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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

CONCLUSION

                          Nous voici à la fin de notre travail sur les aspects clinique et épidémiologique de l’infection à VIH/SIDA chez les enfants de moins de 5ans.

L’objectif était d’analyser  les données en fonction de l’épidémiologie et la Clinique des enfants infectés par le VIH

Au terme de cette étude nous pouvons conclure que, du 1ère janvier 2014 au 31 Décembre 2016 ,43enfants ont été enregistrés. L’analyse de différents paramètres nous a                            permis d’obtenir les résultats suivants :

  • 58,1% sont de sexe féminin
  • 51,1% sont situés dans la tranche d’âge de 4 à 5ans
  • 45,6% ont présenté des fièvres
  • 69,7% sont dans au stade III de l’OMS
  • 46,5% sont dans un état d’immunodéficience modéré
  • les diarrhées infectieuses ont été plus retrouvées dans 44,1% des cas
  • 72% ont évolués

 Vue les résultats de notre étude nous pouvons conclure qu’un suivi efficace de la grossesse chez les femmes enceintes infectées par le VIH/SIDA, ainsi qu’une prévention par monothérapie chez tout nouveau né de mère infectée peuvent réduire sur la prévalence du VIH/SIDA  chez les enfants dans notre milieu d’étude.

Au vue de tout ce la nous pouvons formuler les recommandations suivantes :

 

RECOMMANDATIONS

A/ Aux autorités politico- administrative

  • De militer au niveau du pays à fin d’inscrire la lute contre l’infection à VIH/SIDA chez les enfants dans les priorités de santé.
  • De mettre en application un plan d’action national pour le dépistage précoce de l’infection à VIH/SIDA chez les enfants.

B/ Aux autorités sanitaires

  • Compte tenue de la progression rapide de l’infection à VIH, et du taux élevé de morbidité et de mortalité chez les nourrissons et enfants par le VIH en période périnatale, il  est particulièrement urgent d’identifier ces enfants et de les inclure dans les programmes de soins pour obtenir les meilleurs résultats.
  • Un effort de sensibilisation des pédiatres et généralistes à la pratique du dépistage chez l’enfant est donc souhaitable.  Les enfants séropositifs doivent avoir accès aux ARV.  Afin de garantir cette  inclusion et ce maintien, il est essentiel de disposer  d’un système permettant d’identifier ces enfants, de surveiller leurs états de santé de façon continue et de réaliser des interventions appropriée en fonction du stade de la maladie.
  • Il faudra investir le maximum d’effort dans la planification des soins de longue durée chez un entant infecté par le VIH. Cette planification se faira avec la participation de l’enfant (s’il est suffisamment âgé) ainsi que celle de la famille.car la famille joue normalement un rôle essentiel dans la réalisation des plans de soin destinés à l’enfant.
  • Bien que le diagnostic du VIH chez l’enfant soit techniquement complexe et cliniquement peu fiable, l’absence d’un diagnostic biologique ne devra en aucun cas nous décourager (ni servir d’excuse) de dispenser les soins disponibles aux enfants et à leurs familles. Mais aussi, de disponibilité le diagnostic précoce par PCR au lieu d’attendre 18 mois pour confirmer  le VIH/SIDA chez l’enfant
  • Les recommandations nutritionnelles chez les enfants malades s’appliquent également avec quelques modifications pour limiter la transmission du VIH par le lait maternel chez les nourrissons des mères infectées.

C / Aux parents des enfants recrutés :

Recommandons aux parents des enfants recrutés de bien  suivre de très prés leurs enfants sur tous les plans (surtout se rassurer que le traitement ARV est administré comme indiquer), et de les acheminer rapidement dans un centre expérimenté à moindre manifestation Clinique

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