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INTRODUCTION

  1. PROBLEMATIQUE

Etant donné que les champs sont pratiqués non seulement en Afrique, mais également dans le reste du monde comme l’Asie, l’Amérique latine, l’Océanie et même une partie d’Occident.

A ce titre, les familles vivent dans les  précarités qui se manifestent au plan Socio –économique. La pauvreté qui ronge l’Afrique ne laisse pas indifférente la RDC.

            L’on assiste en RDC surtout en milieux ruraux comment les jeunes se lancent dans beaucoup de travaux en cherchant une amélioration favorable dans la vie quotidienne.

Depuis les années 2000, la situation agropastorale a commencé à se dégrader et cela a causé une pauvreté chez les paysans jusqu’à ce que leurs familles aient connu un problème sur le plan alimentaire. Par contre le moyen de satisfaire les besoins familiaux manque.

Dans le monde 7 millions des personnes réalisent le travail des domestiques au Brésil et 27% seulement de ces personnes ont un emploi domestique formel. Les travailleurs domestiques présentent 1,2 millions de personnes dont les femmes sont largement majoritaire dans le secteur et 80% sont touchées par la précarité c'est-à-dire elles sont dans des situations qui ne peuvent pas les rassurer de conserver leur emploi. Il montre que plus de 80% de travailleurs domestiques  ne figurent pas dans les registres de la sécurité sociale et n’ont en conséquence pas accès à la protection sociale, à l’assurance chômage en cas de licenciement ou à une couverture médicale en cas d’accident de travail.[1] (NTABOBA B.2012).

Cet auteur dit que toute cette liste des personnes citées ci –haut sont toujours à la recherche de stabilité de leurs ménages du fait que l’homme se nourrit du pain gagné par le travail de ses mains et c’est également une véritable…. Qu’il se nourrit de ce pain en le gagnant à la sueur de son front. Il montre que la peine et la crise que traversent l’homme vu son statut déstabilise la famille. Il préconise qu’en traversant cette crise c’est dans ce cadre qu’il montre que le chômage désoriente les personnes d’où il montre dans son étude que l’enquête faite par l’O.I.T au monde entier environ 52,6 millions de personnes dont 83% des femmes sont employées comme travailleurs domestiques dans la recherche d’une vie favorable dans leurs familles.

Il signale que 23,9% de ces personnes sont exclus de la législation nationale de travail que 45% sont privées du droit hebdomadaire et aux manuels payés et plus du titre de travailleuses ne jouissent d’aucun droit lié à la maternité, les fables rémunérations et l’absence de la législation nationale font du travail domestique une forme d’esclavagisme dans nombreux pays.

Comme le salaire est un noyau qui doit permettre à toute personne de répondre à tous les besoins de sa famille et socialement il a un caractère alimentaire, il constitue la part essentielle dont la périodicité et la régularité assurent la subsistance de la famille compte tenu du revenu apporté à domicile.

Pour CARITAS Rwanda Kigali[2], il démontre qu’en Afrique dans les milieux ruraux, la durée de travaux de champs, le peu de productivité agricole, la carence de terres cultivables et le manque d’autres revenus incitent plusieurs jeunes à quitter leur colline pour se rendre en ville dans l’espoir de trouver un emploi plus rentable. Ce ci a occasionné la présence d’une nouvelle couche appelée communément domestiques de ménage. L’auteur démontre que nombreux de ces personnes sont poussées par leurs amis soit eux –mêmes d’aller pratiquer ce travail dans cette ville de Bukavu grâce aux conditions existentielles.

La perception d’un appui financier suffisant est donc pour le travailleur domestique un besoin vital. Signalons que les besoins dans les familles des domestiques d’origine d’Idjwi sont nombreux et surtout que l’homme est un insatisfait éternel.

L’on constate que les jeunes d’Idjwi affichent une grande importance au travail des domestiques dans la ville de Bukavu. Cette attitude produit deux faits.

  • Sur le plan positif : Nous observons que les domestiques affichent leur salaire dans leurs familles pour satisfaire aux besoins sociaux, des soins de santé, scolariser les enfants, habillement etc…malgré le peu qu’ils gagnent, même ils font de calcul pour gérer leur salaire afin de voir comment répondre aux besoins de leur faille, ne sont pas stable économiquement.
  • Sur le plan négatif : Certaines familles domestiques d’origine d’Idjwi voient leur salaire affecté dans le loisir en payant à leurs amis de boissons, en se payant des bons habits, certains d’entre eux travaillent pour l’ambiance avec leurs amis et ceci pousse certains domestiques à avoir un problème avec leurs familles à avoir un problème avec leurs familles vu ce comportement dépensier qui crée un dysfonctionnement dans leur famille.

Ce cas se fait observer surtout chez les jeunes célibataires qui n’ont pas surtout assez d’expériences, ils sont animés par l’esprit de prestige et d’initiation, vu le milieu dans lequel ils œuvrent oubliant leur avenir.

L’adoption de la convention 189 sur les travailleurs domestiques est symboliquement forte, mais pour que celle –ci entre en vigueur il faut que le gouvernement la ratifient, la transposent dans leur droit national et en fin l’appliquent.

En RDC c’est l’effet majeur de la convention partout dans le monde des travailleurs domestiques se sont constitués en syndicats ont rejoint des centrales déjà établies, pour obliger le gouvernement à se saisir de la question et plus de 20.000 personnes pratiquent le travail de domestiques. ([3])

L’observation de ce constat des domestiques d’origine d’Idjwi œuvrant dans la ville de Bukavu nous ont conduit à investiguer sur ce sujet c'est-à-dire en recherchant les apports financiers des domestiques d’origine d’Idjwi dans leurs familles.

La recherche part d’une question principale et d’une question secondaire.

  • Comment le salaire des domestiques influe –t –il sur les besoins de leurs familles.
  • Quelles sont les stratégies à mettre en place pour améliorer les situations financières des ménages des domestiques de façon durable.

Par rapport aux questions ci –haut formulées, nous émettons les hypothèses suivantes :

  • Le salaire des domestiques d’origine d’Idjwi aurait un impact positif et négatif sur les familles en ce sens qu’il contribuerait non seulement à l’amélioration des conditions socio –économiques, subsidierait aux besoins alimentaires, assurance maladie de frais scolaires, mais aussi apporterait un dysfonctionnement dans leur famille par un comportement dépensier.
  • L’application de la convention relative au travail des domestiques serait une stratégie à mettre en place pour améliorer les conditions socio –économiques à Idjwi.
  1. OBJECTIFS

Les objectifs de ce travail de fin de cycle nous apporte à étudier les objectifs global et spécifique :

  • Objectif global
  • Evaluer l’apport du revenu des domestiques d’Idjwi dans la ville de Bukavu
  • Objectif spécifique.
  • Analyser les conditions de travail des domestiques d’origine d’Idjwi dans la ville de Bukavu.
  1. DELIMITATION SPATIO –TEMPORELLE.

Sur le plan spatial ou géographique, notre étude est menée dans la chefferie Ntambuka en territoire d’Idjwi.

Sur le plan temporel : ce travail couvre une période de 5 ans soit de 2012 à 2016. 2012 se justifie par le fait que nous avons commencé à observer un grand nombre de jeunes domestiques d’idjwi dans la ville de Bukavu en même temps l’amélioration pour certains et la dégradation pour d’autres des conditions socio –économiques de leurs ménages. Cela nous a poussés à investiguer dans ce domaine. C’est l’année au cours de laquelle elle vient à peine de commencé, nous avons systématisé les connaissances sur l’apport de domestiques d’Idjwi qui œuvrent dans la ville de Bukavu.

Pendant ces 5 ans d’observation, nous avons pu recueillir les informations et nous les avons systématisés en 2016.

  1. CHOIX ET INTERET DU TRAVAIL.

Notons que les questions initiales pour une recherchent proviennent des observations du monde réel, des déterminer des questions qui émergent, des idées, des expériences personnelles est même des théories ou écoles.

Parfois de sujets d’étude peuvent provenir des théories existent, et associées avec la recherche de terrain. C’est dans ce sens que François DEPELTEAU ([4]) soutien que le choix d’un sujet est un acte purement subjectif. Il va de soi que ce soi que ce choix se face en fonction de l’expérience passée et de la personnalité du chercheur. Ce choix dépend énormément de l’environnement social dans lequel évolue le chercheur.

            Motiver par notre formation à l’ISDR, nous avons voulu aborder cette étude suite à un constat fait par la présence nombreux jeunes d’Idjwi travaillant comme domestiques dans les familles à Bukavu  et d’autre part des conditions socio –économiques des ménages des domestiques à Idjwi.

            Ce sujet revêt un triple intérêt sur le plan scientifique cette étude nous permet de contribuer aux recherches sur la thématique du travail domestique et son impact sur la vie socio –économique de ménages afin de permettre aux futurs chercheurs dans ce domaine de pouvoir s’y rejeter.

S’agissant de l’intérêt pratique ou social, cette étude va fournir aux acteurs sociaux une orientation dans le cadre de la structuration syndicats de travailleurs des domestiques dans la chefferie Ntambuka pour l’application de la convention sur les travailleurs domestiques pour celle –ci entre en vigueur que le gouvernement la ratifie, transpose dans le droit national et en fin de l’appliquer.

Sur le plan personnel, ce travail nous permettre de l’ajuster nos préjugés sur le travail des domestiques dans la ville de Bukavu.

  1. DIFFICULTES RENCONTREES.

Dans l’élaboration de ce travail, nous sommes heurtées à diverses difficultés. Nous allons ici citer le plus saillants.

  • Le refus et l’on doute de certains domestiques de répondre objectivement à certaines questions, par peur, sans doute, de perdre l’emploi pour des informations estimées être de secrets professionnels.
  • La quasi –absence dans le milieu des travaux scientifiques traitement de façon particulière de notre sujet.

Cependant, pour éviter que ces difficultés n’affectent considérablement nos résultats que nous avons visés de beaucoup de tacts.

Pour un travail de fin de cycle, le travail n’était pas aisé. Nous avons fait le tour à Idjwi dans différents villages, des groupements de la chefferie Ntambuka par la stratégie de porter à porte pendant pratiquement un mois pour pouvoir identifier les ménages employant les domestiques ici en ville de Bukavu. Cette stratégie nous a permis de revenir à plusieurs reprises chez les mêmes enquêtes en vues de les convaincre du seul caractère scientifique de notre recherche. Et avec de mainte et reprise qu’on faire sur terrain nous amènera d’autre difficulté oubliées. 

  1. SUBDIVISION DU TRAVAIL.

Outre l’introduction et la conclusion générale de ce présent travail porte sur 4 chapitres à savoir.

  • Le premier présente la revue de la littérature où nous passerons en revu les auteurs qui nous ont précédés et qui ont écrit sur ce sujet ;
  • Le deuxième se consacre à la méthodologie du travail ou nous passerons en revu la présentation du milieu, l’approche méthodologique et les matériels utilisés lors de la recherche et la procédure de la collecte des données ;
  • Le troisième aborde la présentation des résultats en tenant compte de l’objectif global et spécifique ;
  • Le quatrième s’articulera sur la présentation d’un projet de développement dans le cadre de chercher les voies et moyens pour améliorer le travail des domestiques d’Idjwi œuvrant à Bukavu.

[1] Ntaboba Bulumba, de la protection des travailleurs domestiques en droit congolais, mémoire UOB, inédit, Droit privé 2012.

[2] CARITAS RWANDA, les domestiques à Kigali.

[3] Rapport annuel de l’Institut national des statistiques 2014.

[4] François DEPELTEAU, la démarche d’une recherche en sciences sociales Québec,  Pul 2000 P.11.

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