Une terre habitée est toujours exploitée ; ses occupants la cultive pour se nourrir, ils en utilisent les bois qui y poussent pour construire leurs logis ; cuire même leurs aliments, et pour d’autres besoins. La population humaine ne cesse d’exploiter davantage les forêts ou ressources naturelles, les champs, etc. Cependant, l’approvisionnement des ressources naturelles ne cesse de diminuer.[2]
Les arbres dépendent du sol et de l’eau qui leur fournissent tout ce dont ils ont besoin. Il est intéressant de noter qu’une espèce donnée d’arbre peut pousser n’importe où, elles diffèrent d’une région à une autre à cause des facteurs pédologiques des différents sols. La végétation aide à prévenir l’érosion car les racines d’arbres retiennent le sol ; cette végétation fournit des matières organiques en décomposition qui forment une couche retenant l’eau, place une barrière physique sur le chemin de l’eau courante.
Le reboisement peut se faire pour deux raisons importantes : pour la conservation et pour la protection de la terre même pour augmenter la production des ressources forestières et champêtres. Les arbres empêchent le vent et l’eau de transporter plus loin des sols riches des surfaces qui aident à rendre et à maintenir la terre fertile pour la croissance des récoltes. Les arbres sont plantés pour donner de l’ombre aux êtres humains (hommes et animaux).[3]
Par le reboisement, on s’attend à la production des fruits, ombrage, etc. pour le reboisement, il est question de ressortir le site de reboisement et les espèces à reboiser ; et à chaque type du sol, ressortir les types d’arbres à planter. Ce qui nous pousse à traiter ce point c’est pour montrer combien de fois le reboisement protège les ressources, c.à.d. un programme de stabilisation du sol. L’importance est de savoir ce que les habitants du groupement aimeraient que le travail face et ce qui les intéresses. Pour savoir un nombre important des arbres à planter, il s’agira de procéder à la pratique de pépinière et y parvenir, on notera que la pépinière peut être temporaire ou permanente, et en plus, les graines à planter peuvent être prêtes. Les jeunes arbres doivent être à l’ombre pendant les pépinières ; lors que les plantes sont prêtes, le site de plantation doit être aussi bien préparé avant les premières pluies car les arbres doivent être transplantés à temps pour bénéficier des toutes ces premières pluies. Les routes d’accès aux grands cites doivent avoir été faites et le travail de la route complète au besoin. Dans des endroits vastes, une bande de 6m doit avoir été laissée à l’intérieur de la clôture afin que le camion puisse y passer, et la clôture doit être aisément réparable. Il faut signaler que quand on a besoin d’arbres pour un seul projet, une pépinière temporaire peut être faite.
Selon David KAMWETI, La plantation d’arbres en Afrique au Sud du Sahara, 1982, P.5 ; 13, montre que pour la plupart d’habitants des zones rurales de l’Afrique, pour lesquels les bois de chauffe constituent la principale source d’énergie, la plantation d’arbres est une activité essentielle en vue de s’assurer un approvisionnement durable en bois de chauffage. Dans les pays africains, la plantation d’arbres va bon train, mais les espoirs sont souvent déçus en raison de nombreux facteurs. Montre en suite que l’arbre joue un rôle capital dans notre vie quotidienne, de sorte qu’il n’est pas étonnant qu’il y ait été qualifié de meilleur ami de l’homme sur terre, et la seule façon de combattre la désertification est de planter aux moyens de technique appropriés les arbres qui doivent convenir.
Ces arbres produisent la peinture, l’ombrage, les fourrages, les médicaments, ameublement, bois d’œuvres, lignes de transmission, les papiers, sont aussi utilisé dans la construction des maisons, etc. aucun de programme valable de plantation d’arbres ne peut être réalisé sans faire grande attention à l’obtention des semences.[4]
DEBUISSON J. F, dans La lutte antiérosive, protection des sols et pratiques culturales, 2003, P. 38, montre combien de fois les arbres jouent à la fois le rôle économique (la production des bois, fruits, fourrages, et autres produits), rôles écologiques (protection des sols, lutte anti érosive), et les rôles sociaux (délimitation des parcelles, décoration,…). L’arbre a plusieurs sortes telles qu’il a énuméré quelqu’une:
Ces arbres protègent et améliorent les sols, la production, intègrent dans un aménagement agro pastoral avec ces facteurs cliniques. C’est la pluviométrie, la température, le vent l’humidité atmosphérique, pour les facteurs écologiques, nous pouvons citer : le sol, association végétale, hydrologique, et quand il s’agit d’association des arbres dans le champ, les arbres associés) des écartements trop sérés ralentissent le développement des cultures par un ombrage dense. Et dans la plantation des essences non appropriées et préjudiciables.[5]
Selon WILLIAM X. HULL, Manuel de conservation du sol, P. 90, signale que les efforts publics et privés dans le domaine de la sylviculture doivent avoir pour but de satisfaire aux nécessités de terrain dont leurs natures à déterminer qu’ils devaient être converti en foret plutôt que de continuer sans discrimination à employer comme forêt un terrain qu’il conviendrait d’utiliser autrement. On ne doit procéder à des nouvelles plantations que dans le cas où le taux de production naturelle qu’il est raisonnable de pouvoir ne serra pas suffisant au point de vue temps, volume, et qualité pour atteindre à ce cas particulier les objectifs économiques et ceux de la conservation du sol et de son humidité.
Le but de reboisement doit être établi pour constituer une couverture protectrice du sol qui accélère l’alimentation de toute la croissance végétale et en même temps dans la mesure du possible amorti le frais qu’il a causé en produisant des matériaux utile pour son renouvellement. L’entretien de toute la route nationale No 5 relève généralement de la responsabilité de l’Etat congolais, plusieurs services chargés de l’entretien du réseau routier de l’Etat se rende compte de l’impact de dégât causé par les érosions et comprenne que la construction de la route provoque parfois de nouveau problème comme celui de la répression, construction en anarchique. Il est de l’intérêt commun du pouvoir public et des communautés qui vivent au tour de la route et que les organisations spécialisées de l’Etat de veiller aux réseaux routier réhabilités et canaliser les eaux des fossés quoi coulent et qui bordent sur la route.[6]
Selon SUDY SIMULILO dans le cours d’aménagement agro pastoral, 2012-2013 ; les arbres à travers le monde, sont le symbole de la vie et ils offrent de leurs ombrages l’abondance de leurs fruits, redonne la vie aux terres stériles, fournissent des combustibles essentiel qui enrichissent et stabilisent les structures du sol, présentent la particularité essentielle d’être à la base de toute production alimentaire. Ils sont utile dans la lutte anti érosive comme :
Selon Mze SOMORA, cours des matières fertilisantes G2 Environnement et développement durable ISDR BUKAVU, 2013. Pour les racines et feuilles mortes elles améliorent la structure du sol, une concentration plus forte au cours des années, cette matière organique du sol diminue et conduit à la perte des éléments nutritifs du sol comme : Azote, Phosphore, Phosphate, et la Potassium.
La fertilisation et la conservation des sols jouent un très grand rôle pour la production agricole. [8]
D’après CHIRHUZA MUFUNGIZI Hortense, impact du reboisement sur l’évolution de l’érosion dans le groupement de Mushinga, 2013, P11, les forestiers ont mis de nouveaux modes d’action comme par exemple l’agrosylviculture, arboriculture, l’agroforesterie, et le reboisement communautaire.
[1] MWANGALALO, 2009
[2] WEBBER, reboisement des terres arides, 1979, P1.
[3] WEBBER, Op Cit, P2
[4] DAVID KAMWEKI, la plantation d’arbres en Afrique au Sud du Sahara, 1982, P5, 13.
[5] DEBUISSON, J, F, la lutte anti érosive, protection des sols et pratiques culturales, 2003, P38.
[6] WILLIAM X. HULL, Manuel de conservation du sol, P90, 91 et 93.
[7] SUDY SIMULILO, cours d’aménagement agro pastoral, ISDR, 2013.
[8] Patrick Mzee SOMORA, cours de matières fertilisantes D2 Environnement, ISDR/BUKAVU, 2013.
[9] CHIRHUZA MUFUNGIZI Hortense, Impact du reboisement sur l’évolution d’érosion dans le groupement de MUSHINGA, 2013, P11.