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INTRODUCTION

0.1. Problématique

L’informatique étant une science de traitement rationnel et automatique de l’information, comme le définît le dictionnaire Larousse ; l’informatique est considérée comme un support de connaissance dans différents domaines de la science. Elle  met à la disposition de l’homme des grandes capacités de stockage de l’information. Face à ses dispositifs de distribution, l’homme est appelé à organiser sa vie en mettant au point différentes sortes applications ou logiciel de gestion.  

Pour mener une analyse sur la distribution des produits finis, nous retenons que la distribution des produits finis comprend l’ensemble des activités réalisées par le fabricant avec ou sans le concours d’autres institutions, à partir du moment où les produits sont finis et attendent d’être écoulés jusqu’(au moment) où ils sont en possession du consommateur final et prêts à être consommés, au lieu, au moment, sous les formes et dans les quantités correspondant aux besoins des utilisateurs. Ainsi, la distribution repose sur une série d’opérations réalisées par le fabricant ou d’autres acteurs afin d’acheminer un produit vers son consommateur [CREDOC]

Les opérations classiques de la distribution sont les achats, le transport, le stockage, la mise à disposition, la présentation et la vente de produits. Elles sont complétées par des services annexes tels que la livraison au client, le service après-vente, le crédit, les conseils divers d’ordre commercial et technique de façon usuelle. On considère que la distribution repose sur deux grandes catégories de fonctions : les fonctions matérielles ou logistiques et les fonctions commerciales. 

Les fonctions matérielles et les fonctions commerciales constituent l’ossature de la distribution intangible, elles doivent être assurées pour que la distribution remplisse correctement son rôle, à savoir la mise en relation de la production avec la consommation ainsi que l’augmentation de l’offre par la stimulation de la demande.

Au-delà des différentes fonctions, nous précisons que la distribution doit se définir comme l’ensemble des relations constitutives des structures économiques globales. Ces relations peuvent être classées en trois flux principaux : les flux physiques, vers l’aval ; les flux d’informations, d’amont en aval et réciproquement et les flux financiers vers l’amont.  

Pour le cas des entreprises industrielles, il est évident qu’actuellement les produits sont mal gérés, par contre le taux de bénéfice pour elle diminue ce qui provoque un mauvais paiement de salariés, or si les salariés sont mal payés on devra s’attendre à une mauvaise gestion [CREDOC] 

Le moyen le plus simple de lutter contre ce problème consiste à faire une gestion automatisée des produits pour permettre une transparence, il faut signaler aujourd’hui que la gestion automatisée connait un développement remarquable étant donné que le produit fini dans une entreprise constitue un facteur vital pour sa survie.

Pour approfondir et compléter les résultats de cette recherche, nous proposons de rassembler les questions soulevées par ce travail au sein des deux thèmes d’études suivants. D’une part, l’évolution de la distribution de produits finis vers des canaux plus coopératifs, au sein desquels les producteurs de la bière cherchent à enrichir la proposition de valeur faite à leurs partenaires, d’autre part, le mouvement de consolidation économique qui alimente les

performances de rentabilité sectorielle s’interroge sur le rôle de certaines catégories d’acteurs dans le fonctionnement du canal de distribution des produits finis (les groupements et les réseaux d’indépendants, les filiales commerciales des entreprises industrielles, etc.).

Ces résultats s’expliquent notamment par le rôle essentiel joué par ces entreprises dans le fonctionnement des marchés, le vendeur constitue souvent un intermédiaire incontournable entre, d’une part, les fabricants industriels et commerciales et, d’autre part, les acheteurs professionnels et les distributeurs de détail. Le commerce de la bière joue un rôle essentiel de régulation des échanges marchands entre des acteurs qui ont des besoins quantitativement opposés: les industriels produisent et vendent en grande quantités. Les stocks des distributeurs constituent des points de regroupement au bon fonctionnement des marchés. Ainsi, pour nous les chercheurs, le commerce de la bière tire sa justification de la déconnexion informatique, spatiale et temporelle entre la production et la consommation, à partir de la révolution industrielle, ce qui implique une multiplication des relais de stockage. 

Ainsi, pour répondre à nos préoccupations, les questions ci-après s’avèrent indispensables :

  • Comment faire pour avoir une bonne distribution des produits finis dans une entreprise industrielle ?
  • Quel serait l’importance d’une gestion automatisée d’un produit fini dans une entreprise industrielle ?

0.2. Hypothèses

Toute recherche scientifique implique l’existence d’une hypothèse qui est une série de réponses provisoires au regard de nos questions soulevées dans la problématique. Toute hypothèse a pour objectif, face aux questions soulevées dans la problématique. Il est à signaler que pour faire une bonne distribution des produits finis dans une entreprise industrielle il faut :

  • y implanter un outil logiciel capable de gérer ceux-ci et
  • l’importance d’une gestion automatisée d’un produit fini est d’assurer une bonne transparence dans la gestion des produits finis dans une entreprise industrielle.
    • Etat de la question

Nous ne sommes pas le premier ni le dernier à traiter un pareil sujet, c’est pourquoi nous sommes arrivés à interroger certains travaux de fin de cycle notamment celui traité au cours de l’année 2002-2003 qui a comme sujet le « Mode de gestion des transporteurs privés au sein de la Bralima » et l’autre traité au cours de l’année 2004-2005 avec comme sujet « Gestion automatisée de suivi de distribution des boisons » et L’entité est informatisée mais le système d’information étudié est lourd et couteux. La mise à jour est difficile car il faudrait toujours acheter la matière, traité cette matière pour qu’elle devienne un produit fini, le stocké et attendre sa livraison. Cela met beaucoup de temps et aussi il faut toujours des nouvelles formations pour la nouvelle version à tous les agents, cela retarde en grande partie le travail.

C’est ainsi que nous avons étudié le système et nous  nous sommes demandé s’il n’y aurait pas une autre manière de faire pallier à ces difficultés.     

  • Méthodologies et techniques

0.4.1.  Méthodes

                    La méthode est une démarche organisée et rationnelle de l’esprit pour arriver à un certain résultat [KAS2009]. Comme toute science procède par une méthode, dans notre travail nous avons utilisé les méthodes suivantes :

  • Méthode analytique

L’apprentissage de la lecture est un sujet qui a intéressé les nombreux pédagogues. Il est un des apprentissages essentiels de l’école primaire avec l’écriture et les mathématiques, et le premier but de la scolarité obligatoire.

  • Méthode Merise

Est une méthode de modélisation dans la réalisation des applications informatique ; la méthode MERISE se définit comme Méthode d’Etude de Réalisation Informatique par Sous Ensemble. Elle nous permet de conceptualiser une base de données, d’où il s’agit de mettre en évidence trois niveaux de réflexion à savoir :                         

  • Le niveau conceptuel
  • Le niveau organisationnel
  • Le niveau opérationnel

Le niveau conceptuel correspond à la définition des finalités de l’entreprise en expliquant sa raison d’être. Ce niveau traduit les objectifs et les contraintes qui pèsent sur l’entreprise , L’informatique doit les intégrer sans remise en cause. Ces finalités constituent généralement le niveau le plus stable. On y trouvera par exemple les règles de gestion du personnel, de tenue de la comptabilité ou de livraison des produits finis. 

Le niveau organisationnel permet de définir l’organisation qu’il est souhaitable de mettre en place dans l’entreprise pour atteindre les objectifs visés. On parle alors de choix d’organisation, pour lesquels la marge de manœuvre est plus importante. Ce niveau précise les postes de travail, la chronologie des opérations, les choix d’automatisation, tout en intégrant les contraintes éventuelles. 

Le niveau technique intègre les moyens techniques nécessaires au projet. Ils s’expriment en termes de matériels ou de logiciels et sont (par suite des progrès technologiques) les plus sujets à changement. [KAS 2009]

0.4.2.  Techniques

Une technique est un procédé ou ensemble des procédés mis en œuvre pour obtenir un résultat déterminé. (Dans un domaine particulier). [KAS 2009]

        Dans la collecte des informations, il s’avère important d’utiliser certaines techniques de recherche pour avoir accès à des données fiables. Il est réel que tout chercheur scientifique devra se munir des différentes techniques qui lui serviront d’outils pour la collecte et le traitement des informations qu’il aura à rassembler. Les techniques auxquelles nous avons fait recours sont les suivantes :

  • Technique documentaire: elle nous a permis de consulter plusieurs documents utilisés dans le service de gestion de transport. Et nous aurons à consulter certains documents et ouvrages ayant le rapport avec la société BRALIMA dans le but d’enrichir notre connaissance.
  • Technique d’entretien: elle nous a permis de s’entretenir avec les personnes travaillant au sein de ce service et avec les transporteurs privés en vue de comprendre le fonctionnement de différentes tâches.
  • Technique d’Observation directe : C’est la technique de premier ordre dans les recherches méthodologiques qui nous a permis d’entrer en contact avec le milieu d’étude afin de recueillir les données nécessaires à l’enquête.
    • Choix et intérêt du sujet

L’étude a été menée au sein de la Bralima/Bukavu, dans le but de mettre au point une application qui pourrait simuler la gestion automatisée de distribution des produits finis dans une entreprise de production, de commercialisation et des opérations qui y sont effectuées.

Nous avons choisi ce sujet et l’orienté dans une usine de la place, étant donné que nous étions inspiré de la manière dont elle gère la production et nous étions aussi fasciné par la manière dont les informations circulent dans le domaine étudié et le système d’information de gestion à la Bralima.   

  • Objectifs du travail
    • Objectif général

L’objectif de notre sujet est d’apporter une bonne transparence dans la gestion des produits finis dans une entreprise industrielle comme celle de la BRALIMA et se familiariser à l’outil logiciel de traitement des données y rencontrés.

Aussi, permettre à d’autres chercheurs qui veulent se lancer dans cette étude, d’avoir une idée partielle sur l’entreprise en question ce qui peut constituer un objet de recherche pour les chercheurs qui viennent après nous.

Et pour cela, nous pouvons dire que notre travail s’est assigné comme objectif principal, créer un logiciel capable de faire une gestion automatisée des produits finis dans la BRALIMA.

  • Objectif spécifiques Comme objectifs spécifiques :
  • Assurer une bonne transparence des produits finis ;
  • Comprendre le fonctionnement de l’entreprise ;
  • Avoir une bonne connaissance approfondie en logiciel de gestion ; - Comprendre le ‘’gestion automatisée’’.

0.7. Délimitation du sujet 

Le système, qui est la Bralima/Bukavu est vaste. Nous avons délimité notre  domaine d’étude face aux différents domaines de gestion qui y existent, entre autre :

  • Domaine gestion du personnel ; - Domaine gestion de stock ;
  • Domaine gestion commerciale ;
  • Domaine gestion production ;
  • Domaine gestion de distribution ;
  • Domaine gestion administration ;
  • Domaine gestion comptable ;

Quant à nous, nous avons choisi « la gestion automatisée de la distribution des produits finis » dont les opérations nous ont semblé nécessaires, et nous travaillons sur un temps allant de 2014 à 2015 et prendra toute notre année académique.   

0.8. Difficultés rencontrées

Les difficultés sont énormes mais nous nous permettons de citer entre autres :

  • L’accès difficile à des documents appropriés à notre sujet de recherche ; - Insuffisance des moyens financiers pour faire un travail de qualité. 

0.9. Subdivision du travail 

Notre travail intitulé « gestion automatisée des produits finis » est subdivisé en trois grands chapitres hormis l’introduction et la conclusion générale :

  • Le premier chapitre est la présentation de l’institution qui parlera des généralités sur le milieu d’étude
  • Le deuxième chapitre est la modélisation qui est une représentation simplifiée d’une réalité.
  • Le troisième chapitre est la présentation du logiciel qui servira des modèles des documents utilisés à la Bralima pour l’enregistrement des informations sur la distribution des boissons de la Bralima aux dépôts relais.

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