L’essaie fut conduit sur le site expérimentale de la ferme de l’UCB à KAVUMU dans le territoire de KABARE province du Sud-Kivu en RDC.
Ce site se trouve à environ 33km de la ville de BUKAVU-GOMA et environ 6km de la dite route à une altitude de 1640N une longitude de 280 49’ Est et une latitude de 2 018 ‘ Sud (Sabukiza1998).Le site était dominé par le digitaria vestida mais on pouvait y observer aussi le bidens pilosa.
Kavumu se trouve dans la zone climatique de type QW3.Selon la classification de KOPPEN. Cette zone climatique se caractérise par une température moyenne d’urne du mois le plus froid ne dépassant pas 180C une longue saison des pluies qui va de mi-septembre la fin du mois de mais avec une petite saison sèche au cour du moi de février et une autre saison sèche allant de juin a Aout .L’humidité relative est d’une valeur de 80.5 pourcent .Les précipitations annuelle minimales atteignent 1000mm et les maximales 1700mm (Sabukiza1998).
Tableau4 : données climatiques observées pendant la période de l’essai (octobre2013-février 2014)
Source : station météorologique de CRSN Lwiro 2013
Mois |
Sept. |
Oct. |
Nov. |
Déc. |
Janv. |
Fév. |
Jours de pluies |
19 |
11 |
17 |
24 |
16 |
18 |
Quantité en mm |
108,4 |
88,2 |
117,8 |
111,8 |
155,4 |
93,8 |
Les résultats du tableau 4 reprennent les quantités des pluies pendant la saison culturale coïncidant au mois de septembre 2013 avec 108,4 mm des pluies en 19 jours, suivis de ceux d’octobre 2013 avec 88,2 dans 11 jours et novembre 2013 avec117,8m de pluies en 17 jours, décembre 2013 avec 111,8 de pluies en 24 jours, janvier 2014 avec 155,4 mm des de pluies en 16 jours et enfin le mois de février 2014 qui était celui de récolte avec 93,8 mm en 18 jours.
Les résultats d’analyse du sol de notre terrain expérimental sont présentés dans le tableau 5 présente quelques caractéristiques chimiques du site expérimental
Tableau 5 : Caractéristiques chimiques du site expérimental
No. echantillon |
pH H2O |
pH Kcl |
% C |
% N |
P mg.kg-1 |
Complexe Adsorbant (cmole(+). kg-1) |
% Al sat. |
||||
Ca++ |
Mg++ |
K+ |
Al+++ |
H+ |
|||||||
1 |
4.97 |
4.00 |
3.76 |
0.27 |
4.1 |
6.8 |
0.7 |
0.07 |
1.68 |
0.72 |
18.3 |
2 |
5.26 |
4.30 |
0.92 |
0.12 |
5.8 |
4.0 |
2.2 |
0.12 |
1.8 |
0.44 |
22.5 |
moyenne |
5,115 |
4,15 |
2,34 |
0,195 |
4,95 |
5,4 |
1,45 |
0,095 |
1,74 |
0,58 |
20,4 |
Source laboratoire du sol de l’INERA, cité par Lunze 2013
Au regard de ce tableau nous remarquons que le sol est acide, mais le PH est défavorable à la culture de céréales qui exige le PH de 6 à 7, (Westphal et al, 1985). Le carbone organique est à une teneur modérée. L’azote total est à la limite du niveau critique, donc il n’est pas en quantité suffisante ; le taux de potassium de 0.62% est supérieur à 0.2% considéré comme critique. Les autres cations échangeables sont à une teneur moyennement élevée (BIRALI, 2001). Les sols de Kabare sont d’origine volcanique. Étant donné que dans la pratique de gestion de la fertilité de leurs champs, les agriculteurs font très peu usage des amendements organiques et d’engrais minéraux, certains éléments nutritifs comme le potassium risquent de devenir des éléments limitant la production agricole à cause de leur teneur moyenne dans les sols, tendant vers la limite inférieure (Mulumuna, 2011).
Le matériel végétal utilisé, le maïs (zea mays), a été acheté au près de multiplicateurs indépendants, chercheurs a l’institut nationale pour l’étude et Recherche Agronomique de Mulungu. Il s’agit de la variété ECAVEL1.
La description de cette variété est reprise dans le tableau 6
Tableau 6: caractéristiques de la variété ECAVEL1
Origine |
Caractéristiques |
Caractéristiques |
Resistances aux maladies et ravageurs |
Morphologiques |
Agronomiques |
||
· Centre de CIMMYT Kenya |
· 1m de hauteur à l’insertion de l’épi ; |
· 90 à 110 jours de cycle cultural |
· Resistance à la maladie des bandes |
· 50% de la floraison male à 57 jours ; |
· 2 à 3 tonnes par hectare |
· Sensible à l’helminthosporiose |
|
· 50% de la floraison femelle à 59 jours |
· 800 à 1300m d’altitude |
· Sensible aux chenilles foreuses des tiges |
|
· Pois de 1000 grains : 300 à 320g ; |
|||
· Compacité de grain : semis dentée ; |
|||
· Couleur du grain : blanc cassé |
|||
Source : INERA-MULUNGU, 2013 |
La méthodologie que nous avons utilisée était basée sur des expériences sur terrain.
Le plan expérimental qu’on a utilisé était celui des blocs complètement aléatoire. L’essai à comporter 6 répétitions et chaque répétition était constitué de 4 parcelles de 1m×3m soit 3m2 pour chacune et distante des unes et des autres de 50cm. Entre les blocs il y avait une distance de 1m d’allée. La surface totale de ce dispositif était de 14m×12m. Soit 168m2 de surface. Notre dispositif était comme suit :
Figure 1 : dispositif expérimental
|
B1 1m B1
B2
B3
B4
B5 12m
|
||||||||
B6
14m
T0 témoins parcelle traité avec 0kg d’urée
T1 traitement avec un seul apport d’urée c.à.d. 1 /1 par apport soit au semis
T2 traitement avec deux apports d’urée c.à.d. 1 /2 par apport soit au semis et a la quatrième après semis
T3 traitement avec trois apports d’urée c.à.d. 1/3 par apport soit au semis, a la quatrième et
L’essai présentait ci-haut comportait 4 traitements repartis en blocs complètement aléatoires.
Tableau 7 : représentation de doses apportées en (gramme)
semis |
Levée |
croissance |
|
T0. |
0 |
0 |
0 |
T1 |
10 |
10 |
10 |
T2 |
15 |
15 |
0 |
T3 |
30 |
0 |
0 |
Il est certain que le labour, par son effet sur la porosité des sols et sur le couvert végétal, modifie, dans un sens favorable l’activité microbiologiques, l’aération, la température, et les caractéristiques hydriques de ces sols. Cela est particulièrement vrai en début de la saison de pluies, au moment ou les populations microbiennes connaissent un développement véritablement explosif, après la longue pause de saison sèche (Dommergues et al. cités par Maba, 2007)
L’urée a été utilisée comme fertilisant par fractionnement.
Le fractionnement intéresse les éléments très mobiles tels que l’azote. Il permet de minimiser les pertes par lessivage, permet en outre de fournir les élément nutritifs au moment ou la plante en a besoin (IFDC, 2010b).
La fertilisation s’est fait trois fois: lors du semis, deux semaines après semis et quatre semaines après semis :
Le conditionnement pour fractionner s’est effectuer dans le laboratoire de la faculté de sciences agronomiques de l’université catholique de Bukavu a karhale.
Le semis est intervenu en date 22 octobre 2013. En ligne à une profondeur de 5cm aux écartements de 75cm×35cm avec 2 grains par poquet.
Le sarclage était effectué chaque fois que c’était nécessaire pour permettre à la culture de se développer dans des bonnes conditions et le buttage a été fait 6 semaines après semis
La récolte a été effectuée manuellement le 25 février 2014, soit environ 5 mois après semis.
Il s’agit des paramètres végétatifs et des composantes de rendement.
III.4.1 paramètre végétatif observé
Les plants levés ont été obtenus par comptage deux semaines après semis soit le 05novembre 2014.
Les nombres de feuilles par plant a été obtenu par comptage de feuilles sur un échantillon de 8 plants choisis au hasard chaque après deux semaines. Ainsi, c’est le nombre moyen des feuilles par plant qui a été reporté.
Le diamètre au collet était mesuré à l’aide d’un pied à coulisse sur un échantillon de 8plants par parcelle choisis au hasard.
La hauteur des plants a été mesurée à partir du niveau de sol jusqu’au niveau des panicules, à l’aide d’un décamètre, la valeur moyenne des mesures des 8 plants échantillonnés choisis au hasard.
Ce paramètre a été mesuré chaque deux semaine. La longueur en cm et la largeur en cm des feuilles étaient multipliées par un coefficient de 0,7 conformément à la recommandation.
III.4.2 paramètre de rendement
Les épis ont été comptés sur 8plants au niveau du champ après la récolte
Le rendement en grain de maïs par parcelle puis extrapolé à l’hectare, à été calcule à l’aide de la formule suivante :
Rendement = Poids de grains par parcelle utile X Nombre de plant X 1ha/ surface de la parcelle utile
Il a été déterminé à l’aide d’une balance de précision.
Les grains ont été minutieusement comptés après égrainage des épis.
Les rangés ont été comptés à la main après séchage d’épis.
Toutes ces observations ont été menées sur 8 plants
Les fiches de prélèvement des données ont été encodées dans un classeur Excel au préalable pour permettre leur dépouillement.
Les résultats ainsi obtenus ont été analysés par le logiciel GEN STAT. L’analyse de la variance a été réalisée à un critère de classification. L’analyse de la variance à un critère de classification a permis de déceler les différences pouvant exister entre les variantes étudiées. Le test de Duncan a servi pour la comparaison des moyennes lorsque, pour un paramètre donné, la différence s’est avérée significative entre les différentes variantes, également à leur groupement selon les égalités statistiques. L’interprétation des résultats a été réalisée après classement des moyennes par le test de Duncan.