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Chapitre 1 : ETAT DE LIEUX SUR LA PRODUCTION AGRICOLE DANS LE GROUPEMENT DE LUGENDO

1.1.  Généralités sur la production agricole

En dépit de l’importance qu’elle relève pour l’économie, la production agricole aussi bien pour les marches intérieurs que pur l’exportation, dans le PMA, est demeurée essentiellement  sous-développé. Bien qu’elle ait légèrement augmente pendant la période 1995-98, le taux d’augmentation à peine dépasse le taux d’accroissement démographique et, pour les années 9 dans leur ensemble, la production  par habitant n’a que diminuée. En autre, la lenteur de l’augmentation de la production vivrière et les fluctuations marquées d’une année sur l’autre de la production demeurent les problèmes majeurs et chroniques pour les PMA et constituent les principales causes de l’aggravation  de leur pauvreté et leur insécurité alimentaire est passé de 116 millions a 235 millions. Pour le reste des pays en développement, en revanche, cette proportion, par rapport  à la population totale, était de 18%  en 1996-1998 en outre, les indicateurs de pauvreté montrent que la proportion de personnes vivant en de cas du sérier de pauvreté (définir comme étant de 1 dollar par jour)  a  augmenté dans nombreux de PMA.

L’on a mis l’accent sur les domaines dans les quels une amélioration des politiques et du fonctionnement des instituts et une augmentation des investissements pourraient à accélérer l’expansion de  la production  agricole pour la porter à des niveaux qui permettent de réduire la pauvreté rurale et d’améliorer la sécurité alimentaire.

Malheureusement aujourd’hui dans le groupement de lugendo la production agricole à sensiblement baissée suite à plusieurs facteurs.

Intrants utilisés dans les exploitations agricoles.

Il s’agit des moyens occultant des disparités, les terres possédées par les ménages n’étant  pas de la même superficie l’estimation des quantités de semences inclut en outre celles affectées,  payées par les ménages eux-mêmes. Enfin, le recours à des semences au pouvoir germinatif réduit en accroit la quantité consommée. Une autre difficulté majeure pour les paysans par rapport aux semences est qu’ils  le consomment souvent lorsqu’els manquent de nourriture. Cette attitude accroit leur insécurité alimentaire et limite leurs capacités de négociation lorsqu’ils veulent acquérir  plus tard des semences à la qualité souvent douteuse. L’engrais minéral et les produits phytosanitaires sont quasiment inconnus dans le milieu d’étude. Entre 2001 et 2004, par exemple, 220kg  de fumier en moyenne ont été utilisées par ménages et par campagne. Le cout d’acquisition n’est pas indique du fait que la population n’achète pas encore le fumier, chacun se débrouillant au besoin pour en avoir.

Main d’œuvre et itinéraires techniques dans les exploitations agricoles.

La  main, d’œuvre utilisée dans les différentes opérations en vue de la production agricole est d’abord le type familiale en cas de recours à une main-œuvre rémunérée [1200-1500 par jour] et affectée en priorité aux cultures destinées à la commercialisation, la coordination des opérations relève du chef de ménage. Le labour [37 jours] mobilise le plus la main-d’œuvre, en temps et en argent. Dans tous les cas, la femme effectue l’essentiel des opérations en rapport avec les cultures vivrières d’auto consommation des ménages. Les faits émanant des mœurs et coutumes font d’abord de la femme rurale en générale une actrice fondamentale de  la production agricole, sous pouvoir apparent de décision et soumis à l’autorité de l’homme.

Les fluctuations pluviométrique, caractérisées par un allongement de la saison sèche et des poches de déficit hydrique en périodes pluvieuses, le manque d’équipements et les technologies et  systèmes de production demeurant généralement limitées et rudimentaires.

Du point de vue équipement, des ménages ruraux ne possèdent quasiment pas d’infrastructures appropriées et destinées exclusivement tant à la gestion du matériel et des intrants qu’aux opérations post-récoltes.

En effet certains facteurs identifiés lors de notre recherche sont attribuable  des à causes de la  baisse du niveau de production agricole actuel dans notre milieu d’étude.

 Ces résultats ci-dessous  sont les fruits de nos enquêtes effectuées sur terrain  

1.2.  Etat de lieux sur la production agricole dans le groupement de lugendo

1 .2.1.anciennetés dans l’agriculture, principales cultures, nombre des champs possédés par les ménages

1.2.1.1. Anciennetés dans l’agriculture

La majorité des répondants ont 11à15 ans qu’ils pratiquent l’agriculture soit 33,0% de nos enquêtés suivi de ceux ayant 6à10 ans soit 20,9% de nos répondants suivi en suite par les personnes ayant  16à20 ans avec 19,8% des répondants suivi de ceux ayant 0à5 ans soit 7,7% des enquêtés et viennent en fin les personnes ayant  26 ans et plus représentent 7,7% des répondants

1.2.1.2 Trois principales cultures

Nos recherches montrent que la majorité des répondants pratiques les cultures comme  haricot, manioc et patate douce et représentent 56%  des enquêtés .Selon les propos des enquêtés ce choix s’explique par le fait que ces cultures s’adaptent vite et répond le plus souvent aux conditions climatiques suivi du soja, haricot et patate douce qui représentent 44% des répondant

1.2.1.3 Nombre de champs possédés par les ménages

La très grande majorité des répondants, soit  29,7% des effectifs des enquêtés ont  3 champs, 25 personnes, soit  27,5% des répondants ont  2 champs suivi de 17 personnes, soit  18,7% des enquêtés  ont 4 champs ,14 personnes ,soit  15,4% des effectifs enquêtés possèdent 5 champs  suivi de 5 personnes ,soit 5 ,5% des répondants  ont 1champs et en fin 2 personnes ,soit  2 ,2%des répondants ont 6 champs .Tous les ménages enquêtés  affirment être en possession d’au moins un champ

1.2.1.4. Statut d’occupation des champs

Les habitants du groupement de lugendo accèdent aux champs par héritage une confirmation donnée par la majorité de nos répondant soit 34,1% sur le 90 enquêtés suivi de ceux qui accèdent aux champs par le bugule une confirmation donne par 33,0% de nos répondant sur le 90 enquêtés viennent en suite les personnes qui accèdent aux champs par le Kalinzi et représentent 19,8% de nos répondant  et en fin les personnes qui pratiquent le bwasa représente par 12,1% une confirmation donnée par 11 personnes de nos enquêtés.

Tableau 1 statut d’occupation des champs

Statut d’occupation

Effectifs

Pourcentage

Kalinzi

18

19,8

Bwasa

11

12,1

Bugule

30

33,0

Héritage

31

34 ,1

Total

90

100,0

 

 

1.5. Superficie des champs cultivés

Partant de résultats de notre investigation sur terrain, la superficie moyenne de champs  pour la majorité de nos répondants soit 50.5%  varie entre 2-3 ha, 42.9% de nos répondant ont des champs qui ont des superficies variant entre 0-1ha, 1.1% des nos répandant ont des champs avec 4-5 ha de superficie et 4.4% des nos enquêtés ont des champs qui ont plus de 6ha de superficie.

Tableau 2. Superficie des champs cultivés

Superficie champs

Effectifs

Pourcentage

0-1 ha

39

42,9

2-3 ha

46

50,5

4-5 ha

1

1,1

6 ha et plus

4

4,4

Total

90

100,0

1.2.2. Localisation des champs, quantités produites de la dernière année pour les 3 principales cultures

1.2.2.1 Localisation des champs

En portant regard fixe sur le tableau ci-dessous, il se fait remarquer que la plus part de nos enquêtés  soit 42.9% ont leur champs dans le quartier, 24.2% de nos enquêtes ont leur champs tout au long de la route,  19.8% de nos enquêtés ont leur champs sur des collines ou dans la montagne et 12.1% de nos enquêtés ont leur champs dans des marais.

Tableau 3. Localisation des champs

Localisation champs

Effectifs

Pourcentage

Marais

11

12,1

Montagne

18

19,8

Au long de la route

22

24,2

Parcelle dans le quartier

39

42,9

Total

90

100,0

 

 

 

1.2.2.2 Les quantités produites pour les trois principales cultures de la dernière année

En portant regard fixe au tableau ci-dessous, nous pouvons remarquer que la majorité des nos enquêtes soit 34.1% ont produit 100-500kg de haricot, de manioc et de mais ; 29.7%  de nos enquêtés ont produit 100-400kgs de soja, haricot et patate douce ; 19.8% de nos enquêtés ont produit plus de 500kgs de haricot, de manioc et de mais ; 13.2% de nos répondants ont témoigné qu’ils ont  produit plus de 500kgs de soja, haricot et patate douce et en fin nous remarquons que la minorité de nos répondants soit 2.2% qu’ils ont produit 51-100kgs de haricot, de manioc et de mais.

Tableau4 Quantités  produites  pour  les  trois  principales  cultures  pour  la  dernière  année

Quantité produites

Effectifs

Pourcentage

Haricot:51-100Kgs;manioc:51-100kgs;mais:51-100Kgs

2

2,2

haricot:100-500Kgs;manioc:100-500Kgs;mais:100-500kgs

31

34,1

haricot:5OO kg et plus; manioc:500 Kg et plus ; mais:500Kgs et plus

18

19,8

soja:100-400kgs;haricot:100-400kgs;patate douce:100-400kgs

27

29,7

soja:500kgs et plus; haricot:500kgs et plus; patate douce:5OOkgs et plus

12

13,2

Total

90

100,0

 

1.2.2.3 : Les quantités produites pour les trois principales cultures pour les deux dernières  années

En observant ce tableau, nous pouvons constater que la majorité de nos enquêtés soit 22.0%   ont produit 31-70 kg de haricot, de mais et de manioc ; 17.6% de nos enquêtés témoignent qu’il ont produit 80-300kg de haricot, de mais et de manioc ; 13.2% des nos répondants ont témoigné qu’ils ont produit 0-30kg de manioc, de mais et de haricot ; 12.1% de nos répondants ont témoigné qu’ils ont produit plus de 81kg de soja, de haricot et de patate douce ; 8.8%  de nos répondants ont témoigné qu’ils ont produit 41-80kg de soja, de haricot, et de patate douce ; 22% de nos répondants ont témoigné qu’ils ont produit 0-40 kg de soja, de haricot et de patate douce et en fin nous observons que ce n’est qu’une petite portion de nos répondants soit 3.3% qui à affirmé qu’elle a produit plus de 300kg de haricot, de manioc et de mais.

Tableau 5. Quantités produites pour les trois principales cultures pour la deuxième année

Quantités produites

Effectifs

Pourcentage

Haricot:0-30kgs; manioc:0-30kgs;mais:0-30kgs

12

13,2

Haricot;31-70kgs; manioc:31-70kgs; mais:31-70kgs

20

22,0

Haricot: 80-300kgs; manioc:80-300kgs;mais:80-300kgs

16

17,6

haricot: 300kgs et plus; manioc:300kgs et plus; mais: 300kgs et plus

3

3,3

soja:0-40kgs; haricot:0-40kgs;pateta douce:0-40kgs

20

22,0

Sja:41-80kgs;haricot:41-80kgs;pateta douce:41-80Kgs

8

8,8

soja:81kgs et plus; haricot:81Kgs et plus; patate douce:81kgs et plus

11

12,1

Total

90

100,0

1.2.3. Appréciation de la récolte, raison de la faible production agricole

1.2.3.1. Appréciation des récoltes par rapport à d'autres années

Il ressort de ce tableau que 73.6%  de nos enquêtés estiment que ces résultats sont faibles. Ceci s’explique par l’utilisation des techniques culturelles rationnelles, des semences locales avec un pouvoir germinatif faible, l’utilisation des outils rudimentaires aux quels on ajoute la perturbation de calendrier agricole et des pluies insuffisantes   tandis que ce n’est que 25.3% des répondants à nos questions qualifient ce récolte d’Assez bien.

Tableau 6 : Appréciation des récoltes par rapport à d'autres années

Appréciation des récoltes

Effectifs

Pourcentage

Assez bien

23

25,3

Faible

67

73,6

Total

90

100,0

1.2.3.2.  Principales raisons de la faible production agricole

De ce tableau, il ressort que 51.6% de nos enquêtés ont admis que ce sont : Infertilité du sol; perturbation du calendrier agricole ; méthodes culturales rudimentaires les causes de la faible production agricole dans notre milieu d’étude ; 37.4% ont affirmé que c’est plutôt Perturbation climatique; Insuffisance de pluie; Infertilité du sol qui sont à la base de cette baisse et seulement 9.9% des répondants à nos questions ont affirmé que c’est la perturbation du calendrier agricole ; Perturbation climatique; Insuffisance de pluie qui sont à la base de cette baisse de la production agricole.

Tableau 16 : Si faible, quelles en sont les principales raisons

Raison de cette faible production agricole

Effectifs

Pourcentage

Infertilité du sol; perturbation du calendrier agricole ; méthodes culturales rudimentaires

47

51,6

Perturbation climatique; Insuffisance de pluie; Infertilité du sol

34

37,4

Perturbation du calendrier agricole ; Perturbation climatique; Insuffisance de pluie

9

9,9

Total

90

100,0

                                                           

1.2.4 Existence du surplus de la production pour le marché et types d’activités secondaires

1.2.4.1.  Surplus de la productioorientée vers le marché extérieur ces deux dernières années

Il ressort de ce qui précède que 59.3% de nos répondants ne reconnaissent pas l’existence d’un surplus dans leur production qui est orienté vers le marché extérieur .De ce fait leur production sert à l’autoconsommation des ménages et nous pouvons aussi soutenir leurs réponses car la quantité produite est très faible  qu’on ne peut trouver une part à orientée sur le marché extérieur et 39,6%  des nos répondants disposent une part de leur récolte orientée sur le marché extérieur.

Tableau 7. Surplus de la production orientée vers  le marché extérieur  ces  deux  dernières  années

Surplus orienté sur le marché extérieur

Effectifs

Pourcentage

Oui

36

39,6

Non

54

59,3

Total

90

100,0

1.2.4.2. Activités secondaires

La majorité des répondants, soit 54,9% fait principalement le commerce .Pour plusieurs d’entre eux, il s’agit d’une activité  venue suppléer l’agriculture  qui est liée à toutes les conséquences de perturbations climatiques  et mais aussi cette activités une source de revenu .Ceux qui font l’enseignement représentent 29,7% des nos enquêtés. La pêche et autres services administratifs moins cité représente successivement 9,9% et 4,4% .Pour certain ces activités  sont entreprises dans le but de relever le défi dit à la mauvaise production dans le secteur agropastoral.

Tableau8.Activités secondaires

Activités secondaires

Effectifs

Pourcentage

Pêche

9

9,9

Commerce

50

54,9

Enseignement

27

29,7

Autres

4

4,4

 

 

Conclusion partielle

A l’issu de ce premier chapitre qui a eu le mérite de développer le niveau actuel de production agricole dans le groupement de Lugendo.

Nous avions remarqués avec les  enquêtes menées sur terrain que la production agricole a baissée sensiblement une affirmation donnée par 73,6% de nos répondant et dont les raisons principales seraient l’infertilité du sol,  perturbation agricole, l’utilisation des méthodes rudimentaires une confirmation donnée 51,6% de nos enquêtes. Notre première hypothèse est confirmée cfr tableau 6 de notre TFC

Face à cette production faible les agriculteurs ne récoltent plus une quantité qui devrait servir pour la marche extérieure un argumentaire donné par 59,3% de nos répondants.

Le peu produit subvienne qu’à l’auto consommation ménagère. Pour pallier à tout ce déficit la population exerce d’autres activités pour suppléer l’agriculture et plusieurs d’entre eux pratiquent le commence une confirmation donnée par 54,9% de nos enquêtés.

Pour ce faire nous voulons étudies les effets de cette faible production sur l’insécurité alimentaire.

 

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