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INTRODUCTION

Depuis que l’homme pratique l’agriculture pour subvenir à ses besoins, il vise  l’augmentation du rendement. Ainsi il est établi qu’à toute récolte  correspond des exportations du sol  impliquant alors une baisse  du rendement (MAGENI, 1997).

L’insécurité alimentaire qui caractérise la majorité des pays africains constitue un sujet qui préoccupe  au plus haut niveau les chercheurs et les scientifiques (DUPRIEZ 1987).

Un des problèmes cruciaux en agriculture plus particulièrement en agriculture tropicale où les sols sont réputés déficitaires en éléments minéraux  essentiels, est donc la recherche de la restauration et de maintien de la fertilité du sol.

Parmi les problèmes que pose la fertilisation, celui  lié au  dosage de la quantité d’engrais figurerait parmi les plus importants pour des raisons économiques évidentes à la fois pour les producteurs d’engrais et pour l’utilisateur. Fractionner la distribution des engrais est donc une façon de diminuer les risques d’une mauvaise efficacité de l’engrais. C’est aussi s’adapter aux besoins des plantes, ceux-ci changent au cours de la saison exactement comme les besoins en eau et en lumière. (DUPRIEZ et DELEENER, 1983).

Par conséquent, la période d’apport des engrais et les quantités nécessaires doivent être choisis de telle sorte que le maximum d’éléments soit utilisé par la plante. Pour assurer  une efficacité  optimales des engrais, on doit rapprocher, dans la mesure du possible, l’application des éléments nutritifs du moment où la culture en a besoin. Ceci est important pour les éléments mobiles tels que l’azote qui est facilement lessivé s’il n’est pas prélevé par les plantes dans le meilleur (IFDC 2010).

Le maïs revêt d’une importance capitale dans l’alimentation de la population congolaises et du Sud-Kivu en particulier où il présente la troisième culture vivrière après le manioc et le plantain (Walangululu, 2008) citer par (Bahati, 2008). Malheureusement, avec un rendement  de 0.9 t /ha dans la province du sud Kivu (IPAPEL, 2006),

Parmi les raisons de la faible production du maïs en Afrique en général et dans notre province du Sud-Kivu en particulier, il y a la pauvreté des sols en nutriments nécessaire, les matériels de propagation non améliorés, la lutte phytosanitaire inexistante, les méthodes culturales inadéquates, avec comme conséquence une production agricole très souvent insuffisante aux besoins de la population.

 On suppose que l’apport de l’urée par fractionnement favoriserait au maïs d’exprimer sa production potentielle dans les conditions des sols de Kavumu.

Notre travail s’inspire l’objectif d’essayer le fractionnement de l’urée sur la croissance et la production du maïs dans les conditions édapho-climatique de  la ferme de l’UCB à Kavumu  et vise spécifiquement le but de mettre à la disposition  des paysans une fraction de l’urée qui donne mieux sur le maïs et qui favorise une production suffisante.

Hormis cette brève introduction, ce travail comprend trois grandes parties à savoir : la revue de la littérature qui donne les généralités sur la fertilisation  et les généralités sur les mais ; l’expérimentation qui décrit  le milieu d’étude, les matériels et la méthode utilisée ; la dernière partie est la présentation, l’interprétation ainsi que la discutions des résultats. Ces trois grandes parties sont suivies d’une courte conclusion et des recommandations.

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