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CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE

a. PROBLEMATIQUE

Une  grossesse à haut risque est une grossesse qui entraine un risque élève, soit pour la mère, soit pour le fœtus ; vital ou non pouvant se manifester pendant la grossesse ou au cours de l’accouchement : Les causes des grossesses a haut risque sont nombreuses et variées telles que les primipares très jeunes ou âgées, des grandes multipares, des femmes petites a bassins étroits ou vicies, des femmes atteintes de diabète, d’anémie, de toxémie gravidique, de cardiopathie, de néphropathie etc.(1)                       

De toutes les statistiques réalisées par l’OMS celle de la mortalité maternelle offre les écarts les plus importants entre les pays développés et en voie de développement. C’est aux cours de la CPN qu’on découvre les grossesses à risque. Une bonne CPN protège la vie et la sante de la mère et de son enfant. La diminution de la mortalité maternelle et infantile améliore la sante des mères et leurs enfants  à naitre grâce à la surveillance de la grossesse et de l’accouchement ou dépistage des maladies à l’éducation permanente de gestante. La CPN vise à éduquer la future mère et permet à la femme d’aborder l’accouchement dans des bonnes conditions possibles. Elle assure d’autre part la surveillance médicale et obstétricale et compte donc divers examens. Ainsi ; une mauvaise consultation prénatale ou un mauvais dépistage d’une grossesse à haut risque entraine souvent chez la mère et chez l’enfant des maladies, des anomalies comme hydrocéphalie, avortement, de mort fœtale in utero ainsi que la mort de la mère. (2)  

      Dans le monde, la mortalité maternelle et infantile est plus élève dans les pays en voie de développement que dans les pays développés. Elle est de 41% dans les pays sous développes et de 8% dans les pays développés. (3)

En la mortalité qui intéresse les enfants (mortalité périnatale nés a 180 jours de gestation au moins et qui peut les atteindre jusqu’à la fin de la première semaine âpres la naissance est environ 5%, le nombre d’enfants infirme

Psychomoteurs du fait de la grossesse ou de l’accouchement dépasse 35000 par an en France, ce qui représentent un cout financier considérable (5%) de revenue national bien qu’insuffisant. Il parait donc nécessaire de tout mettre en œuvre pour diminuer ces chiffres trop élevées encore et dont l’origine est avant tout représentée par la souffrance fœtale in utero et des accouchements prématurés (4)

Aux Etats-Unis ; quatre jeunes filles sur dix soit 40% deviennent enceintes avant 18 ans. La mortalité et la proportion d’enfants maltraites ou négliges sont plus importantes chez les enfants nés des parents adolescentes (moins de 18 ans) que chez ceux qui sont nés des parents plus âges (5)

Le progrès de la réanimation et l’amélioration de la prise en charge des grossesses compliquées de pré-éclampsie ont contribué à la diminution de la mortalité maternelle aux Etat unis. Il a fait une étude ou la mortalité maternelle était de 50 pour 100 mille naissances en 1997, taux qui est passé à 10 pour cent mille naissances actuellement. (6)

Au Mali, en 2005, une évaluation a été menée sur la fréquence des situations des femmes enceintes dont l’avenir, la durée ou la stabilité de leurs grossesses ne sont pas assurées et estimer les risques médicaux associées. Une étude rétrospective des données informatisées recueillies au centre hospitalier urbain deux enquêtes prospectives menées auprès des professionnels de santé et assistantes sociales de deux maternités.

L’absence de suivi prénatal est associée à une morbidité maternelle et fœtale plus élevées au mali en 2007. (7)

En Afrique, surtout au sud du Sahara, l’OMS nous confirme qu’on a 1800 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes et au Nigeria on a 41 mort-nés pour 1000 avant la CPN et 22 après la CPN. (2)

En RDC, la mortalité maternelle et infantile est de 129 pour 100 naissances vivantes et de 54 pour 100 au monde. (8)

Les statistique de l’inspection provincial de la santé du Sud-Kivu indiquent que sur 2013 en 2014 population cibles à récence 38587 cas de GHR soit 21,5% en 2013 sur 14262 population cibles il y a eu 40159 cas soit 19% en 2014, en 2014 et en 2013 au premier trimestre sur 234773 population cibles il y a eu 11738 cas soit 21,5% au 2eme trimestres sur 234773 population cibles, il y a eu 11289 cas soit 21% au troisième trimestres, sur 243773 population cibles il y a eu 10144 soit 20%. (9)

De janvier en avril 2016, au centre hospitalier 8eme CEPAC CHAI Bukavu, 75 gestantes ont été vues à la CPN, cependant 29 gestantes avec GHR sont détectées soit 20,3%. (10)

Ainsi, nous avons formulé notre question de recherche de manière suivante : « Quels sont les risques dépistez-vous chez les femmes enceintes vues au cours de la CPN au centre hospitalier 8eme CEPAC CHA Bukavu? 

Quelle serait la fréquence annuelle de dépistage de grossesse à haut risque au centre hospitalier 8eme CEPAC CHAI.

Pour répondre à ces questions les objectifs suivants ont été fixés :

b. OBJECTIF GENERAL

Contribuer à l’amélioration de la prise en charge des grossesse à haut risque lors de consultation prénatale dans la ville de Bukavu

c. OBJECTIFS SPECIFIQUES

  • Déterminer la fréquence des grossesses à haut risque chez les femmes enceintes fréquentant la consultation prénatale au centre hospitalier 8ème CEPAC CHAHI ;
  • Evaluer la procédure de la CPN par rapport au dépistage de grossesse à haut risque au centre hospitalier 8ème CEPAC CHAHI

d. HYPOTHESES

  • Bon nombres de grossesses à haut risque ne sont pas dépister du personnel soignant?
  • La fréquence des grossesses à haut risque est élevée au centre hospitalier 8ème CEPAC CHAHI

e. DELIMITATION DU SUJET

Nos investigations se limitent au service de la CPN  du centre hospitalier  8ème CEPAC CHAHI, entre janvier et juin 2016.

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