Selon l’ONU, la population mondiale augmente de 2,4 milliards d’ici 2050 passant de 6,7 à 9,2 milliards. Cependant si le taux actuel de fécondité se maintient, la population mondiale augmente de 5 milliards.
Entre 13 et 15 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans et les femmes meurent (décès maternel) chaque année. Si tous les enfants naissaient à l’intervalle d’au moins de plus de 2 ans d’espace inter génésique, 3 à 4 millions de décès seraient évités chez les enfants et femmes en âge de procréation (ONU, 2006, p.18).
Les programmes de planification familiale aident des femmes du monde entier à éviter 40 millions des grossesses non désirées, donc des nombreuses femmes sont épargnées à ces dangers liés à des grossesses à haut risque donc le nombre de mortalité maternelle pourrait chuter d’un quart.
La planification de tous les couples pourrait contribuer à ralentir sensiblement la croissance démographique et de porter solution à des conditions socio-sanitaires de la famille.
L’ignorance des nombreux couples sur la nécessité de planifier les naissances est l’objet du beaucoup favorisent tous les risques pour les mères et pour les enfants. Chez les nourrissons, il résulte de la faible résistance aux infections communes dues à une immunité insuffisante. (OMS, 2007, p.8, situation des enfants dans le monde).
Dans le monde, les hommes ont un rôle à toutes les étapes de la reproduction comme partenaire de la reproduction, mais aussi comme détenteur d’une large part du pouvoir de la prise de décision au sein de la sphère conjugale et familiale, comme détenteur du pouvoir politique et économique dans le monde. Et pourtant, depuis longtemps ils ont largement exclu de l’analyse scientifique traditionnelle de la planification familiale axée sur les femmes.
Depuis 1990, des études portant sur les attitudes et comportements des hommes face à la planification familiale ont été menées dans les pays en voie de développement particulièrement en Afrique Sub-saharienne et font état d’une connaissance satisfaisante des hommes au Sénégal sur les attitudes et pratiques des hommes en matière de la planification familiale affirme qu’au moins 74 % des hommes connaissent une méthode contraceptive moderne mais 10,9 % d’entre eux ayant plus de 6 enfants ont exprimés le souhait d’en avoir plus. http://wwwmémoireonlinecom04/10/3313/ m :la perception de régulation de naissance par les hommes en République Démocratique du Congo, consulté le 26 juillet 2015.
Au Rwanda, la prévalence contraceptive est de 32 % en milieu urbain, 15 % en milieu rural, 36 % à Kigali. Le nombre idéal d’enfant d’enfants est de 4, est de 5 %.
En RDC, la prévalence contraceptive est estimée à 4 % au niveau national, 8% à Kinshasa et 2 % dans notre province du Sud-Kivu. SNIS SSP 2012
D’une part, certains programmes de planification familiale ont exclus les hommes car ils pensent que ces derniers ne sont pas concernés par les services de planification familiale d’autre part, on se pose quelques questions entre autre :
- « comment les hommes de l’aire de santé de CBCA/Nyamugo perçoivent-ils la régulation de naissance ? »
- « Pourquoi les services de planification familiale ne réussissent à la participation des hommes ? »
Dans notre vie quotidienne et surtout pendant la période de notre stage, nous n’avons constaté qu’un grand nombre d’hommes ne fréquentant pas le service de la planification familiale. C’est pourquoi nous avons choisi le sujet qui concerne la perception de la régulation de la naissance par les hommes tout en relevant les obstacles et des pratiques qui pouvaient être à l’origine de la non-participation active des hommes dans l’aire de santé de CBCA/Nyamugo au service de planification familiale.
La présente étude va contribuer à la sensibilisation et motivation des hommes à la régulation de naissances.
Ce travail sera un outil pour d’autres chercheurs qui approfondiront notre sujet et les résultats de cette étude également aider quiconque s’intéressera à la recherche dans le même domaine ou connexe.
La régulation de naissance relève d’une grande importance pour la société et la famille.
Les hommes de l’aire de santé de CBCA/Nyamugo ne fréquentent pas le service de planification familiale et cette situation serait liée à:
- Un faible niveau de connaissance des hommes en matière de planification familiale,
- Des croyances religieuses défavorables aux méthodes contraceptives et
- Des attitudes socioculturelles négatives des hommes en cette matière.
Contribuer à l’amélioration de la participation des hommes aux activités de la régulation de naissance dans l’aire de santé de CBCA/Nyamugo.
Pour vérifier nos hypothèses nous nous sommes fixés les objectifs spécifiques ci-après :
Hormis l’introduction et la conclusion générale et quelques suggestions, notre travail est subdivisé en trois chapitres à savoir :
Chapitre I : Description du milieu,
Chapitre II : Généralités sur la planification familiale,
Chapitre III : Investigations sur terrain.
Le présent travail est délimité dans le temps et dans l’espace :
Dans l’espace : La présente étude est menée dans l’aire de santé de CBCA/Nyamugo.
Dans le temps :Notre étude s’étend sur une période allant du 06 juin au 06 septembre 2015 soit une période de trois mois correspondant à la durée de notre stage de professionnalisation.