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CONCLUSION

L’utilisation des techniques de cultures constitue de nos jours des alternatives d’accroissement de la production agricole dans le but d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en contexte actuel des perturbations climatiques. Toutes ces techniques ne se valent pas en termes d’efficience d’utilisation d’eau, en productivité agricole et selon les conditions édapho climatiques  et où elles sont pratiquées.

C’est dans cette optique que le présent travail s’est vu guidé par l’objectif, celui  de vérifier si les technologies de gestion d’eau (Zaï et le billon cloisonné) testées par Bagula et al (2013) dans les conditions de climat tropical sec, sur des sols à tendance sablo-argileuse auraient les mêmes effets sur la culture du maïs dans des conditions à aridité moins sévère de type tropical humide mais où l’on observe un décalage de saison culturale.

Pour ce faire, deux expérimentations (une en saison A et l’autre  en saison B) ont été conduites selon un dispositif en bloc aléatoire complet où 2 techniques sahéliennes testées par Bagula et al (2013) ont été mise en place. Le dispositif était constitué d’un seul bloc triplement repris avec dessous blocs chacun. Chaque bloc comprenait 6 parcelles de 16x10m2.

Le suivi de la croissance du maïs et sa production en grain ont montré qu’en saison A où les aléas pluviométriques sont peu marqués, les techniques de gestion d’eau ont une faible influence sur la croissance et le rendement en grain du maïs bien que la technique Zai donne un rendement légèrement élevé par rapport au labour à plat  et le billon cloisonné. Les effets d fertilisant à base du NPK sont très peu marqués quel que soit la technique sur laquelle il est appliqué.

En saison B par contre, les résultats sont similaires à celui trouvé par Bagula et al (2013) où le billon cloisonné donne mieux en rendement grain que le Zaï  si aucun intrant n’est appliqué même si c’est le labour à plat qui donne un rendement élevé que les 2 technologies introduites. En cette saison, les effets du fertilisant sont spectaculaires surtout pour le Zaï où le rendement a tendu vers le triple comparé au cas de non application.

 Il ressort donc de la présente étude, que la technique Zai combiné au nutriment (engrais), constitue une opportunité pour l’amélioration de la productivité en grain du maïs dans des conditions à aridité moins sévère de type tropical humide mais où l’on observe un décalage de saison culturale. Le labour à plat devrait également être pris en compte lors de différentes tentatives d’amélioration notamment par intégration à l’engrais, respect de la date de semis et introduction des variétés à cycle court et tolérantes aux aléas pluviométriques.

Cette étude devrait être étalée sur plusieurs années (2 ou 3 ans) afin de mieux cerner les impacts des techniques dans le temps tout en cherchant des stratégies d’amélioration.

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