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INTRODUCTION

O.1 PROBLEMATIQUE

Le seul réservoir des salmonelles responsables de la fièvre typhoïde et paratyphoïde étant l’homme, la contamination se fait obligatoirement par ingestion d’eau ou d’aliments souillés par des matières fécales d’origine humaine.

Les pays les plus touchés sont ceux où l’hygiène est précaire, comme : (Asie, Afrique, Amérique latine) mais des contaminations épisodiques apparaissent aussi dans les pays industrialisés.[1]

Il y a plus de 70 millions de cas récences chaque année et plus 200.000 morts. La  contamination se fait aussi par ingestion des aliments souillés par les selles d’un homme infecté, malade ou porteur sain.[2]

D’après l’organisation mondiale de la santé(OMS), cette maladie touché 16 à 33 millions de personnes dans le monde avec plus de 200.000 morts annuellement. Quasiment absente dans le pays développés, la prévalence de la fièvre est importante dans les pays en voie de développement, notamment en Asie du sud, et en Afrique du sub-saharienne.[3]

En Afrique, le nombre de cas de la FT est de 4.375.000 cas qui est réparti comme suit par l’organisation de la santé.

Dans les pays industrialisés comme  les Etats-Unis, l’Australie, le canada, l’Europe de l’ouest et le Japon, l’incidence est faible du fait du progrès de l’hygiène et amélioration des conditions d’approvisionnement en eau potable, mais contractent cette malade lors d’un voyage à l’étranger, 500 cas environ sont observés chaque année.

En France, la fièvre typhoïde est une maladie listée parmi les maladies infectieuses à déclaration obligatoire. Dans les pays en voie de développement, la FT reste une situation perturbante. 6148 cas de fièvre  typhoïde ont été enregistrés au Liban et la tranche d’âge la plus touché se situe entre 20-39 ans ; suivie par la tranche de 10-19 ans. Cette étude signifie que la typhoïde reste endémique dans les pays et présente toujours un risque de survenue d’épisodes d’épidémies particulièrement en milieu rural.[4]

Au Congo Brazzaville, entre janvier et décembre 2002, dans les dossiers des hospitalisés dans le service de médecine de la ville, 5 cas ont été colligés intéressant 266 hommes (78,9%) ont été les plus touchés. L’évolution a été marquée par 12 décès.

Au Maroc, 4570 cas de le FT ont été récencé en 1989 contre 3600 cas déclarés en 1990.

En effet, la progression des souches et l’évolution vers le stade de porteur chronique et l’apparition des nouvelles molécules ont stimulé la recherche de nouveaux protocoles thérapeutiques.[5]

En République Démocratique du Congo, l’épidémie de le FT qui s’est passée en Décembre 2001 à Kikwit, ville de Bandundu a causé plusieurs victimes, selon le ministre de la santé Congolais de cette année-là. Il avait fait remarquer qu’auparavant ces épidémies duraient plus de 5 à 6 mois, aujourd’hui, ces épidémies font plus de 6 semaines.[6]

La statistique de la RDC a montré que par semaine 10 décès se font enregistré pendant l’année 2011 ;

A Kinshasa, 21 personnes sont décédées sur 1.424 cas de la FT enregistrés dans 46 semaines à Kikwit, dans la province de Bandundu au sud-ouest de la RDC a déclaré un certain samedi à la presse, le médecin du district sanitaire de Kikwit ANICET KIPASA pour le Dr KIPASA, on a enregistré dans la même période, 71 cas de complication, telles que les perforations intestinales et cholécystites.[7]

Au Sud-Kivu, les statistiques  de l’année 2013 au niveau de l’inspection provinciale de la santé(IPS) ont relevé 1330 cas dont 29 décès parmi ces cas. La situation demeure alarmante. Nous avons des sérieux problèmes pour la mobilisation sociale et la surveillance épidémiologique a affirmé le Dr KIPASA, avant d’indiquer qu’à côté du traitement, il faut aussi la prévention pour que la maladie ne se propage pas à travers la province.[8]

Ainsi, nous nous sommes posé les questions suivantes :

Comment se fait la prise en charge de la fièvre typhoïde au centre de santé MAENDELEO de CIMPUNDA ? Son traitement est-il efficace ?quelle est la tranche d’âge et le sexe les plus touchés ?

0.2.   OBJECTIFS DE RECHERCHE

0.2.1. Objectif général

Contribuer à l’amélioration ou à la prise en charge et à la réduction des cas de F.T dans notre milieu d’étude.

0.2.2. Objectifs spécifiques

  • Déterminer les causes principales des cas de FT dans notre milieu d’étude ;
  • Evaluer le niveau de connaissance du personnel soignant sur la prise en charge des cas FT ;
  • Déterminer la fréquence des cas de FT par rapport à l’âge et au sexe

0.3 HYPOTHESE DE LA RECHERCHE

La fréquence de cas de F.T. serait plus élevée chez les femmes que chez les hommes ; tout âge serait concerné et serait liés à la mauvaise qualité de la prise en charge.

0.4. DELIMITATION DU SUJET

Notre sujet vise essentiellement l’évaluation de la prise en charge des malades souffrant de fièvre typhoïde au Centre de Santé MAENDELEO DE CIMPUNDA. Il s’étend sur une période allant de 2013-2014.

[1] Http// : www.santé.gouv

[2] www.allafrica.com

[3] Op.cit.

4 www.santé.gouv.

 

[5] Http// : www.santé.gouv

[6] Idem

[7] Idem

[8] Http// : www Radio Okapi/Bandundu/

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