Nous entendons tous de parler de situation horribles, d’événements catastrophiques. Nous pouvons en être informés par la télévision, la radio, les journaux et l’internet. Serons-nous tous un jour victimes d’un trouble de stress post-traumatique ? La réponse est fort malheureusement non.
Les professionnels de la santé se sont entendus pour établir des critères permettant de diagnostiquer le trouble de stress post-traumatique. Tout d’abord la personne a vécu, a été témoin ou a été confrontée à un événement ou à des événements durant lesquels son intégrité physique ou celle d’autrui a pu être réellement menacée à cause des blessures graves ou des risques de mort. La personne réagit à ces événements par un sentiment de peur intense, d’horreur ou d’impuissance.
A ce propos, l’organisation Mondiale de la Santé (2003, p3), évoque ce qui suit : les traumatismes font plus de 5 millions des morts dans le monde chaque année. Elle continue en disant : parmi les événements pouvant engendrer un traumatisme susceptible de provoquer un trouble de stress post-traumatique, nous mentionnons : les catastrophes naturelles (inondations, tornades, tremblement de terre,…), les accidents graves (avion, voiture, explosion, incendie,…) et ceux causés délibérement (agression, vol à mains armées, prise d’otage, guerres, …), la mort subite d’un être cher, une maladie potentiellement mortelle ou encore les menaces de mort.
Pour E.ZECH et Fabrice, cités par A.PEMBELE (2015, P1), les rescapés ressentent une souffrance émotionnelle intense quand ils se souviennent de l’origine de celle-ci et ils les comparent aussi à celle d’une personne blessée physiquement qui se garde de toute douleur supplémentaire en restant immobile ou en évitant de toucher ses blessures.
Le stress post-traumatique peut être d’origine humaine suite aux événements vécus que l’individu peut encore se représenter.
Le stress post-traumatique est un événement qui implique une menace de mort ou des graves blessures et qui suscitent une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur (www-wekipedia.org.2017, consulté le 15/02/2017 à 14h30).
Le traumatisme étant une situation qui est due à des multiples réalités de la vie, le congolais n’en est pas épargné. Depuis, plus d’une décennie, la République Démocratique du Congo était en pleine guerre et des nombreuses organisations avec comme toile de fond la colonisation du pays qui a failli conduire à son explosion.
Nul n’ignore que les guerres engendrent beaucoup de conséquences négatives, comme : les viols, les pillages, la pauvreté, les pertes en vies humaines et matérielles, etc.
Tout ceci constitue les facteurs traumatiques qui peuvent être observés chez les personnes qui ont vécu ces réalités.
Un trouble de stress post-traumatique peut entrainer des conséquences importantes sur le fonctionnement et peut affecter plusieurs sphères de la vie personnelle, familiale et sociale.
Le besoin d’éviter toute situation menaçante, peut entraîner d’importantes limitations d’activités quotidiennes et sociales.
Par exemple, imaginez les gens qui ont été victimes ou témoins d’un attentat terroriste dans un métro, dans un premier temps, il est facile d’imaginer qu’ils éviteront de prendre l’autobus ou autres transports en commun craignant d’être à nouveau dans une situation de danger.
Dans ce cas, l’individu souffrant du trouble de stress post-traumatique (Tspt) évite systématiquement tout événement ou discussion menant à des émotions. Malgré ces stratégies, l’événement revient sans cesse dans les pensées de l’individu en flash-back ou en cauchemars.
Les symptômes caractéristiques sont considérés moins de trois mois après l’événement déclencheur et chronique si persistant, au bout de trois mois et plus.
Au milieu du XX è siècle, le progrès technique s’accompagne de nouveaux comportements sociaux comme le déplacement en train. Plusieurs observations cliniques rendent compte de réactions physiques, psychologiques chez certains passagers à la suite d’accidents de chemin de fer.
Les victimes de ce qui est appelé le’’ rail way spine’’ (littéralement « colonne de chemin de fer », en référence aux douleurs dorsales ressenties par les personnes touchées), rapportent d’une part des désordres physiques, alors qu’ils semblent par ailleurs en bonne santé. D’autre part, des sensations fréquentes de frayeur et de terreur, et évoquent un choc émotionnel durable.
J.L.PEDINIELLE et al (2015 p27-29), dans l’ouvrage intitulé : « psychopathologique du traumatisme » évoquent ce qui suit : jusqu’à lors nous avons décrit le traumatisme d’un point de vue extérieur comme un fait objectif. Cette vue « objectivante » ne peut être la seule analyse du phénomène. On perçoit bien, lorsqu’on écoute des personnes raconter les mêmes événements violents que ce n’est jamais vraiment le même discours, ni la même réalité.
Le divorce des parents peut avoir des répercussions sur la durée du mariage de leurs enfants. Plusieurs études semblent indiquer que les personnes dont les parents ont divorcé sont plus susceptibles de divorcer à leur tour aussi.
Etant donné que la compréhension d’une crise émotionnelle éclaire les différents stades de la formation des symptômes psychiatriques avant même qu’ils ne se cristallisent en troubles de stress post-traumatiques, les troubles de stress post-traumatiques peuvent être causés par des multiples facteurs . Au demeurant ces facteurs peuvent être environnementaux, psychosociaux, culturels, toxiques, génétiques, neuro-biologiques, infectieux, obstétricaux.
De ceci ,plusieurs éléments interviendraient dans leurs interventions , l’accident au traumatisme crânien peut accroitre les risques de développement des certains types des troubles névrotiques aux infections virales ,aux substances médicamenteuses, la fonction neurotransmetteur est impliquée incluant les sérotonines ,les narepine et les dopamines.
Dans certains cas on perçoit différents détails et l’activité de certaines régions cérébrales. Les mécanismes psychologiques comme la cognition, les réponses émotionnelles, la personnalité et le tempérament sont également inclus .
En vue de chercher de comprendre comment le congolais de la R.D.Congo en général et le congolais en particulier de Kalonge conçoivent les troubles de stress post-traumatiques dans ses relations avec autrui et l’environnement social, nous nous posons les questions ci-après :
-Quels sont les facteurs conduisant aux troubles de stress post-traumatiques?
-Quels mécanismes utiliser pour lutter contre les problèmes des troubles des stress post- traumatiques dont certaines personnes sont victimes à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge?
En nous appuyant sur l’idée de RONGER ,(1971,p2),l’hypothèse est une proposition des réponses aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de recherche formée en terme d’observation.
Selon GRAWITZ.M(1971,p1),l’hypothèse est une proposition des réponses à la question posée, elle tend à formuler une relation entre les faits significatifs.
Quant à nous , l’hypothèse est une supposition ou une réponse provisoire à la question d‘une recherche qui attend la confirmation ou l’ infirmation après la descente sur terrain.
De ce qui précède, nous formulons alors nos hypothèses ci-après:
Toute recherche scientifique exige toujours une méthode en vue de bien atteindre et d’arriver à une réalité concrète et acquérir une connaissance scientifique. C’est ainsi, que dans notre étude nous avons opté pour les méthodes et techniques suivantes : Méthode descriptive, l’entretien ou interview, le guide d’entretien pour bien décrire tous les facteurs à la base des troubles de stress post-traumatiques développés par certaines personnes internées à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge.
Dans cette optique, quelques techniques sont toujours nécessaires pour ajuster la méthode de recherche.
A titre d’exemple, nous citons : la technique documentaire, la technique d’enquête, l’entretien libre, ainsi que l’interview.
Le choix du sujet n’est pas un fait du hasard pour le chercheur, nous focalisons notre attention sur l’incidence majeure des troubles de stress post-traumatique dans la vie de l’homme étant donné que la négligence et l’aspect comportemental des malades mentaux à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge se laissent voir à l’œil nu.
Il s’avère nécessaire que ceci retienne l’attention de tous les chercheurs en général et du psychologue clinicien en particulier, raison pour laquelle nous interpellons le public sur le facteur conduisant aux troubles de stress post-traumatiques à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge.
L’intérêt du présent sujet est d’apporter une contribution à la question majeure des incidences graves des facteurs pouvant conduire aux troubles de stress post-traumatiques à l’Hôpital Général de Référence de Kalonge. Ceux-ci permettent brièvement l’application psychologique ou psychiatrique de la législation en santé mentale des hommes.
Dans tout travail scientifique, il est évident que tout chercheur puisse limiter son champ d’action si non le travail aura un caractère superficiel. C’est ainsi que notre travail est délimité dans le temps et dans l’espace.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion, notre recherche est subdivisée en trois chapitres.