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CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS

III.I.PARAMETRES  DU SOL ET PARAMÈTRES VEGETATIFS           

III.I.1.HUMIDITE RELATIVE

Il ressort de l’analyse de la variance présenté dans le tableau 1montre que les effets couvertures ont induit des différences hautement significativessur ce paramètre (P=0.0000), Tandisque  l’utilisation  de la variété n’a pas manifesté un effet significatif sur l’l’humidité relative (p= 0.4044), et aucune interaction n’est observée entre les deux facteurs. (P= 0.8373).

Tableau 1 : Présente l’ANOVA sur l’humidité relative

Source de variation

Degré de liberté

Sommes des carrés

Carrés moyens

F

Probabilité

Bloc (A)

3            

     280.497

93.499

Couverture(B)

3

     785.800

261.933

133.08

0.0000***

Erreur A*B*

6

     11.810

261.933

Variété C*

4

     50.697

12.674

      1.04

0.4044NS

Interaction B*C*

12

    85.866

  7.155

     0.58

0.8373NS

Erreur A*B*C

31

     379.192

12.232

Total

59

Moyenne générale : 22.019, CV (Bloc*Technique) : 6.37

CV (Bloc*Technique*Variété*) : 15.88

 Légende : *significatif   ** très significatif   *** hautement significatif    NS non significatif

Tableau 2 : Séparation des moyennes de l’humidité relative en fonction des couvertures  de conservation de l’humidité du sol

Couvertures

Moyennes

Groupes homogènes

Paille

30,719

A

Soja

24,519

B

Haricot

18,919

C

Témoin

13,919

D

Ces résultats de la séparation des moyennes montrent que, en fonction de couvertures appliquées, l’humidité relative  de maïs a été plus élevée  avec l’utilisation de la paille (30,719%), suivie de la couverture du sol à base du soja de (24,519%), alors que quand on utilisait la couverture de haricot, l’humidité relativede maïs obtenue a été de 18,919% et supérieur à celui obtenu sur le sol abritant la culture du maïs sans une autre couverture du sol, vivante ou morte.

III.I.2. HAUTEUR DE PLANTES

Les résultats en rapport avec la hauteur des plants de maïs obtenus au cours de notre expérimentation sont présentés dans le tableau 3.

Tableau 3 : présente l’ANOVA sur la hauteur de plantes

Source de variation

Degré de liberté

Sommes des carrés

Carrés moyens

F

Probabilité

Bloc (A)

3           

       1.22594

0.40865

Couverture(B)

3

      1.95034

0.6511

6.89

0.0227*

Erreur A*B*

6

      0.56628

0.9438

Variété*

4

      0.74925

0.18731

0.90

0.4742NS

Interaction B* C*

12

     0.72969

0.06081

0.29

0.9860NS

Erreur A*B*C

31

     6.43072

0.20744

Total

59

Moyenne générale: 1,8465m, CV (Bloc*Technique) : 16.64

CV (Bloc*Technique*Variété) : 24.67

Légende : * significatif ** très significatif *** hautement significatif NS non significatif

Les résultats de l’analyse de la variance présentés dans le tableau 3  montrent  qu’il existe une différence  significative  de hauteur de plants de maïs en fonction de la couverture du sol qui a été utilisée dans les interlignes. Cette différence significative est induite par la couverture du sol qui assure la conservation de l’humidité du sol (P=0.0227). La différence de hauteur n’a pas été en fonction de variétés (P=0.4742).

Tableau 4: Séparation des moyennes de la hauteur de plants en fonction des couvertures  de conservation de l’humidité du sol

Couvertures

Moyennes

Groupes homogènes

Paille

2,3240

A

Haricot

1,8340

B

Soja

1,7780

B

Témoin

1,4500

C

Les valeurs suivies de la même lettre ne sont statiquement différentes au seuil de probabilité de 0.05.

La hauteur des plantes de maïs a été plus élevée  avec l’utilisation de la paille (2,3240m). En utilisant le haricot dans les interlignes, la hauteur du maïs (1,8340m) était comparable à celle obtenue en plaçant le soja dans les interlignes (1,7780m). Cette hauteur était supérieure à celle obtenue dans la parcelle (1,4500m).

III.I.3. DIAMETRE AU COLLET

Les valeurs de diamètre au collet  pour les différentes couvertures du sol sont présentées dans la figure 3 ci-dessus.

Figure 3 : Variations des diamètres au collet en fonction des couvertures de conservation de l’humidité du sol par différentes variétés de maïs.

On remarque à partir des résultats de l’Analyse de la variance présentés dans l’annexe (tableau 15)que le diamètre au collet n’a pas varié statistiquement en fonction ni de la couverture de sol utilisé (P=0.6219), ni des variétés (P=0.1966), ainsi que de leur interaction (P=7136).

III.I.2. PARAMETRES DE RENDEMENT

III.I.2.1. NOMBRE DES PLANTS RECOLTES

Les valeurs de nombres de plantes récoltéesselon les différentes couvertures du sol sont présentées dans la figure ci-dessous :

Figure 4 : présentation des variations de nombre de plantes récoltés atteintes par les différentes variétés  de maïs mises en étude au cours de notre étude.

On remarque à partir des résultats de l’Analyse de la variance présentés en annexe (tableau17) que le nombre de plants récoltés n’a pas varié statistiquement en fonction ni de la couverture de sol utilisé (P=0.5869), ni des variétés (P=0.61199), ainsi que de leur interaction (P=0.6746).

III. I.2.2. POIDS DE 1000 graines

Il ressort de l’analyse de la variance dans le tableau 5 qu’il y a eu une différence hautement  significative à partir des couvertures de conservation de l’humidité du sol sur le poids de 1000gains  (P=0,0009). L’utilisation de la variété manifeste aussi un effet hautement significatif sur le poids de 1000grains (p= 0.0058), mais aussi l’utilisation des interactions entre les couvertures de conservation de l’humidité du sol et les variétés, car en son tour celle-ci  n’a pas manifesté un effet significatif sur le poids de 1000grains (P=0.9912).

Tableau5 : Présente l’ANOVA sur le poids de 1000grains

Source de variation

Degré de liberté

Sommes des carrés

Carrés moyens

F

Probabilité

Bloc (A)

3            

       2574.3

858.11

Couverture(B)

3

      27870

9290.20

     24.90

0. 0009***

Erreur A*B*

6

      2238

373.09

Variété(C*)

4

      24655.3

6163.81

  4.46

0.0058***

Interaction B*C*

12

     4364.5

363.71

      0.26

0.9912NS

Erreur A*B*C

31

     43885.0

1383.39

Total

59

 Moyenne générale : 231.31m, CV : (Bloc*Technique) : 9.05

CV (Bloc*Technique*Variété*) : 17.43

Légende : * significatif  ** très significatif *** hautement significatif  NS non significatif

Le tableau suivant nous présente la séparation des moyennes de poids de 1000 graines selon les variétés

Tableau 6 : Séparation des groupes homogènes des moyennes de poids de 1000grains selon la Variété

Variétés

Moyennes

Groupes homogènes

KANJEGERE         

235,07

A

ECAVEL

234,70

A

BAMBOU

215,54

AB

KASAI

199,70

BC

IMBO

181,70

C

Le meilleur poids de graines a été obtenu par les variétés Kanjegere et  Ecavel dont 1000 grains pesés respectivement 235 et 234 g alors que la variété Imbo a donné un poids faible de 181g qui était comparable à celui obtenu par la variété Kasai. Quant à la variété Bambou, son poids de 1000 grains était intermédiaire entre celui de la variété Kasai et ceux des variétés Kanjagere et Ecavel. 

L’influence de la couverture végétale sur le poids de 1000grains de maïs est présentée au tableau 7.

Tableau 7: Séparation des moyennes sur le poids de 1000grains en fonction des couvertures de conservation de l’humidité du sol.

Couvertures

Moyennes

Groupe

Paille

261,24

A

Soja

228,24

B

Haricot

205,24

C

Témoin

158,64

D

Le poids de 1000 grains a varié en fonction de la couverture du sol utilisée. Toutes les couvertures du sol utilisées ont donné un poids de 1000 grains supérieur  à celui obtenu dans la parcelle témoin. Le poids le plus élevée était obtenu lorsque la paille était appliquée alors qu’en intercalant le haricot on a obtenu les poids le plus faible mais qui reste supérieur  à celui obtenu dans la parcelle témoin.

III.I.2.3.NOMBRE DE RANGEES PAR EPIS

Le nombre des rangées par épis était différent d’une variété à une autre (P=0,0310)  mais n’a pas été influencé par la couverture du sol  (p= 0,9164), la variété Kanjegere a donné le nombre le plus élevé.

Tableau 8 : Présente l’ANOVA sur le nombre de rangées par épis

Source de variation

Degré de liberté

Sommes des carrés

Carrés moyens

F

Probabilité

Bloc (A)

3           

       48.0705

16.0235

Couverture (B*)

3

      1.7500

0.5833

0.16

0.9164NS

Erreur A*B*

6

      21.2546

3.5424

Variété C*

4

      14.1113

3.5278

3.06

0.0310*

Interaction B*C*

12

20.9398

1.7450

     1.51

0.1719NS

Erreur A*B*C

31

     35.7320

1.1526

Total

59

Moyenne générale: 15.412   CV : (Bloc*Technique*) :12.21

CV (Bloc*Technique*Variété*) :6.97

Légende : * significatif  ** très significatif  *** hautement significatif   NS non significatif

Tableau9 : Séparation des groupes homogènes des moyennes de nombre de rangée  par épi selon la Variété

Variétés

Moyennes

Groupes homogènes

KANJEGERE         

485.60

A

ECAVEL

465.21

AB

KASAI

458.04

B

IMBO

437.29

B

BAMBOU

413.54

B

III.I.2.4. NOMBRE DE GRAINS PAR EPIS

Figure 5 : présentation des variations de nombre de grains par épis en fonction des couvertures de l’humidité du sol par différentes variétés de maïs.

On remarque à partir des résultats de l’Analyse de la variance présentés en annexe (tableau16) que les grains par épis n’a pas varié statistiquement en fonction ni de la couverture de sol utilisé (P=0.7652), ni des variétés (P=0.1324), ainsi que de leur interaction (P=0.6473).

III.I.2.5. RENDEMENT (kg/ha)

Les résultats de l’analyse de la variance présentés dans le tableau10 montrent qu’il existe une différence très  hautement significative entre les rendements en grains de maïs obtenus sous les différents traitements.

Tableau10 : Présente l’ANOVA sur le rendement par kg/ha

Source de variation

Degré de liberté

Sommes des carrés

Carrés moyens

F

Probabilité

Bloc (A)

3            

1256107

418702

Couverture(B)

3

     3804294

1268098

103.75

0.0000***

Erreur A*B*

6

     73337

12223

Variété C*

4

     2404993

726248

      16.49

0.0000***

Interaction B*C*

12

    1318534

109878

     2.49

0.0201*

Erreur A*B*C

31

     1365347

44043

Total

59

Moyenne générale : 1533.6 CV : (Bloc*Technique*) : 7.21

CV (Bloc*Technique*Variété*) :13.68

Légende : * significatif  ** très significatif  *** hautement significatif  NS non sig0nificatif

Le  tableau de séparation des moyennes des rendements en grains de maïs montre que le rendement des différentes variétés a varié en fonction de la couverture du sol. Par exemple, lorsque la paille couvrait le sol, la variété ECAVEL a produit un meilleur rendement de 2629kg/ha comparable à celui obtenu lorsque le soja était placé sous interligne (2369,8kg/ha).

En comparant les différentes couvertures appliquées aux différentes variétés il se dégage que la variété IMBO a donné le rendement le plus faible lorsque le haricot était placé dans les interlignes du maïs (1235,8Kg/ha).

Tableau 11 : Séparation des groupes homogènes de la moyenne sur  le rendement (kg/ha) selon les interactions entre la couverture et la variété.

COUVERTURE

VARIETE

MOYENNE

GROUPES

Paille

Ecavel

2629.3

A

Soja

Ecavel

2369.8 

A

Paille

Kasai

2332.6 

AB

Paille

Kanjegere

2022.6  

BC

Soja

Kasai

1807.5   

CD

Paille

Bambou

1802.6 

CD

Soja

Kanjegere

1679.8    

DE

Soja

Bambou

1639.8    

DEF

Haricot

Ecavel

1621.4    

DEF

Paille

Imbo

1549.3    

DEFG

Soja

Imbo

1399.8    

EFGH

Haricot

Bambou

1375.8

EFGH

Haricot

Kanjegere

1357.7

EFGH

Haricot

Kasai

1312.5

FGH

Haricot

Imbo

1235.8

GHI

Témoin

Ecavel

1073.2        

HIJ

Témoin

Kasai

969.9 

IJK

Témoin

Imbo

929.9

LJK

Témoin

Bambou

893.2

JK

Témoin

Kanjegere

670.3

K

Les résultats de séparation des groupes homogènes de la moyenne montrent que pour espérer à des bons rendements de la culture, il faut associer la variété Ecavel à la couverture paille et aussi à la couverture soja. Toutes les variétés ne répondent pas favorablement une fois elles ne sont associées en aucune couverture.

III.I.2.6.  INDICE DE RECOLTE

Les résultats de l’analyse de la variance présentés dans le tableau 12montrent que l’indice de récolte varie d’une variété (0.0262) à une autre en fonction de la couverture du sol (0.0038).

Tableau 12 : Présente l’ANOVA sur l’indice de récolte

Source de variation

Degré de liberté

Sommes des carrés

Carrés moyens

F

Probabilité

Bloc (A)

3           

       0.29059

0.09686

Couverture(B)

3

      6.80602

2.26867

14.33

0.0038**

Erreur A*B*

6

      0.94998

0.15833

Variété C*

4

      2.38854

0.59713

3.20

0.0262*

Interaction B*C*

12

     0.61779

0.05148

0.28

0.9893NS

Erreur A*B*C

31

     5.79294

0.18687

Total

59

Moyenne générale : 2.2751CV : (Bloc*Technique*) :17.49

CV (Bloc*Technique*Variété*) :19.00                                        

Légende : * significatif   ** très significatif   *** hautement significatif    NS non significatif

Tableau13 : Séparation des groupes homogènes des moyennes de l’indice de récolte  selon la Variété

Variétés

Moyennes

Groupes homogènes

ECAVEL                  

2.5606

A

KANJEGERE

2.4033

AB

KASAI

2.2531

ABC

BAMBOU

2.1939

BC

IMBO

1.9647

C

Le meilleur indice de récolte a été obtenu par les variétés Ecavel et Kanjegere dont la moyenne de  la variété Ecavel était de 2.5606  et la moyenne de la variété Kanjegere était aussi de 2.4033 alors que la variété Imbo a donné un indice de récolte  faible de 1.9647 qui était comparable à celui obtenu par la variété Bambou. Quant à la variété Kasai, son indice de récolte était intermédiaire entre celui de la variété Bambou  et ceux des variétés Ecavel et Kanjegere. 

Tableau 14: Séparation des moyennes sur l’indice de récolté en fonction des couvertures de conservation de l’humidité du sol.

Couvertures

Moyennes

Groupe

Paille

3,1041

A

Soja

2,4461

B

Haricot

2,0441

C

Témoin

1,5061

D

L’indice de récolte  a varié en fonction de la couverture du sol utilisée. Toutes les couvertures du sol utilisées ont donné un indice de récolte supérieur  à celui obtenu dans la parcelle témoin. L’indice de récolte  le plus élevée était obtenu lorsque la paille était appliquée alors qu’en intercalant le haricot on a obtenu l’indice de récolte  le plus faible mais qui reste supérieur  à celui obtenu dans la parcelle témoin


III.2. DISCUSSION DES RESULTATS

Les différentes couvertures ont fait varier  hautement et significativement l’humidité relative du sol, la capacité de stockage de l’eau du sol, la conservation de l’eau du sol. La couverture de la paille et la couverture de soja ont affichés globalement  les moyennes les plus élevées, la couverture de haricot s’est comportée presque de  la même façon que la  technique locale.Dijksterhuis (1996) et Olufunke (2004), cela s’explique quand on a appliqué  la couverture de la paille nous avons remarqué que cette couverture a permis d’améliorer l’efficience de conservation de  l’humidité  par le fait qu’elle réduise les pertes d’eau par évaporation et sa décomposition en matière  organique offre une propriété  physique de gestion de l’eau (Boufaroua et al.,1998),tandisque lors d’application de la couverture de soja dont en son tour protège le sol contre l’impact des gouttes de pluie et contre un  ensoleillement trop  intense, diminuent l’évaporation du sol  et enrichissent le sol en azote minérale, augmentent  le taux des matières organiques présentent dans le sol, améliorent  la structure du sol, et augmentent parfois la fertilité par leur gestion de l’eau  du sol mais aussi peuvent empêchées la croissance des mauvaises herbes (Jean Duval, 1995 et Shipers, 1998).

 La hauteur de plants a varié de façon significativement par rapport aux différentes  couvertures de conservation de l’humidité du sol utilisé dans l’expérimentation. La couverture de la paille a réalisé  des grandes moyennes par rapport  aux autres couvertures,Une bonne assimilation ou l’assimilabilité d’une grande quantité d’azote joue un rôle important dans l’allongement des tiges en agissant sur la physiologie des plantes en activant la croissance (LUMPUNGU, 2010). Ceci traduit donc que l’assimilation de cet élément a été le même pour toutes les variétés et son assimilabilité pareille pour tous les couvertures.

Néanmoins, pour le nombre de grains par épis s’est révélé être meilleur sur l’ensemble des couvertures appliquées avec des différentes variétés montrent seulement à partir de notre témoin de référence ou le nombre de grains par épis semblent être moins pesant que les autres couvertures d’après HUDGEN, 2000 ; WOOMER, 2000 montre que les couvertures ,les témoins sont conçus pour faire la comparaison entre les couvertures du facteur étudié et faire  au préalable les études sur les arrières effets du site expérimental. Après analyse de la variance présentée dans le tableau 16(en annexe), révèle qu’il n’existe pas de différence significative entres les différentes moyennes de différentes couvertures et pour les différentes variétés et différentes blocs

Le poids  de 1000grains  a varié de façon  significativement par rapport aux différentes couvertures de gestion de l’eau utilisée dans l’expérimentation. La couverture de la paille et celle de la couverture de soja ont réalisés  des plus grandes moyennes par rapport aux autres couvertures, Connaître la masse de 1000 grains d’un échantillon de céréales récoltées donne des indications sur le mode d’élaboration du rendementetdes problèmes que la plante a pu rencontrer pendant son développement (échaudage, stress hydrique,  attaques par des ravageurs,…) Pour les agriculteurs, cette analyse permettra de calculer plus précisément les doses de semences nécessaires pour répondre à un objectif de densité de semis et pour obtenir un rendement escompté(Makindu, 2011).

En ce qui concerne l’indice de récolte, nous savons qu’a varié de façon significative par rapport aux différentes couvertures de l’humidité du sol utilisées et différentes variétés utilisées  dans l’expérimentation.la couverture de la paille et celle de la couverture de soja ont réalisées des plus grandes moyennes que d’autres couvertures, tandis qu’ à partir de la variété ECAVEL et de la variété KANJEGERE ont trouvent des moyennes plus élevées par rapport aux autres variétés. Selon le mémoire de Jimmy démontre  que l’indice de récolte sont presque les  mêmes au niveau des variétés et des traitements (Jimmy, 2012 inédit U.E.A). 

Sur chaque parcelle, le nombre des plants récoltés n’a pas varié selon qu’on avait telle ou telle autre variété qui y était semée. Le plus grand nombre de plants récoltés par parcelle a été observé avec la variété KANJEGERE et le plus faible avec la variété IMBO les autres variétés ayant enregistré des scores proches de l’une ou l’autre de deux variétés tels qu’on peut le voir dans nos résultats démontré par Kiba et al. (2008).

En général, les différentes couvertures ont fait variées hautement significative le rendement, la couverture de la paille et celle de la couverture de soja  ont  réalisés  les moyennes les plus élevées par rapport aux autres couvertures. Le rendement sur la couverture de haricot et la technique locale n’a pas réalisé un écart significatif. Cela s’explique par le fait que la couverture de haricot  a une grande capacité de gérer l’infiltration et elle permet également un faible compactage du sol (Makindu ,2011). En ce qui concerne le rendement, nous pouvons dire en ce sens que les trois.

Couvertures  appliqués à de différentes variétés telles que la variété ECAVEL et la variété KASAI  avaient les moyennes supérieurs par rapport aux autres variétés mise en étude et celle différemment combinées ainsi que leur témoin) après leur analyse de la variance, les résultats montrent qu’il Ya une différence significative à partir des couvertures de conservation de l’humidité  du sol, variétés ainsi les interactions entre la couverture et la variété.. L’utilisation de la couverture morte du sol et la couverture vivante ont permis aussi une augmentation du rendement en donnant les résultats satisfaisants pour toutes les variétés  appliquées. Nous pensons que cela pourrait être dû par le fait que, la couche de la paille superposée au-dessus du sol, prévient le ruissellement, ne laisse pas ruisseler l’eau des pluies qu’elle reçoit, forcer cette eau perçue à s’infiltrer dans le sol, optimisant ainsi les faibles quantités d’eau à la nutrition. Sur la surface du sol, elle protège le sol contre l'érosion due à l'impact des gouttes de pluie et empêche l'encroûtement. En plus, elle réduit l'évaporation du support végétal en entravant la montée de l'humidité du sol (Majaliwa M., 2008).

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