Dans ce présent travail et/ou chapitre sur l’ « Apport financier des jeunes travailleurs domestiques d’origine à Idjwi », nous présentons quelques notions générales relatives aux phénomènes de ce sujet.
Pour le fait de faire travailler en ville les gens qui viennent de village, donne une certaine considération aux ruraux ([1].
La série de notes d’information sur le travailleur domestique à pour objectif de stimuler et d’informer les débats sur les progrès en matériel ou matières de travail décent pour les travailleurs domestiques. Elle met à disposition des informations sur les termes et conditions d’emploi des travailleurs domestiques sur le point de vue sur ces questions, ainsi que sur les mesures concrètes et variées qui ont été utilisées à travers le monde.
Entant qu’entité administrative, Idjwi connait une autorité coutumière, incarné par le Mwami qui est le chef du territoire. A cette autorité est adjointe l’autorité politique.
Le Mwami est le détenteur des terres dans sa juridiction qu’il procède en moyennant de redevances régissant les exploitations foncières en dépit de la loi foncière qui prévoit que le sol et sous –sol appartiennent à l’Etat.
Les deux autorités supra citées ont chacune des attributions dans lesquelles elles sont compétentes. Ainsi, le Mwami est à la fois responsable du bon fonctionnement ses services de l’Etat dans la collectivité –chefferie et de sa juridiction. Le Mwami, statue par voie des décisions :
A cet effet, il dispose des unités de la police locale.
L’Administrateur du territoire est à la fois responsable du groupement et de l’autorité locale. A ce titre ; l’assume la responsabilité de bon fonctionnement des services publics et de l’Etat civil et statue par voie de décision.
En cas d’absence du tribunal de paix en territoire d’Idjwi, l’administrateur de territoire est de droit, juge de la police pour l’exercice de ces attributions.
L’Administrateur de territoire dispose des services de tous les agents de l’Etat affectés dans son territoire et exerce sur eux le pouvoir hiérarchique qui comporte notamment :
Des milieux d’enfants d’Idjwi sont hors –systèmes scolaire et parmi ces derniers on note la présence des enfants pygmées, des orphelins des noyades, des enfants issus de viols et violences sexuelles, des enfants vivants avec handicap et d’autres enfants abandonnés.
Certaines anciennes écoles primaires officielles d’Idjwi bénéficient de la distribution des kits scolaire Unicef mais toutes les écoles privées et non officielles nouvellement crées par des confessions religieuses n’en bénéficient pas alors que c’est dans ces dernières que ce trouve le plus grand nombre d’enfants en besoin des fournitures scolaires. Seules les actions de la CARITAS Paroissiale de LWAMARHULO, le BDD et l’UNICEF ont été signalées dans le secteur de l’éducation à Idjwi sachant que pour ces deux premiers, les actions sont uniquement limitées aux écoles catholiques alors que celles de l’Unicef sont uniquement pour les écoles officielles.
Cet état des choses et le manque de tout dispositif et /ou démarche de récupération et/ou de réinsertion scolaire des enfants. Hors –système scolaire jusqu’à ce jour est la principale cause du déversement massif de la majorité de ces enfants filles et garçons pourtant encore en âge scolaire dans la rue où ils sont soumis à des conditions très difficile jusqu’à l’exploitation économique dont ils sont en grande partie victimes.
Protection
Les structures sociales, politiques et administratives d’Ijwi, se caractérisent par la superposition d’une organisation coutumière, traditionnelle et d’une organisation administrative publique ou étatique. Ces deux organisations s’interpénètrent bien souvent de façon confuse ou conflictuelle sans que personne ne dispose d’un pouvoir de transformation réelle au bénéfice de la collectivité.
Prédominant, l’administrateur est le détenteur de la maitresse foncière sur laquelle se fonde son pouvoir.
SUBDIVISION ADMISTRATIVES DU TERRITOIRE D’IDJWI
Tableau N°1.
Idjwi –Sud |
Idjwi –Nord |
1. Groupement NYAKALENGWA 2. Groupement MPENE 3. Groupement MUGOTE |
1. Groupement BUGARULA 2. Groupement de BUNYAKIRI |
Dans ce groupement de MUGOTE qui portait plus au revenu de ménage au niveau du territoire s’est retrouvé dans le cas de :
Eboulement ayant provoqué l’affaiblissement de 2 maisons d’habitation faisant 3 morts et des pertes de tous les biens.
Pour aller au-delà de la définition des concepts clés, l’opérationnalisation d’une étude aussi à intégrer une recherche dans un corps de connaissance qui est pertinent à la question de la recherche. Pour ce faire, le chercheur doit premièrement consulter la littérature existante. Les raisons sont multiples et convergentes, servir d’un guide de terrain, donner une orientation ou du moins suggérer un plan de recherche, c(est une source d’information. Pour CARITAS RWANDA KIGALI ([2] )dans son enquête sur les domestiques des maisons à Kigali, il démontre qu’Afrique dans les milieux ruraux, la durée des travaux des champs, le peu de productivité agricole, la carence des terres cultivables et le manque d’autres revenus incitent plusieurs personnes à quitter leur colline pour se rendre en ville dans l’espoir de trouver un emploi plus rentable. (4)
Pour Jean Paul II, l’homme doit soumettre la terre ; il faut maintenant concentrer notre attention sur le travail au sens subjectif. L’homme doit soumettre la terre, il doit la dominer parce que comme image de Dieu ; il est personne c'est-à-dire un sujet capable d’agir d’une manière programmée et rationnelle, capable de décider de lui –même et tendant à se réaliser lui –même. L’auteur pense que le travail est utile à ma société et surtout dans la vie de l’homme. Il dit que tout travail rémunérateur est un fil conducteur de la vie malgré son ampleur et dans le contexte il est appliqué.
Entant qu’une personne, l’homme est un sujet du travail, c'est-à-dire que l’homme est appelé à utiliser des forces physiques, scientifiques pour s’enrichir surtout dans la voie légale.
Il affirme qu’une rémunération du travail de l’adulte chargé de la famille est celle qui sera suffisante pour fonder et faire vivre dignement sa famille et en assurer l’avenir. ([3])
AGANZE Byote montre que le chômage gangrène un peu partout dans les familles et surtout les milieux ruraux, les champs ne produisent plus comme au par avant et ils le plongent dans l’instabilité et ils ont des effets négatifs sur la vie familiale notamment sur la santé, sur la vie sociale et sur l’éducation. Dans sa conclusion, il se penche sur les facteurs du chômage qui sont politique, économique, sociale et sécuritaire. ([4])
[1] Rapport fait par le KAF et l’UNICEF
[2] CARITAS, les domestiques de maisons à Idjwi ; enquête réalisée par le Bureau Social rural, St Paul Afrique, RD Congo, Idjwi 2000.
[3] Jean –Paul II, le travail humain , Kinshasa, St Paul 1981, P.93
[4] Aganze Byoto, mémoire inédit sur les éléments ménagers, en 2011. UOB. L2 Science sociale.