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Chapitre IV : DISCUSSION DES RESULTATS

IV. 1. Répartition des enfants séropositifs selon l’âge

D’après nos résultats, la majorité des enfants séropositifs recrutés avait l’âge compris entre 4 et 5 ans dans 51% des cas.

Nos  Résultats sont  proches à ceux de Tindebwa et al, qui avaient trouvé que les enfants de moins de 5 ans étaient plus touchés dans 54% des cas,

  Par contre, nos résultats sont un peu éloigné de ceux  trouvés par Mango J. (24)  avec 56%  pour la tranche d’âge de 3 à 6ans.

 Dans un article publié par Elizabeth G. (1) il  souligne que  les progrésseurs rapide de la 2ème catégorie étaient compris entre 3 et 5 ans.

Cette fréquence élevée dans cette tranche d’âge dans nos résultats se justifierait par une fréquence élevée des IO, secondaire au non respect du traitement, suite aux caprices  que les enfants manifestent dans cette tranche d’âge et auxquels les parents cèdent.

IV.2  Répartition des enfants séropositifs selon le sexe.

D’après nos résultats, la majorité des enfants séropositifs recrutés était de sexe féminin dans 51,8% des cas contre 49,2%  soit un sexe ratio de 1 en faveur du sexe féminin

Nos résultats sont identiques à ceux trouvés par Mbusa.K. (18) avec 67% de cas, et par Imani.K.(25) avec 60% en faveur du sexe féminin.

Cette prévalence élevée de sexe féminin relayée aussi par ONUSIDA(14) avec le sexe ratio de 0,5 en faveur de sexe féminin.

Cette fréquence élevée en faveur du sexe féminin dans nos résultats, s’expliquerait par une prévalence élevée des nouveau-nés de sexe féminin durant notre période d’étude.

IV.3. Répartition selon les manifestations cliniques.

D’après nos résultats, la majorité d’enfants était amenée à l’HGRP pour des fièvres dans 45,6% des cas.

Les résultats similaires ont été trouvés par Imani.K (25), dans 63,8% des cas.

Contrairement à ceux trouvé par Mango J (24) qui avait trouvé la fréquence élevée des diarrhées dans 46,8% des cas.

Mushagalusa,(26) avait trouvé une fréquence de 54,3% pour les toux non productives.

Cette fréquence élevée de la fièvre trouvée dans nos résultats se justifierait par un état d’immunodépression permanent chez les enfants séropositifs, qui les exposent à des multiples infections, les quelles seraient responsables des fièvres.

IV.4. Répartition des enfants recrutés selon les stades cliniques de l’OMS

D’après nos résultats, La majorité d’enfants recrutés était dans la catégorie III  de l’OMS dans 69,7% des cas.

 Nos résultats sont proches de ceux trouvés par Mango J(24) avec 98% pour les catégories III et IV de l’OMS, et de ceux trouvé par  Mushagalusa N.(26) avec 57% pour la catégorie III de l’OMS.

Dans un article publié par  Elisabeth. J(1).  Il a été souligné que beaucoup d’enfants en Afrique  meurent du VIH/SIDA suite  à de consultations tardives étant au stade terminal de la maladie (1)

Cette fréquence élevée dans la catégorie III de l’OMS trouvé dans nos résultats se justifierait par l’irresponsabilité des parents des enfants en question, qui ne font consulté leurs enfants que lorsque ces derniers présentent les signes étranges ou graves

IV.5. Répartition des enfants selon le taux de CD4

D’après nos résultats, la majorité d’enfants séropositifs recrutés était dans un état d’immunodépression modéré dans 46,5% des cas, suivie de 43,8% qui étaient dans un état d’immunodépression sévère

Les résultats similaires avaient  été trouvés par Mushagalusa N. (26) avec 66%.de cas d’immunodépression modérée

Contrairement à ceux de Mango J. (24) qui a trouvé que la majorité était dans un état d’immunodépression sévère dans 88% des cas.

Cette fréquence élevée  d’immunodépression modérée et sévère dans nos résultats se justifierait encore une fois par l’irresponsabilité des parents (ou tuteurs) des enfants  séropositifs qui font consulté ces derniers avec un retard pour leurs propres raisons.

vivaient avec le virus mais seulement ¼  avait accès aux médicaments nécessaires à leurs suivies.

IV.6.  Répartition des enfants recrutés selon les pathologies retrouvées (les IO)

D’après nos résultats, les diarrhées infectieuses étaient plus fréquentes des pathologies diagnostiquées dans  44,1%  des cas, suivies des pneumopathies dans 25,5% des cas. 

Nos résultats sont proches de ceux trouvés par Imani K (25) avec 60% des diarrhées infectieuses.

Par contre d’autres auteurs ont trouvés des résultats loin des nôtres : Mango J (24%). avait trouvé que c’étaient les pneumopathies qui venaient en premier avec 21,32% suivi de diarrhées infectieuses avec 19,9%.

  Bary et al (28) a trouvé que la plus importante infection pulmonaire associée au VIH est de loin la TBC dans 56% des cas. Il a trouvé aussi  que. ‘’La TBC et les infections digestives sont très fréquentes au cours du SIDA dans 34% des cas.

 Denis. T, et al (5) a trouvé que les maladies pulmonaires sont fréquemment associées au VIH/SIDA dans 70% des cas.

Dans un article publié par A.B.M’Pemba Loufoua et S.Nzingoula(30), il est signalé que les diarrhée et les infections respiratoires sont fréquemment associées au VIH/SIDA et sont les principales sources de mortalité

IV.7.  Répartition des enfants séropositifs selon l’évolution des IO

D’après nos résultats, la majorité d’enfants séropositifs recrutés ont évolués positivement par rapport aux IO dans 72% des cas.

Nos résultats sont proches de ceux trouvés par Mushagalusa.N. (26) avec 73% des cas.

 Par contre,  Mango J(24) a trouvé que beaucoup d’enfants décédaient du VIH par manque de soins rapides et efficaces des IO  dans 67% des cas.et Cossi. A(29) avait trouvé que 50% d’enfants mourraient des IO   

Cette fréquence élevée de bonne évolution clinique des IO dans nos résultats se justifierait par un bon suivi des PVVIH et une prise en charge efficace des IO, malgré des consultations tardives.  

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