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CHAPITRE III: ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Le présent chapitre est consacré à la présentation, l’analyse et interprétation des résultats.  Avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons que notre préoccupation est de détecter les facteurs et d’étudier les mécanismes pouvant lutter contre le problème des troubles de stress post-traumatiques qui gangrènent les malades internés à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge en vue d’impliquer multiples facteurs à la base des troubles de stress post-traumatiques. Nous précédons ci-dessous à la présentation, analyse et interprétation des résultats question par question. Nous avons signalé plus haut que la technique documentaire nous a aidé à nous ressourcer dans les ouvrages, journaux, livres. Ainsi, nous avons trouvé que les malades de l’Hôpital Général de Référence de Kalonge avaient l’imagination différente vis-à-vis des facteurs liés aux stress post-traumatique. Les facteurs génétiques ou héréditaires, psychologiques, physiologiques et socioculturels nous ont intéressés à ce sujet.

Pour accueillir les informations dont nous avions besoin, nous avons administré 5 questions et 8 sous questions sous forme d’entretien auprès des agents de l’Hôpital Général de Référence de Kalonge.

La question n01 est libellée comme suit : existent-ils des personnes souffrant de stress post-traumatiques au sein de l’Hôpital où vous travaillez ?

Les résultats de cette question sont repris dans le tableau ci-dessous :

Tableau n0 2 : Présence des personnes souffrant de stress post-traumatiques

Réponse

OUI

NON

TOTAL

%

F

%

F

%

39

95

2

5

41

100

Source : Nos enquêtés sur terrain.

Il ressort de ce tableau ci-haut que 39 enquêtés, soit 95% affirment qu’il y a présence des personnes souffrant des troubles de stress post-traumatiques à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge et 2 sujets refusent, soit 5 %.

Question n02 est libellée comme suit : les facteurs à la base de stress post-traumatiques dont souffrent les malades internés à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge peuvent être causés par :

  1. les pertes en vies humaines,
  2. les maladies mortelles incurables,
  3. les déceptions amoureuses.

A cette question nous avons trouvé  les résultats repris dans le tableau ci-dessous.

Tableau n3: les facteurs endogènes qui conduisent aux troubles de stress post-traumatiques.

Itms

Facteurs

Réponses

Total

OUI

                 

OUI

OUI

%

F

%

F

%

A

Pertes en vies humaines

39

95

39

5

41

100

B

Maladies mortelles incurables

36

88

36

12

41

100

C

Les déceptions amoureuses

36

88

36

12

41

100

Source : Nos enquêtés sur terrain 

Il ressort de ce tableau que 39 sujets, soit 95%, acceptent que les pertes en vies humaines peuvent conduire aux troubles de stress post-traumatiques et 2 agents, soit 5 % refusent que les pertes en vies humaines ne conduisent pas aux troubles de stress post-traumatiques. Ceux qui affirment avancent comme motif qu’après la mort d’un frère ou d’un ami, d’un membre de la famille qu’ils développent des problèmes psychologiques comme : l’anxiété, la dépression, l’insomnie, etc.

Ceux qui refusent se justifient en disant que cela dépend d’une personne à une autre et la manière dont tout un chacun gère cet événement traumatique. Pour l’itm B, de cette question, 36 de nos sujets, soit 88% confirment que les maladies mortelles incurables comme facteur causant les troubles de stress post-traumatiques et 5 sujets, soit 12% avancent un argument défavorable. Certaines maladies auraient des causes héréditaires semblables à des malformations des appareils nerveux ou psychiques.

Ceux qui confirment se justifient en disant que les troubles de stress post-traumatiques sont causés parfois  par les facteurs endogènes comme l’hérédité.

Il s’agit des facteurs selon lesquels les arriérations ou les anomalies intellectuelles sont transmises par les grands parents ou les parents de l’enfant.                                                                 

A l’assertion C de la 2è question, 36 de nos sujets, soit 88% acceptent que les déceptions amoureuses conduisent aux troubles de stress post-traumatiques et 5 sujets, soit 12% avancent un argument défavorable aux déceptions amoureuses.

La question n03 est libéllée comme suit : les facteurs à la base de stress post-traumatiques dont souffrent les malades internés à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge peuvent aussi être causés par certains facteurs exogènes comme :

  1. les agressions physiques perpétrées par les voleurs à mains armées,
  2. les accidents de tous genres,
  3. pertes d’un poste important.

Les résultats à cette question nous les trouvons dans le tableau ci-dessous :

Tableau n04 : Les Facteurs exogènes qui conduisent aux troubles de stress post-traumatiques.

Itms

Facteurs

Réponses

OUI

                 

NON

Total

%

F

%

F

%

A

Les agressions physiques perpétrées par les voleurs  mains armées

31

76

10

24

41

100

B

Les accidents de tous genres

35

85

6

15

41

100

C

Perte d’un post important

32

78

9

22

41

100

Source : Nos enquêtés sur terrain.

En ce qui concerne les résultats de  l’itm A de la 3è question, 31 sujets soit 76% acceptent que les agressions physiques perpétrées par les voleurs à mains armées conduisent aux troubles de stress post-traumatiques, et 10 sujets soit 24% nient que les agressions physiques perpétrées par les voleurs mains armées ne conduisent pas aux troubles de stress post-traumatiques, pour l’item B de cette même question, 35 enquêtés, soit 85% acceptent que les accidents de tous genres font partie des facteurs exogènes qui conduisent aux troubles de stress post-traumatiques et 6 enquêtés soit 15 % nient que les accidents de tous genres ne peuvent pas conduire aux troubles de stress post-traumatiques. Pour l’assertion C de la 3è question, nous remarquons que 32 sujets soit 78% affirment que la perte d’un poste important cause des troubles de stress post-traumatiques et 9 sujets soit 22% refusent que la perte d’un poste important ne peut pas conduire aux troubles de stress post-traumatiques.

Partant  des résultats de ce tableau n03 et n04 nous confirmons notre première hypothèse. La question n04 qui dit que les autres  facteurs à la base de stress post-traumatiques dont souffrent les malades internés à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge peuvent être causés par les catastrophes naturels comme : le tremblement de terre, l’inondation, l’incendie, l’érosion, guerre etc.

Les résultats de cette question nous le rencontrons dans le tableau n05 ci-dessous.

Tableau n05 : les catastrophes naturelles font parties des facteurs qui conduisent aux troubles de stress post-traumatiques.

Réponses

OUI

NON

Total

%

F

%

F

%

30

73

11

27

41

100

Sources : Nos enquêtés sur terrain.

Nos enquêtés précisent à 73% que les catastrophes naturelles conduisent aux troubles de stress post-traumatiques et 27% refusent que les catastrophes naturelles ne conduisent pas aux troubles de stress post-traumatiques. Pour la question n0 5 qui stipule ce qui suit : à notre humble avis en qualité d’un psychologue clinicien, les stratégies pour lutter contre les stress post-traumatiques dont les malades internés à l’HGR de Kalonge sont victime peuvent être la chimiothérapie et la psychothérapie.

Tableau n06 : Stratégies pour lutter contre les stress post-traumatiques des malades internés à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge.

Stratégies

A.    Substances

Effectifs

Pourcentage

1.      Psychotropes

3

7%

2.      Antidépresseur

4

10%

3.      Neuroleptique

3

7%

4.      Lithium

1

3%

B.     Moyens psychologiques

1.      Hydrothérapie

3

7%

2.      Exercices physique

4

10%

3.      Ergothérapie

4

10%

4.      Héliothérapie

5

12%

5.      Méditation

5

12%

6.      Diétothérapie

3

7%

7.      Phytothérapie

6

15%

Total

41

100%

Source : Nos enquêtés sur terrain.

Ce tableau donne quelques stratégies à utiliser pour les différents problèmes liés aux troubles de stress post-traumatiques à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge.

Il ressort de ce tableau que 3 sujets, soit 7% acceptent que les psychotropes peuvent être utilisés comme stratégie pour lutter contre les troubles de stress post-traumatiques, 4 sujets, soit 10% sont pour les antidépresseurs, 3 sujets soit 7% soutiennent les neuroleptiques, 1 sujet soit 3% soutient le lithium, 3 sujets, soit 7% sont pour l’ergothérapie, 5 sujets , soit 12% soutiennent la héliothérapie, 5 sujets, soit  12% sont pour la méditation, 3 sujets, soit 7% soutiennent la diétothérapie, 6 sujets soit 15% sont pour la phytothérapie.

Partant des résultats du ci-haut tableau, nous confirmons notre deuxième hypothèse selon laquelle la chimiothérapie accompagnée de la psychothérapie serait le mécanisme pour lutter contre les troubles de stress post-traumatiques.

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