En dépit de l’importance qu’elle relève pour l’économie, la production agricole aussi bien pour les marches intérieurs que pur l’exportation, dans le PMA, est demeurée essentiellement sous-développé. Bien qu’elle ait légèrement augmente pendant la période 1995-98, le taux d’augmentation à peine dépasse le taux d’accroissement démographique et, pour les années 9 dans leur ensemble, la production par habitant n’a que diminuée. En autre, la lenteur de l’augmentation de la production vivrière et les fluctuations marquées d’une année sur l’autre de la production demeurent les problèmes majeurs et chroniques pour les PMA et constituent les principales causes de l’aggravation de leur pauvreté et leur insécurité alimentaire est passé de 116 millions a 235 millions. Pour le reste des pays en développement, en revanche, cette proportion, par rapport à la population totale, était de 18% en 1996-1998 en outre, les indicateurs de pauvreté montrent que la proportion de personnes vivant en de cas du sérier de pauvreté (définir comme étant de 1 dollar par jour) a augmenté dans nombreux de PMA.
L’on a mis l’accent sur les domaines dans les quels une amélioration des politiques et du fonctionnement des instituts et une augmentation des investissements pourraient à accélérer l’expansion de la production agricole pour la porter à des niveaux qui permettent de réduire la pauvreté rurale et d’améliorer la sécurité alimentaire.
Malheureusement aujourd’hui dans le groupement de lugendo la production agricole à sensiblement baissée suite à plusieurs facteurs.
Il s’agit des moyens occultant des disparités, les terres possédées par les ménages n’étant pas de la même superficie l’estimation des quantités de semences inclut en outre celles affectées, payées par les ménages eux-mêmes. Enfin, le recours à des semences au pouvoir germinatif réduit en accroit la quantité consommée. Une autre difficulté majeure pour les paysans par rapport aux semences est qu’ils le consomment souvent lorsqu’els manquent de nourriture. Cette attitude accroit leur insécurité alimentaire et limite leurs capacités de négociation lorsqu’ils veulent acquérir plus tard des semences à la qualité souvent douteuse. L’engrais minéral et les produits phytosanitaires sont quasiment inconnus dans le milieu d’étude. Entre 2001 et 2004, par exemple, 220kg de fumier en moyenne ont été utilisées par ménages et par campagne. Le cout d’acquisition n’est pas indique du fait que la population n’achète pas encore le fumier, chacun se débrouillant au besoin pour en avoir.
La main, d’œuvre utilisée dans les différentes opérations en vue de la production agricole est d’abord le type familiale en cas de recours à une main-œuvre rémunérée [1200-1500 par jour] et affectée en priorité aux cultures destinées à la commercialisation, la coordination des opérations relève du chef de ménage. Le labour [37 jours] mobilise le plus la main-d’œuvre, en temps et en argent. Dans tous les cas, la femme effectue l’essentiel des opérations en rapport avec les cultures vivrières d’auto consommation des ménages. Les faits émanant des mœurs et coutumes font d’abord de la femme rurale en générale une actrice fondamentale de la production agricole, sous pouvoir apparent de décision et soumis à l’autorité de l’homme.
Les fluctuations pluviométrique, caractérisées par un allongement de la saison sèche et des poches de déficit hydrique en périodes pluvieuses, le manque d’équipements et les technologies et systèmes de production demeurant généralement limitées et rudimentaires.
Du point de vue équipement, des ménages ruraux ne possèdent quasiment pas d’infrastructures appropriées et destinées exclusivement tant à la gestion du matériel et des intrants qu’aux opérations post-récoltes.
En effet certains facteurs identifiés lors de notre recherche sont attribuable des à causes de la baisse du niveau de production agricole actuel dans notre milieu d’étude.
Ces résultats ci-dessous sont les fruits de nos enquêtes effectuées sur terrain
1.2.1.1. Anciennetés dans l’agriculture
La majorité des répondants ont 11à15 ans qu’ils pratiquent l’agriculture soit 33,0% de nos enquêtés suivi de ceux ayant 6à10 ans soit 20,9% de nos répondants suivi en suite par les personnes ayant 16à20 ans avec 19,8% des répondants suivi de ceux ayant 0à5 ans soit 7,7% des enquêtés et viennent en fin les personnes ayant 26 ans et plus représentent 7,7% des répondants
Nos recherches montrent que la majorité des répondants pratiques les cultures comme haricot, manioc et patate douce et représentent 56% des enquêtés .Selon les propos des enquêtés ce choix s’explique par le fait que ces cultures s’adaptent vite et répond le plus souvent aux conditions climatiques suivi du soja, haricot et patate douce qui représentent 44% des répondant
La très grande majorité des répondants, soit 29,7% des effectifs des enquêtés ont 3 champs, 25 personnes, soit 27,5% des répondants ont 2 champs suivi de 17 personnes, soit 18,7% des enquêtés ont 4 champs ,14 personnes ,soit 15,4% des effectifs enquêtés possèdent 5 champs suivi de 5 personnes ,soit 5 ,5% des répondants ont 1champs et en fin 2 personnes ,soit 2 ,2%des répondants ont 6 champs .Tous les ménages enquêtés affirment être en possession d’au moins un champ
Les habitants du groupement de lugendo accèdent aux champs par héritage une confirmation donnée par la majorité de nos répondant soit 34,1% sur le 90 enquêtés suivi de ceux qui accèdent aux champs par le bugule une confirmation donne par 33,0% de nos répondant sur le 90 enquêtés viennent en suite les personnes qui accèdent aux champs par le Kalinzi et représentent 19,8% de nos répondant et en fin les personnes qui pratiquent le bwasa représente par 12,1% une confirmation donnée par 11 personnes de nos enquêtés.
Tableau 1 statut d’occupation des champs
Statut d’occupation |
Effectifs |
Pourcentage |
Kalinzi |
18 |
19,8 |
Bwasa |
11 |
12,1 |
Bugule |
30 |
33,0 |
Héritage |
31 |
34 ,1 |
Total |
90 |
100,0 |
Partant de résultats de notre investigation sur terrain, la superficie moyenne de champs pour la majorité de nos répondants soit 50.5% varie entre 2-3 ha, 42.9% de nos répondant ont des champs qui ont des superficies variant entre 0-1ha, 1.1% des nos répandant ont des champs avec 4-5 ha de superficie et 4.4% des nos enquêtés ont des champs qui ont plus de 6ha de superficie.
Tableau 2. Superficie des champs cultivés
Superficie champs |
Effectifs |
Pourcentage |
0-1 ha |
39 |
42,9 |
2-3 ha |
46 |
50,5 |
4-5 ha |
1 |
1,1 |
6 ha et plus |
4 |
4,4 |
Total |
90 |
100,0 |
En portant regard fixe sur le tableau ci-dessous, il se fait remarquer que la plus part de nos enquêtés soit 42.9% ont leur champs dans le quartier, 24.2% de nos enquêtes ont leur champs tout au long de la route, 19.8% de nos enquêtés ont leur champs sur des collines ou dans la montagne et 12.1% de nos enquêtés ont leur champs dans des marais.
Tableau 3. Localisation des champs
Localisation champs |
Effectifs |
Pourcentage |
Marais |
11 |
12,1 |
Montagne |
18 |
19,8 |
Au long de la route |
22 |
24,2 |
Parcelle dans le quartier |
39 |
42,9 |
Total |
90 |
100,0 |
En portant regard fixe au tableau ci-dessous, nous pouvons remarquer que la majorité des nos enquêtes soit 34.1% ont produit 100-500kg de haricot, de manioc et de mais ; 29.7% de nos enquêtés ont produit 100-400kgs de soja, haricot et patate douce ; 19.8% de nos enquêtés ont produit plus de 500kgs de haricot, de manioc et de mais ; 13.2% de nos répondants ont témoigné qu’ils ont produit plus de 500kgs de soja, haricot et patate douce et en fin nous remarquons que la minorité de nos répondants soit 2.2% qu’ils ont produit 51-100kgs de haricot, de manioc et de mais.
Tableau4 Quantités produites pour les trois principales cultures pour la dernière année
Quantité produites |
Effectifs |
Pourcentage |
Haricot:51-100Kgs;manioc:51-100kgs;mais:51-100Kgs |
2 |
2,2 |
haricot:100-500Kgs;manioc:100-500Kgs;mais:100-500kgs |
31 |
34,1 |
haricot:5OO kg et plus; manioc:500 Kg et plus ; mais:500Kgs et plus |
18 |
19,8 |
soja:100-400kgs;haricot:100-400kgs;patate douce:100-400kgs |
27 |
29,7 |
soja:500kgs et plus; haricot:500kgs et plus; patate douce:5OOkgs et plus |
12 |
13,2 |
Total |
90 |
100,0 |
En observant ce tableau, nous pouvons constater que la majorité de nos enquêtés soit 22.0% ont produit 31-70 kg de haricot, de mais et de manioc ; 17.6% de nos enquêtés témoignent qu’il ont produit 80-300kg de haricot, de mais et de manioc ; 13.2% des nos répondants ont témoigné qu’ils ont produit 0-30kg de manioc, de mais et de haricot ; 12.1% de nos répondants ont témoigné qu’ils ont produit plus de 81kg de soja, de haricot et de patate douce ; 8.8% de nos répondants ont témoigné qu’ils ont produit 41-80kg de soja, de haricot, et de patate douce ; 22% de nos répondants ont témoigné qu’ils ont produit 0-40 kg de soja, de haricot et de patate douce et en fin nous observons que ce n’est qu’une petite portion de nos répondants soit 3.3% qui à affirmé qu’elle a produit plus de 300kg de haricot, de manioc et de mais.
Tableau 5. Quantités produites pour les trois principales cultures pour la deuxième année
Quantités produites |
Effectifs |
Pourcentage |
Haricot:0-30kgs; manioc:0-30kgs;mais:0-30kgs |
12 |
13,2 |
Haricot;31-70kgs; manioc:31-70kgs; mais:31-70kgs |
20 |
22,0 |
Haricot: 80-300kgs; manioc:80-300kgs;mais:80-300kgs |
16 |
17,6 |
haricot: 300kgs et plus; manioc:300kgs et plus; mais: 300kgs et plus |
3 |
3,3 |
soja:0-40kgs; haricot:0-40kgs;pateta douce:0-40kgs |
20 |
22,0 |
Sja:41-80kgs;haricot:41-80kgs;pateta douce:41-80Kgs |
8 |
8,8 |
soja:81kgs et plus; haricot:81Kgs et plus; patate douce:81kgs et plus |
11 |
12,1 |
Total |
90 |
100,0 |
Il ressort de ce tableau que 73.6% de nos enquêtés estiment que ces résultats sont faibles. Ceci s’explique par l’utilisation des techniques culturelles rationnelles, des semences locales avec un pouvoir germinatif faible, l’utilisation des outils rudimentaires aux quels on ajoute la perturbation de calendrier agricole et des pluies insuffisantes tandis que ce n’est que 25.3% des répondants à nos questions qualifient ce récolte d’Assez bien.
Tableau 6 : Appréciation des récoltes par rapport à d'autres années
Appréciation des récoltes |
Effectifs |
Pourcentage |
Assez bien |
23 |
25,3 |
Faible |
67 |
73,6 |
Total |
90 |
100,0 |
De ce tableau, il ressort que 51.6% de nos enquêtés ont admis que ce sont : Infertilité du sol; perturbation du calendrier agricole ; méthodes culturales rudimentaires les causes de la faible production agricole dans notre milieu d’étude ; 37.4% ont affirmé que c’est plutôt Perturbation climatique; Insuffisance de pluie; Infertilité du sol qui sont à la base de cette baisse et seulement 9.9% des répondants à nos questions ont affirmé que c’est la perturbation du calendrier agricole ; Perturbation climatique; Insuffisance de pluie qui sont à la base de cette baisse de la production agricole.
Tableau 16 : Si faible, quelles en sont les principales raisons
Raison de cette faible production agricole |
Effectifs |
Pourcentage |
Infertilité du sol; perturbation du calendrier agricole ; méthodes culturales rudimentaires |
47 |
51,6 |
Perturbation climatique; Insuffisance de pluie; Infertilité du sol |
34 |
37,4 |
Perturbation du calendrier agricole ; Perturbation climatique; Insuffisance de pluie |
9 |
9,9 |
Total |
90 |
100,0 |
Il ressort de ce qui précède que 59.3% de nos répondants ne reconnaissent pas l’existence d’un surplus dans leur production qui est orienté vers le marché extérieur .De ce fait leur production sert à l’autoconsommation des ménages et nous pouvons aussi soutenir leurs réponses car la quantité produite est très faible qu’on ne peut trouver une part à orientée sur le marché extérieur et 39,6% des nos répondants disposent une part de leur récolte orientée sur le marché extérieur.
Tableau 7. Surplus de la production orientée vers le marché extérieur ces deux dernières années
Surplus orienté sur le marché extérieur |
Effectifs |
Pourcentage |
Oui |
36 |
39,6 |
Non |
54 |
59,3 |
Total |
90 |
100,0 |
1.2.4.2. Activités secondaires
La majorité des répondants, soit 54,9% fait principalement le commerce .Pour plusieurs d’entre eux, il s’agit d’une activité venue suppléer l’agriculture qui est liée à toutes les conséquences de perturbations climatiques et mais aussi cette activités une source de revenu .Ceux qui font l’enseignement représentent 29,7% des nos enquêtés. La pêche et autres services administratifs moins cité représente successivement 9,9% et 4,4% .Pour certain ces activités sont entreprises dans le but de relever le défi dit à la mauvaise production dans le secteur agropastoral.
Tableau8.Activités secondaires
Activités secondaires |
Effectifs |
Pourcentage |
Pêche |
9 |
9,9 |
Commerce |
50 |
54,9 |
Enseignement |
27 |
29,7 |
Autres |
4 |
4,4 |
A l’issu de ce premier chapitre qui a eu le mérite de développer le niveau actuel de production agricole dans le groupement de Lugendo.
Nous avions remarqués avec les enquêtes menées sur terrain que la production agricole a baissée sensiblement une affirmation donnée par 73,6% de nos répondant et dont les raisons principales seraient l’infertilité du sol, perturbation agricole, l’utilisation des méthodes rudimentaires une confirmation donnée 51,6% de nos enquêtes. Notre première hypothèse est confirmée cfr tableau 6 de notre TFC
Face à cette production faible les agriculteurs ne récoltent plus une quantité qui devrait servir pour la marche extérieure un argumentaire donné par 59,3% de nos répondants.
Le peu produit subvienne qu’à l’auto consommation ménagère. Pour pallier à tout ce déficit la population exerce d’autres activités pour suppléer l’agriculture et plusieurs d’entre eux pratiquent le commence une confirmation donnée par 54,9% de nos enquêtés.
Pour ce faire nous voulons étudies les effets de cette faible production sur l’insécurité alimentaire.