Au cours de notre étude le notre le cas reçu en chirurgie à L’HGR de CIRIRI a été de 416 reparti de manière suivante :
Pathologies effectif pourcentage |
TCE 44 10,57 Autres pathologies 372 89,43 |
Total 416 100,00 |
Commentaire : la fréquence de TCE était 10,57% de cas contre 89,43% de cas des autres pathologies chirurgicales à l’HGR de CIRIRI.
Ages Effectif Pourcentage |
≤ 40 ans 34 77,27 41-50 ans 3 6 ,81 51-60ans 2 4,54 61- et plus 5 11,36 |
Total 44 100,00 |
Commentaire : En observant le tableau ci-haut où nous avons reparti les patient en 4 tranches d’âges on constante une fréquence élevée chez les sujets dont la tranche d’âges variés entre o et 40 soit 77,27% de cas suivis de celle variant entre 61et plus avec 11,36% puis celle entre variant entre 41 et 50 ans avec 6, 81% et fin celle variant entre celle variant entre 51 et 60 ans avec 4,54 % de cas
Sexe Effectif Pourcentage |
Masculin 33 75 Féminin 11 25 |
Total 44 100,00 |
Commentaire : ce tableau nous monte que plus de la moitié de traumatisés crâniens étaient de sexe masculin soit 75,% de cas contre 25% de cas chez le sexe féminin.
Adresse Effectue Pourcentage |
Commune d’ibanda 5 11,36 Commune de Bagira 10 22,72 Commune de katudu 24 54,54 En dehors de la ville 5 11,36 Hors de la province - - |
Total 44 100 ,00 |
Commentaire : le travail ci-haut montre que la commune de Kadutu était la plus touchée avec 54,54% suivie de la commune Bagira avec 22,72% et en suite la commune d’IBANDA et en dehors de la ville avec 11,36%.
Circonstance de l’accident Effectif Pourcentage |
- Accident de trafic routier 26 59,09 Chute 11 25 - Coups et blessures 4 9,09 - Traumatisme par balle - - - autres 3 6,81 |
Total 44 100,00 |
Commentaire : ce travail montre que les usagés de la route (passages à bord des motos, vélos, véhicules et pictons) étaient les plus cas suivis de ceux ayant connus des chutes avec 25% de cas.
Traitement reçu Effectif Pourcentage |
Traitement chirurgical 17 38,63 Traitement médical 27 61,36 |
Total 44 100,00 |
Commentaire : ce tableau montre que le traitement médical a le taux le pus élevé avec 61,36% de cas suivi du traitement chirurgical avec 38,63% de cas.
Lésions cliniques associées Effectifs Pourcentage |
- fracture crânienne 2 4,54 - commotion cérébrale, contusion et hématome 6 13,63 - perte de connaissance initiale 5 11,63 - TCE simple 4 9,09 - Embarrure et commotion cérébrale 10 22,72 - Hémorragie et écorchure du cuir chevelu 3 6 ,81 - - Plaies et fracture ouvertes 2 4,54 - Coma à différents stades 1 2,27 - Fractures sur d’autres parties du corps 10 22,72 - Contusion thoracique et abdominale 1 2,27 |
Total 44 100,00 |
Commentaire : ce travail ci-haut nous montre la fréquence élevé dans les fractures associées sur les autres parties du corps et dans chacune, suivi de commotion cérébrale avec 22,72% de cas chacune suivi de commotion, contusion et hématome avec 13,63% de cas, suivi de la perte de connaissance initiale avec 11,63% de suivi de TCE simple avec 9,09% de cas suivi des hémorragies et écorchures de cuir chevelu avec 6,81% de cas, suivi de la fracture de crâne et des plaies et fractures ouvertes avec 4,54% chacune ,suivie coma à différents stade et de la commotion thoracique et abdominale avec 2,27% chacun.
III.1.8. Distribution de TCE selon le diagnostic posé
Diagnostic posé |
Effectif |
Pourcentage |
TCE avec plaie du cuir chevelu |
4 |
9,09 |
TCE avec commotion cérébrale |
10 |
22,72 |
TCE avec écorchure et embarrure |
9 |
20,45 |
TCE avec fracture des os de la basse du grâce |
3 |
6,81 |
TCE avec hématome sous et extra durale |
2 |
4,45 |
Poly traumatisme |
7 |
15,90 |
Commotion cérébrale et contusion |
6 |
13,63 |
Œdème |
3 |
6,81 |
Total |
44 |
100,00 |
Commentaire : Nous remarquons que le TCE avec commotion cérébrale représentent le taux le plus élevé avec 22,72% de cas suivre de TCE avec écorchure et embarrure avec 20,45% de cas, suivi de TCE avec polutraumatisme avec 15,90% de cas, suivi de TCE avec commotion et contusion cérébrale avec 13,63% de cas, suivi de TCE avec plaies du cuir chevelu avec 9,09% de cas, suivi de TCE avec Fracture des os de la base du crâne qui représentent 6,81% et enfin viennent le TCE avec hématome sous et extra-durale avec 4,45% de cas.
Séjours à l’Hôpital |
Effectif |
Pourcentage |
< jours |
40 |
90,90 |
10-21 jours |
4 |
9,09 |
> à 21 jours |
0 |
0 |
Total |
44 |
100,00 |
Commentaire : Ce tableau montre que 90% des traumatisés crâniens on passé moins de 10 jours à l’hôpital.
Coût de soins |
Effectif |
Pourcentage |
10 à 20$ |
20 |
45,45 |
21 à 40$ |
16 |
36,36 |
41 à 60$ |
2 |
4,45 |
61 à 80 $ |
2 |
4,45 |
81 à 100$ |
1 |
2,27 |
100$ et plus |
3 |
6,81 |
Total |
44 |
100,00 |
Commentaire : Le patient ayant payé beaucoup d’argent sont ceux dont le coût de soin se situe entre 10 et 20$ suivi de ceux qu’ont payé entre 21 et 40$, suivi des autres ayant payé 100$ et plus et viennent après ceux qui ont donné 40 à 60$.
Evolution |
Effectif |
Pourcentage |
Guérison |
37 |
84,09 |
Se quelles |
3 |
6,81 |
Décès |
4 |
9,09 |
Total |
44 |
100,00 |
Commentaire : Ce tableau montre que 84,09% des patients étaient guéris contre 9,09% des patients décédés alors que 6,81% des patients sont restés avec des séquelles.
Notre études nous a aidé de tracer le profil épidémiologique des traumatisés crâniens encéphaliques à l’HGR de CIRIRI.
Le TCE ont représenté 44 cas soit 10,57% de cas sur les 416 cas reçus en chirurgie à l’HGR de CIRIRI.
Bien que cette fréquence soit variée dans les résultats de différents auteurs dépendant de leurs milieux d’études elle attire l’attention particulière admise par l’organisation mondiale de la santé (OMS) en rapport avec le TCE en Stermes de morbidité et de mortalité.
A l’GHR d’UVIRA notre frère EBUELA MTEE avait trouvé une fréquence de 2,5% par BEYA KANKONDA montrent une fréquence de 9%.
L’HGR de CIRIRI ne se trouve pas dans le centre ville comme l’HGR de Bukavu et l’HGR d’Uvira où il y a des nombreux centres hospitaliers c’est pourquoi tous les cas d’accidents se produisant dans son entourage n’arrive qu’à son sein.
Nos résultats au deuxième tableau montrent que les sujets dont l’âge varie entre 0 et 40ans étaient plus touches, suivis de ceux de 61ans et plus, suivis de ceux de 41 et 50ans et enfin suivant ceux dont l’âge varie entre 51 à 60 ans.
La lecture de ces résultats montre que les TCE intéressent plus les sujets dont l’âge est inferieur à 40 ans, période incluant la vie scolaire, la pleine activité opportune de commerce.
Ces résultats rejoignent ceux du mali trouvé par (SIDEBE, DIALOA, TOURE MITCHAMKO et TRUDE I) menée sur les patients qu’ont été hospitalisé aux urgences et quoi stipulent que les traumatismes grâcio-encéphaliques constituent une cause importante de mortalité et sont responsables de 50 à 70% de mortalité part traumatisé avant l’âge de 20ans dans les pays occidentaux.
A l’HGR de Bukavu BEYA KANKONDA a trouvé une fréquence de 90,54% et à l’HGR d’Uivra 57% ont été trouve par BARON.
Ceci peut s’expliquer par une contrainte socio-économique qui pousse les personnes des catégories confondues à exercer des activités multiples pour remédier aux besoins quotidiens.
Le troisième tableau nous fait remarqué que les patients de sexe masculin sont les plus frapes par le TCE avec un sexe ration de 3. Cette prévalence de TCE chez les patients du sexe masculin n’est pas singulière à nous même car plusieurs auteurs avaient trouvé la même chez au Borgou du Benin notamment : OLANTOUDJI FATIGBA et JIDJIHO PADONOU. A l’HGR de Bukavu Beya KANKONDA avait aussi trouvé 67,57% de cas de sexe masculin ainsi qu’à l’HGR d’Uvira 80,8% par BARON. Cette prévalence telle que constaté à l’HGR de CIRIRI s’explique par le fait que le sujets de sexe masculin sont souvent le plus basés et les plus sujet sexe masculin sont souvent le plus basés et le plus impliqués dans les activités socio-économiques par rapport aux femmes qui s’occupent de la majorité de cas de ménage.
Notre étude a montré un taux élevé dans la commune de Kadutu (54,54%), la commune de Bagira suit avec (22,72%), puis la commune d’Ibanda et les autres cas venus en dehors de la ville (11,36%).
Cette observation se justifierait par un manque si pas un manque une insuffisance de la loi régissant la sécurité routière ainsi que la multiplication des engins roulant conduit par les chauffeurs mal formés, dans le commune ayant une forte concentration de la population.
Le taux élevé dans les communes urbaines de Bukavu s’expliquerait par l’exode rural massif et par une construction anarchique dans la ville de Bukavu.
Les accidents de trafic routier sont les causes primordiales de TCE avec (59,09%) et intéressent les piétons, les motards avec leurs clients.
Les autres événements pouvant exposer au TCE étant les chutes, le coup et blessure pour notre étude à l’HGR de CIRIRI. Ces résultats concordent avec les résultats menés au CUK par l’étude de NTASAMBI et ses collaborateurs), résultats qu’indiquent que les ATR représentent la principale étiologue avec 64,3% rapporté chez les piétons avec 52,6%.
Tout ceci a causse de l’augmentation des engins et des conducteurs moins instruits et par une urbanisation anarchique et rapide des grandes villes du monde. Cet état de chose n’épargne pas notre ville de Bukavu.
Le traitement médical a eu un taux plus élevé de 61,36% suivi du traitement chirurgical avec 38,63% de cas. Tout en sachant que le traitement dépend de la gravite des lésions.
Le septième tableau nous fait montré que 22,72% de cas est la fréquence respective des embarrures et commotion cérébrale, 13,36% ont présenté des commotion, contusion et hématome, 11,36% avait une perte de connaissance initiale, 9,09 avaient le TCE simple, 6,81% présenté les hémorragies et les écorchures du cuir chevelu, 4,54% avaient la fracture du crâne, plaies et fractures ouvertes suivie respectivement de coma a différents stades et la commotion thoracique et abdominale avec 2,27% chacun.
Nos résultats concordent avec la littérature de F. LA PIERRE et M.WEGER et avec celle de MENEGAUX qui selon eux les commotions cérébrales et les embarrures s’expliquent par les accidents grâces au cours des quels les sujets subissent des blessures multiples et des chocs.
Le huitième tableau nous montre que le TCE avec plaies du cuir chevelu représente le taux élevé avec 22,72% de cas et s’explique par la force violente exercé sur le crâne et le cerveau par les agents traumatisants.(mécanisme de survenue de TCE)
Dans notre étude 75% des malades normales pour toute gravité confondue.
Notre étude est comparée à celle d’EBWELA MTTE qui en a trouvé 65,4% à l’HGR d’ Uvira et à celle de BEYA KANKONDA avec 52,70% à l’HGR de Bukavu.
Ceci serait dû à la prise en charge précoce des malades. Signalons aussi que la plupart des patients viennent seulement avec des plaies.
Il est nécessaire de préciser la rentabilité et la réussite de notre étude par des données quantifiable car il est à caractère social et économique. En effet comparativement à EBUELA M à l’HGR d’Uvira avec 61,6% et à BEYA K à l’HGR de Bukavu avec 78,38%, nous confirmons que la plupart de nos patients ont payé 10 à 20 dollars soit 45,45%. Ce mottant s’ajoute à tous les problèmes que couse le TCE dans nos milieux et souvent chez les sujets à faibles revenus.
Notre étude montre par sont tableau onze que 84,09% des patients reçus et traités pendant la période de notre recherche ont été guéris contre 0,09% des patients décédés lorsque 6,81% des patients sont restés avec des se quelles. « Les complications post-traumatiques peuvent se manifester quand elles sont liées aux hématomes intracrâniennes à l’engagement cérébral, aux infections ainsi qu’aux complications secondaire et tardives mais elles sont souvent rares » selon Laurent RIFFAUD. Cette fréquence rencontre celle de Beya K trouvé à l’HGR de Bukavu avec 78,38%.
L’augmentation de la fréquence des patients guéris serait due par une meilleure prise en charge et une bonne surveillance par l’équipe soignante de l’HGR de CIRIRI.