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CHAPITRE DEUXIEME : METHODOLOGIE

II.1. MILIEU D’ETUDE

II.1.1 ASPECT  GEOGRAPHIQUE

Le Groupement de Luvungi est partie intégrante du territoire d’uvira, dans la province du sud- Kivu. Le groupement de Luvungi se situe dans la collectivité chefferie de Bafuliru. La population de ce groupement  s’occupe  de l’agriculture et l’élevage à 90 pourcent.

Le groupement de Luvungi est  géographiquement localisé au nord-Est du territoire d’uvira.

Les limites sont :

  • Au nord : par la rivière ruvinvi qui sépare le groupement d’Ikaria au groupement kashenyi/ karmayoga (territoire de Walungu)
  • A l’Est : ce groupement est limité par les rivières qui séparent la république du Congo et du Burundi.
  • A l’ 0uest : une portion du groupement de Luvungi est limitée par le territoire de mwenga (kasika) et chefferie de kaziba.
  • Au Sud : ce groupement est naturellement limité par les rivières suivantes : luvubu, Mukindwe ou le groupement de KAKAMBA dans la collectivité de la plaine de la Ruzizi et groupement de LEMERA.

Figure 1 : Carte de la localisation  du groupement de Luvungi

Trente  localités ou villages qui forment l’ensemble de ce groupement traditionnel s’occupent de la culture et à moitié de l’élevage (source NZEJIMANA VALERY, in situation de l’eau potable dans le groupement d’Itaria/Luvungi 2004).

II.1.2. Le climat

Les données représentant, la pluviométrie, la température, et l’évapotranspiration de Luvungi sont tirées du document : Rainifed Agriculture in DRC (Nzejimane, 2004) cité par (kafita, 2009). Elles sont anciennes mais elles peuvent donner une idée de la situation climatique de la zone.

  1. Température

La plaine de la Ruzizi connait un climat sec mais modérée par les vents sous l’influence de la rivière Ruzizi à l’Est. Cette localité bénéficie  d’un microclimat du type semi- tropical.la température moyenne oscille varie entre 24°C et 25°C par an. Ces températures s’observent durant les mois de septembre et octobre, c’est-à-dire vers le début de la saison pluvieuse.

  1. Pluviométrie

La plaine de Luvungi joint d’une pluviométrie annuelle qui avoisine les 600mm d’H2O/an. C’est une pluviométrie qui peut répondre aux exigences de la plupart des cultures de la zone, cependant elle est très mal repartie. La saison sèche qui va du fin mai, juin, et aout.

  1. Sol et Végétation

Ces sols sont fertiles et peuvent être considérés comme les meilleurs des sols de la plaine. Ce sont des sols sableux, sablo-limoneux, rarement argilo sablonneux, à PH neutre. La végétation naturelle est constituée d’herbage de densité moyenne, accompagnée parfois d’épineux, d’arbustes, d’euphorbes et de quelques borassus (Burnotte, 1949 précité par Pyana, 1996 et cité par Ngabo, 2007).

II.2. MATERIELSUTILISES

  1. a) Matériel végétal

Le matériel végétal qui a été étudié au cours de cette expérimentation était constitué de cinq génotype du maïs (Zea mays) dont ces cinq génotypes sont tous locales notamment nous avons : la variété Ecavel, la variété imbo, la variété bambou, la variété Kasaï, et la variété Kanjegere et les deux légumineuses telles que le haricot (var HM21-7) et lesoja (var SB24)  qui sont tous améliorées. Tous ces variétés sont fournies par l’INERA.Mais aussi herbe sèche de pennincentum purpureum nous a servi de paille pour le recouvrement du sol 10 jours après la levée.

  1. b) matériel non végétal :

Le matériel non végétal qu’on a utilisé :

La chlorophilomètre : servait à  mesurer la concentration d’azote se trouvant dans le sol,

Le sonde : servait mesurer le prélèvement des enchantions du sol,

Pied à coulisse : servait à mesurer le diamètre au collet,

Mettre ruban : servait à  mesurer les hauteurs de plantes,

Corde ou le fil pour ajuster le dispositif,

Houes et machettes pour le travail du sol,

Balance de précision pour la pesée de poids.

II.3. METHODES

II.3.1.Dispositifs expérimentales

La présente expérimentation a été menée à Luvungi sur un terrain plat moyenne en saison B couvrant une période de 4mois soit du 12 mars 2014 à 12 juillet 2014.

 Les parcelles avaient 5lignes de 5m de longueur. La superficie était de 27x67m.

Le dispositif en parcelle subdivisée (split-plot) a été adopté pour permettre un arrangement aléatoire des facteurs, aussi donner la même chance aux différentes variétés de se retrouver dans différentes conditions possible de notre milieu du travail. Ce dispositif était constitué en 3 répétitions avec deux facteurs à savoir : facteur variétal qui est notre facteur principal et qui comporte cinq niveau à savoir : la variété Ecavel, la variété imbo, la variété bambou, la variété Kasaï,  la variété Kanjegere et le facteur secondaire est la couverture du solqui avait à son tour deux  niveau d’une part la couverture végétale vivante à base des légumineuses (soja : var SB24 et haricot : var HM 21 – 7) et de l’autre part, une couverture  végétale morte constituée essentiellement de la paillage (herbe sèche de -pennincentum purpureum) avec une couche d’environ 10 cm. La  distance entre le sous- bloc était d’un mètre et 0.5mètre entre la parcelle. Deux mètre séparés deux répétitions.

II.3.2 :structure expérimentale

v1

V2

V3

V4

V5

V3

V5

V4

V2

V1

V2

V4

V1

V3

V5

0.5

6,4  

1mmmmmm

V5

V2

V3

V4

V1

0.5

6.4

27 m

1m

PAILLE

SOJA

HARICOT

TEMOIN

« « « 

2m

v1

V4

V2

V5

V4

V3

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V1

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PAILLE

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V4

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V1

V2

V3

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HARICOT

                                              2 m

0.5

1

TEMOIN

SOJA

PAILLE

6.4

Figure 2 : Dispositif expérimental de l’essai

   Variété ECAVEL

Légende :            

  Variété KASAI

Variété BAMBOU   

   Variété IMBO

   Variété KANJEGERE

II.3.3.Conduite de l‘expérience

La préparation du terrain avait porté sur un labour de plus ou moins 30cm à la houe. Il a eu lieu le 09mars 2014. Le travail d’égalisation et piquetage ont eu le jour du semis, soit le 12et 13mars 2014.Au total, les 60 parcelles ont été délimitées à l’aide des piquets. Lors du semis on a procéder de la manière suivante : pour tous les blocs, concernant les blocs nous pouvons dire qu’il avait des sous-blocs dont nous avons semé uniquement la culture du maïs plus la couverture de la paille à une écartement de ( 80X50)  dans le but de conserver l’humidité du sol à l’aide de l’herbe sèche de pennincentum purpureum et celle dont nous avons semé également la culture du maïs à l’écartement de (80X50 )plus la couverture du soja comme la couverture vivante( écartement de 40X10) et celle de la couverture de haricot à une (écartement de 40X20) enfin celle dont nous avons appliqué la technique locale qui constitue notre témoin  de référence par lequel on avait utilisait uniquement la culture principale qui est le maïs écartement de (80X50). Les dimensions de chaque parcelle étaient de 5m pour la longueur et de 6.4m pour le largueur. Le premier sarclage et le paillage un mois après le semis et deuxième sarclage à deux mois le semis. Deux graines  étaient semées par poquet et un démariage et regarnissage des vides étaient faits deux semaines après le semis pour ne laisser que deux graines par poquet.la perturbation pluviométrique n’ont pas permis à certains plants démariées à reprendre.

II.3.4. Paramètres observés

Echantillons du sol : un échantillon du sol composite a été pris après la préparation du terrain (avant l’application d’amendement). 9 sonde de 0-10Cm,10-20Cm,20-30Cm ont été effectuées suivant la diagonale et transférer au laboratoire de l’UEA pour les Analyses physiques comme le texture à l’aide de la méthode à l’hydromètre.

L’humidité résiduelle du sol pour chacun  a été estimée suivant la formule :

HR (%) = ((m0-m1) / m0)*100

Avec mo, poids de la masse du sol au prélèvement ou poids frais et m1, poids sec après passage de 2h à l’étuve.  Trois prélèvements composites ont été effectués à 25, 50 et 75  jours après semis sur chaque parcelle à une profondeur variant de 15 à 25 Cm.

Mais aussi il avait des mesures qu’on a effectués sur : le nombre des plantes levés, la hauteur des plantes, les diamètres au collet, le teneur à chlorophylle.

La hauteur des plantes a été mesurée à l’aide d’un mètre ruban à partir du collet jusqu’au sommet de la plus grande feuille déployée. Deux mesure ont été effectuées soit le 26avril et le jour de la floraison. Ces mesures ont permis le calcul de la moyenne.

Le diamètre au collet a été mesuré à l’aide d’un pied à coulisse au niveau du collet des plants.

Le teneur à chlorophylle a été mesuré à l’aide  d’un chlorophilomètre  au niveau des feuilles.

Les composantes de rendement considéré pour la culture du maïs est :

  • Nombre d’épis par plants : comptage manuel
  • Nombre de lignes par épis : comptage manuel
  • Nombre de gains par ligne : comptage manuel
  • Nombre de gains par épis : comptage manuel
  • Poids de 1000grains : à l’aide d’une balance à précision, nous avions évalué le poids de 1000 graines (ce dernier compté manuellement).
  • Rendement kg par ha
  • Indice du rachis= poids de graine/poids de rachis.
  • Indice du récolte = poids totale de plants/poids d’épis

II.4. Analyse statistique

Les données ont été encodées à l’aide du logiciel Excel ainsi que le dessin des graphiques. Pour l’analyse statistique, nous avons utilisé Statistix 8.0 pour l’analyse de la variance séparée à plus de deux critères de classification en modèle split- plot. Le test de LSD a été utilisé pour séparer les moyennes au seuil de signification de 5%.

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