Plus de 80 % des forêts qui couvraient la terre ont été détruites ou dégradées. Entre 1980 et 1990, seulement l’Amérique Latine a perdu 62 millions d’hectares (soit 6 pourcents) de ses forêts naturelles, ce qui représente la perte la plus importante dans le monde pendant cette période. Elle a en suite perdu 5,8 millions d’hectares par an entre 1990 et 1995. En dépit des efforts déployés pour inverser cette tendance, la déforestation se poursuit à un rythme inquiétant chaque année, en particulier en Afrique, en Amérique Latine, en Asie, et dans la Pacifique.[1]
Le problème de reboisement passe par une préoccupation majeur dans les pays en développement, ce n’est plus bon secret pour personne « l’Afrique et surtout son mode rural est victime non seulement des voies sans issu du sous-développement ».[2]
La République Démocratique du Congo comme d’autres pays en développement dépend presque totalement du monde forestier pour satisfaire ses besoins. Le problème du reboisement occupe presque la majorité de la population en RD Congo. Quand le bois se fait rare, les familles souffrent beaucoup de différentes façons. Les répercussions, les degrés provoqués par la crise des bois sur l’habitat, sur l’environnement et même sur la santé sont évidents.
La province du SUD-KIVU n’est pas épargnée par le mode de vie ; la population s’y donne selon qu’elle peut et qu’elle connaît. Il en découle des conséquences liées aux problèmes de reboisement dont le plus déterminant dans le secteur des habitants du Groupement de Kamanyola en territoire de Walungu, la mauvaise gestion de l’environnement qui heurte aux paysans aux multiples problèmes, occasionnent la baisse même de revenus agricoles.
Dans le Groupement de Kamanyola, en territoire de Walungu, le problème de reboisement peut entrainer des conséquences, ce qui prouve que la plupart de paysans n’a pas de connaissance de ses effets sur l’environnement, comme la sécheresse prolongée, perte du paysage, etc. La participation de l’environnement ne devra pas se faire contre ou malgré les habitants de la zone concernée ; dans le cas qui nous concerne, il faudrait chercher à stabiliser le paysan en introduisant une approche qui associe l’arbre au coté des parcelles, sur des avenues ; les forêts couvrent environ le tiers des terres émergées du globe. Elles régularisent le climat, protègent les ressources en eau et fournissent chaque année des produits forestiers. Elles sont également les sources des combustibles pour la moitié de la population mondiale. Les arbres recyclent l’humanité par leurs feuilles, elles absorbent la chaleur du sol et le gaz carbonique [3]
La loi est publiée par écrit, la plupart des paysans sont analphabètes, c’est alors qu’il se pose donc un problème très sérieux de connaissance de cette loi car elle leur est transmise par écrit. Alors les agents étatiques n’ont juste là pas entrepris aucun effort pour vulgariser cette loi à la population du Groupement de Kamanyola pour être conscient et prendre connaissance. Ils devraient s’assurer que toutes les personnes sont destinées à se conformer à cette loi.
La population a des difficultés à accéder au reboisement dans ce Groupement de Kamanyola en territoire de Walungu. La nature est magnifique, c’est pourquoi il ne faudrait pas la détruire follement ; les lieux pittoresques devraient être protégés à cause de leur esthétique, du rôle qu’ils peuvent jouer dans l’organisation de loisir ; de même que la santé dans un pays est à la longue bénéficiaire d’un régime économique diversifié. Une écologie diversifiée fait progresser la santé de la biosphère.[4]
Force demeure de constater que le problème de reboisement sévi encore largement dans le Groupement de Kamanyola. Face à ce problème, les autorités locales et provinciales doivent intervenir dans ce domaine en disposant des arbres et les moyens de les faire planter pour stabiliser l’environnement plus particulièrement améliorer l’esthétique du milieu et faire connaitre aux paysans les différentes lois qui traitent du reboisement.
Cependant, nous nous sommes posé autant de questions pour approfondir notre recherche à savoir :
Au vue des questions posées dans la problématique, les hypothèses seraient :
1) Objectif global
Face à cette situation, notre étude veut définir les stratégies pour améliorer le climat du groupement en reboisant les avenues.
2) Objectifs spécifiques
Selon les problèmes, les besoins, les disponibilités du milieu, spécifiquement, ce travail est de :
Les recherches ont été faites spatialement dans le groupement de Kamanyola, l’un de 16 groupements administrés de Walungu, Province du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo. Il est limité :
Ce groupement est constitué de 14 localités délimités, dont le tableau numéro 1 le présente : Tableau 1. Les localités de Kamanyola et leurs superficies :
No |
Localités |
Superficies |
01 |
KASHENYI |
3,5 km2 |
02 |
BUSAMA |
4,2 km2 |
03 |
KAMBARA |
3,6 km2 |
04 |
RUGENGE |
3 km2 |
05 |
KABOYA |
3 km2 |
06 |
IROHERO |
3,5 km2 |
07 |
KAYANGE |
5,5 km2 |
08 |
RUBUMBA |
2,5 km2 |
09 |
NYARUBALE |
2,2 km2 |
10 |
KAFUNDA |
2km2 |
11 |
BUGANO |
1,8 km2 |
12 |
MISHIMUMU |
1,5 km2 |
13 |
MIGINA |
2 km2 |
14 |
IHINDIRO |
2,5 km2 |
Source : archive de chef de poste d’encadrement et le chef du groupement, 2013
Le travail se circonscrit sur une échéance allant de 2009 à 2013, c’est à dire cette intervalle de temps qu’on a assisté à une telle déconsidération liée au problème de reboisement des avenues.
Le choix porté à ce sujet trouve son occasion qui, étant origine de ce groupement, on a remarqué que le problème de reboisement occasionne des conséquences sur l’environnement, sur tout le soleil accable beaucoup et les pluies pleuvent difficilement dans ce groupement de Kamanyola. C’est pourquoi à travers ce travail, nous voulons interpelé les différents dirigeants du milieu et la population à lutter pour combattre à ce problème en reboisant les arbres sur des avenues, et même dans tout le groupement.
L’intérêt qui nous a poussés à traiter ce sujet est de nous faire globalement l’idée sur le reboisement dans le groupement de Kamanyola. Grace à ce travail, ceux qui auraient apporté une idée de solution face à ce problème, qu’ils puissent maintenant la mettre en action pour l’amélioration des conditions climatique du milieu. Pour ses raisons domestiques, les arbres sont abattus pour fournir des bois de chauffe ; à des raisons environnementales, l’absence des arbres occasionne la faible production de la terre, et provoque des érosions sur des sites. Le besoin de planter les arbres dans ce présent groupement s’avère à notre avis très indispensable pour lutter efficacement contre le désert dans ce milieu qui peut continuer à grignoter la terre.
Dans ce présent travail, hormis l’introduction, et la conclusion, comprend quatre chapitres à savoir :
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
Face à ce travail conçu, clôturant notre premier cycle, nous nous sommes heurtés à des difficultés suivantes :
[1] PNUE : programme de nations unies pour l’environnement, 2009
[2] Muhigwa Bakungula, participation communautaire au reboisement de la baie de SAKE, zone de santé de Kirotshe, une solution au reboisement et la crise du bois dans la baie de SAKE,1989 ; 48P.
[3] Mugabe, Ir Jonas, et Alii, problématique de la foresterie au Kivu, acte de l’atelier Bukavu, 15-17.08.1994, Edition RONGED-ZAIRE, 1994, 72P.
[4] BATS, M, la foret et la mer , Edition nouveaux horizons, Paris 1965, P194, 196.