Arrow Table de matières
4126108

CHAPITRE II. MILIEU, MATERIEL ET METHODE

2.1. MONOGRAPHIE DU MILIEU D’ETUDE

1. HISTORIQUE (Bahizire, 2015)

a. Commune de Bagira

La commune de Bagira appartenait jadis au territoire de Kabare.Plus tard, Monsieur Jean Bormans, ancien soldat de la première guerre mondiale décide de se lancer dans la prospection des terres agricoles et choisi Bagira où il comptait monter une plantation. Il contacta le chef du milieu qui portait le nom de Mbagira, et celui-ci le mit en contact le avec Mwami Kabare Rugemanizi qui lui demanda d’établir sa demande de terre. Il l’introduisit auprès de l’administrateur du territoire en date du 23 Juillet 1927. Le procès verbal en fut dressé avec l’avis favorable contresigné par l’administrateur du territoire, Monsieur Waleth Prudetet par le Mwami Kabare Rugemanizi. 

 Monsieur Jean Bormans obtint alors l’autorisation d’occupation provisoire n° 348 du 8 Septembre 1927 pour un terrain à usage agricole.

Après l’exploitation de ce terrain, Monsieur Jean Bormans trouvera que sa concession devenait improductive et en fera part au gouverneur comme l’Etat avait l’ambition d’ériger un autre centre extra- coutumier à l’instar de Kadutu déjà surpeuplé, Monsieur Jean Bormans profite de l’occasion pour vendre sa concession à la colonie Belge, moyennant une somme de 18000000 de francs Belge, par l’acte de vente du 19 Juin 1951.

En 1954, Bagira devint alors centre extra-coutumier et la pose de la première pierre eut lieu le 8janvier 1954, au sentier Kibula n° 1, dans la cellule Kinyavunge, au quartier Lumumba, par l’Office des Cités Africaines (OCA) devenu ensuite Office National de Logement (ONL) restant depuis longtemps en liquidation.

 L’inauguration de ce centre Extra-coutumier a eu lieu le 1er décembre 1955 avec l’innovation des dirigeant comme Monsieur Philippe Weynen de nationalité Belge, représentant de l’autorité territoriale de Bukavu, assisté par Monsieur Gérard Pirard, Belge de 1955à1959 ; Monsieur Charles Fariala, chef de cité et originaire de Kisangani, exerçant cette fonction en attendant la création de la commune de Bagira rendue effective par l »arrêté n° 11/203 du 3octobre1958 et accordant le statut municipal à la ville de Bukavu.

Cette dernière dirigée par Monsieur Emile Willemael, premier bourgmestre de la ville de Bukavu.

Les premières élections furent organisées le 17 Juillet 1959. A l’issue de ces élections, Monsieur Michel Kajangu passant Bourgmestre de la commune de Bagira.

En 1975, le quartier Kasha est attaché à la commune de Bagira et on constitua une partie integrale, son chef, Monsieur Cebweru Chishizi Nyamuragwa le dirigea depuis 1968 jusqu’en 1977quand il devient une localité, suite à la loi n°77/028 du 19 Novembre 1977 portant organisation des zones et sous- régions urbaines parmi les quelles la zone urbaine de Bagira.De surcroit la loi n° 82/006 du 25 Février 1982 a revu Kasha en quartier.

A cette époque, la zone urbaine de BAGIRA comptait 3 quartiers à savoir: Lumumba, Nyakavogaet Kasha.

La date du 2 Août 1998 nous rappelle l’invasion de la ville de Bukavu par la rébellion du RDC signalons ici que le chef rebelle du département de l’administration du territoire, Monsieur Joseph Mudumbi, y avait signé un arrêté n° 001/MJ/DAT/ROUTE/1999 du 9/09/1999 élevant le quartier Kasha au statut de commune urbano-rurale dénommé ainsi la 4e commune de la ville de Bukavu. Elle était dirigée par le bourgmestre, Monsieur Damien Muderhwa Tebura succédé par Dieudonné Baguma Saidia. 

 En Mars 2006, lors d’une réunion provinciale de sécurité, il fut décidé l’annexion de Kasha à la commune de Bagira, la remise et reprise ayant été intervenue le 7 Avril 2006.

Actuellement, la commune de Bagira compte dix (10) quartiers qui sont: Lumumba, Nyakavoga, Mulambula, Chikera, Chikonyi, Kanoshe, Chiriri, Mulwa, Chahi, et Buholo- Kasha.

Voici les différentes autorités territoriales et Bourgmestres qui se sont succédés depuis la création de la commune de Bagira: Charles Fariala, Michel Kajangu, Salibuko Muliri, Bruno Basheka Mbogo, Paul Bashizi, Noel  Lwango, Immaculée- Marie Longangi Kabala, Albert Nzazi Nfungili, Kuluki  Falanga, Jean- chrysostome Igwabi Nfune-Bashiga, Charles Buhendwa Mudahama, Victor Hamuli Sebuhome, David Ngiramahe, Tulengi Bou’Szengo, Selemani Mabilolossa, Antoine Paypay Musubao, Gratien Mupenda Binankusa, André Tabaro Rusima, Bisimwa Nkarha, Baguhe Biyange, Abraham Masumbuko Ndatabaye, Dieudonné Matungo Kawido, Etienne Basirwa Cifizi Nfune- Bashiga, Eric Rugenge Munganzi (Bourgmestre ai), Mari-José Mbonekube Chasinga, Karl Mulumeoderhwa Balol’ebwami ( ai), Antoine Bishweka, Nsina Nyofi (actuel Bourgmestre).

b. Quartier Mulambula

Le quartier Mulambulaest l’un de 10 de la commune de Bagira. Il est limité au nord par la rivière MUGABA, au Sud par la rivière Chula, à l’Est par le lac KIVU et à l’Ouest par le quartier Chikera. Ce quartier compte six avenus dirigé chacun par un chef d’avenu proche du chef de quartier à qui ils donnent rapport.

Ces avenues sont: Mulambula 1eret 2ème,Itudu, Kalengera, Bwindi ,Avenue du part/Mitchombero

Depuis sa connaissance comme quartier, il a déjà eu quatre chefs de quartier et un chef de quartier ad-intérim; ce sont : Monsieur Barati, Monsieur Cibembe, Baganda, Florence Ngalula (ai) et Bernard Ntega

A Mulambula ont  trouve:

  • Ecoles publiques et privées ( tableau n° 2b)
  • Entreprises 

 Nous trouvons deux entreprises  et un projet de regroupement de pêche  COPEFIMA.

Ils s’agissent de  la Pharmakina et d’ONC.

  • Eglise 

 Elles sont de différentes communautés:

  • La communauté Catholique : 4 C.E.V (Communautes Ecclesiastiques Vivantes)
  • La communauté CELPA avec 3églises dont la 5e CELPA Bwindi, Ushindi (Hantu Hinja) et Nazareth.
  • La communauté CEPAC
  • Les témoins de Jehovah
  • La communauté Islamique et bien d’autres Eglises des Réveils : C.I Rhema ; MRM…
  • Points de santé 

 Mulambula compte deux centres Hospitaliers travaillant à caractère privé sous la supervision de la zone de santé de Bagiraet plusieurs centres.

Ces centres (médicaux) hospitaliers sont : Muponyi Mwema et La Fraternite.

  • Situation économique

La population de Mulambula qui ne cesse de s’accroitre au jour le jour suite à l’exode rural vie principalement de l’agriculture et du petit commerce et de la pêche artisanale.

Une frange de la population pratique le petit élevage et les petits travaux de manutention dans les usines Bralima et Pharmakina ou aux ports maritimes.

2. DONNEES GEOGRAPHIQUES DE LA COMMUNE DE BAGIRA

La commune de Bagira est limitée:

- Au Nord par la rivière Namuhinga, Nyacidudumaet le lac Kivu;

- Au Sud par la commune de Kadutu;

- A l’Est par le lac Kivu;

 - A l’Ouest par la rivière Nyakakungudweet le territoire de Kabare.

La commune de Bagira est située entre 1600m et 200m d’altitude avec une altitude moyenne de 1500m, 28° longitude Est et 2° latitude Sud.

Elle est située dans la province du Sud- Kivu, dans la ville de Bukavu et s’étend sur une superficie de 2334 hectares, 65 ares et 25 centiares, soit 23, 34 Km2

A.                Relief et sol 

Il est caractérisé par la présence des collines, des plateaux et des vallées.Le sol, à texture argileuse n’est pas suffisamment riche mais s’adapte aux cultures de montagne.Les terrains sont accidentés et exposés à l’érosion.Le sol est pourvu des pierres de construction dans certaines rivières.

B.      Climat 

 La commune connait le climat de montagne tempéré, avec alternance de 2 saisons: la saison sèche qui dure 4mois (Mai – Août) et la saison pluvieuse qui est la plus longue et qui dure 8 à 9 mois. La température varie entre 18 et 24 °C et les pluies sont abondantes et régulières.

C.       Végétation 

Elle est prédominée par les cultures vivrières, les arbres fruitiers, et les herbes. Les plantations d’eucalyptus sont envoie de disparition suite aux actions de l’homme sur l’environnement et les constructions anarchiques dues à la croissance démographique.

D.      Hydrographique 

Les parties Est et Nord- Est sont longées par le lac Kivu où se déversent les ruisseaux Wesha, Chula, Mugaba, qui présentent des dangers en cas de débordement de leurs lits.D’autres petits ruissellements Logohwa, Nyakantuli et Cidorhwe sont les affluents des ruisseaux précités.

3. DONNEES SOCIO-CULTURELLES

a)Population 

La commune de Bagira a une population de 215077 habitants sur 23,34 Km2 avec une densité de 91,1 habitants par Km2. La répartition de la population de cette commune est de la maniere suivante: Hommes (38481), femmes (43381), garçons ( 62434) et filles  ( 70821) donc un total de 215077(Bureau de l’Etat civil/ Commune de Bagira, 2014).

b)Education 

 La commune de Bagira compte beaucoup d’écoles, le recensement effectué en 2016 dans les quartiers Lumumba, Nyakavogo et kasha a permis de dénombrer 48 écoles auxquelles s’ajoutent 13 du quartier Mulambula.

Ces écoles sont présentees dans le tableau 2a, ci-dessous

Tableau 2a. Instituts, écoles primaires et complexes scolaires

Instituts

Ecoles Primaires

Basheka

Ukarimu

A   Bwindi

Bagira

Mafungo

1 Bagira

Bangu

Kasha

Mulambula

Nyakavongo

Mushekere

Shekina

Sainte Famille

Kanoshe

Ushindi

Moke

La Gloire

Bulenga

Christ-Roi

Balengane

Saint Pierre

Saint Norbert

Alpha-Orion

Umoja

Shalo

Omega La Merveille  

Burhiba

La Lune

Mujembere

Bora

Baraka

Kabuye

Ciriri

Dany

Famillia Dei

La Puissance Divine

Buuma

Mulwa

Kashenyi

Saint Nicolas

Bwindi

Kasha II

Ushindi

Centre pour Autodidactes Burhiba

Mafanyikio

Shalom

Nkamba

Fidele

Bobozo

1 Bagira

Saint

Tableau 2b : Instituts ;  Ecoles Primaires et Complexes Scolaires

Instituts

Ecoles Primaires

Complexes Scolaires

Bwindi

A   Bwindi

Mujembere(Secondaire)

Ushindi

Mulambula/ Ushindi

Saint Fidèle

Mulambula

Saint Pierre

Shekina

Mulambula 10

La gratuité

De la Shusha

Nous trouvons aussi à Bagira un Institut Supérieur ISFC et beaucoup d’écoles fictives qui fonctionnent en privé.

C) Ethnie et tribu

La population de Bagira est hétérogène et comprend les ressortissants de partout dans la province du Sud-Kivu et ailleurs dans notre pays et même à l’étranger.

L’ethnie Bantoue est dominante et nous y trouvons les tribus Bashi, Barega, Bahavu , Banyamulenge, Batembo, Babembe, Bafulieo, Banyindu, Banande…

d) Langues et communication

La langue la plus parlée à Bagira est le swahili.

Nous y avons le français comme une langue des intellectuelles ainsi que de l’anglais. A ces langues s’ajoutent d’autres attestées sporadiquement par deux personnes de meme origine ou de même service ; c’est le cas de Lingala, Kibembe, Kitembo, Tshiluba, la communication sociale est assurée par les téléphones et medias (radio, télévisions).

e) Religion

Nous trouvons beaucoup des confessions religieuses mais les plus dominantes sont les catholiques et les protestants. Nous citons la Sainte famille de Bagira, Sainte Thérèse de Burhiba et Saint Charles Lwanga de Ciriri et actuellement la paroisse Saint Vincent Palloti de Karhale. Les confessions protestantes sont 5eCELPA, 8e CEPAC, CEI, CEPPA, ainsi que plusieurs églises de réveil éparpillées dans les avenues. Il existe aussi un nombre des maisons d’enseignement de la bible (comme ils le disent) des témoins de Jehovah.

f) Santé

Comme la malaria est récurrente dans cette commune, le gouvernement distribue périodiquement des moustiquaires imprégnées d’insecticides à travers les hôpitaux, les centres de santé, les postes de santé…

Ainsi, on trouve les centres de santé et hôpitaux suivants dans la commune de Bagira : L’ Hôpital   Général de Référence (H.G.R) Bagira et Dr Rau de Ciriri, la Polyclinique ONC de Burhiba,les  Centres hospitaliers  Muponyi Mwema et La Fraternité, le Centre de Santé ( C.S ) Lumu,   CEMUBAC,Mère- Enfant /Maternité de mushekere, Buholo- Biname,Ciriri, Cikera, Mulezi, Mushekere, Uhaki-burhiba, Cigurhi, Kahero,etc.…Les uns sont privés et les autres appartiennent à l’Etat.

4. DONNEES ECONOMIQUES (Rapport Commune de Bagira, 2017)

L’économie des habitants de Bagira repose sur;

a.     L’agriculture 

 Appart les quartiers Mulambula et Nyakavogo, ainsi que la cellule de kalengera et de l »avenue du port, les habitants de Bagira pratique l’agriculture qui repose sur les cultures vivrières à petites échelles. La production est réservée à la consommation familiale. On y pratique la culture des haricots, maniocs, patates douces, et les amarantes.

b.    Elevage 

 On trouve les petits bétails ainsi que la basse- cour dans certaines familles: la chèvre, le porc, les lapins ainsi que la poule sont élevés par les habitants pour la substance.

c.       La pêche 

 Etant la source de l’alimentation quotidienne les produits de la pêche inondent les marchés et les rues de Bagira. Pour l’encourager la pêche, l’Etat a agréée une école de pêche à l’institut de Bagira et encadre une association des pêcheurs COPEFIMA.

La population riveraine pratique la pêche aux filets maillants ou aux filets artisanaux en utilisant des petites pirogues à rames.

d.    Le commerce 

Compte tenu de la conjoncture actuelle, beaucoup d’habitants de bagira pratiquent un petit commerce à la sauvette, dans des « kiosques », boutiques, ou parfois par « rodage ». Nous les voyons étaler leurs petites marchandises le long de la route le soir criant aux passants pour les inviter à acheter.

On trouve quelques points de vente à Bagira :

-Le marché central du quartier Lumumba, le marche Nkafu à la brasserire, le marché lwakabirhi à ciriri et le marché carrière de Buholo- kasha.

e.  Industrie 

 La commune de Bagira loge des entreprises industrielles et commerciles comme;

- La société BRALIMA 

Elle fabrique des bières de diverses catégories (Primus, Mutzing, Heineken, Turbo-king…)et des limonades (Fanta, Sprite, Vital’o, Coca cola) et réaliser la vente à l’intérieur comme à l’exterieur de la ville de Bukavu. Cette société se situe dans le quartier de Cikonyi.

- La société PHARMAKINA 

Elle est située à kalengera et fabrique la quinine qui combat efficacement la malaria.

- L’ONC 

Il est situé en face de PHARMAKINA, il est à l-avenu du port; c’est une entreprise à caractère agricol chargé de la culture et de la commercialisation du café.

- Le CRM Situé à coté de pharmakina, l’usine s’occupe du test et transformation des minerais, ce centre est en pleine réhabilitation.

f. Transport 

Les bus de l’ACCO et ceux de l’agence TAC s’occupent du transport des personnes et de leurs biens.

Ils déplacent les gens de Bagira vers d’autres coins de Bukavu jusqu’au-delà de Bukavu comme à mudaka, à kabare…

Les motos interviennent bien dans ce domaine de transport, organisées autour d’une association APROMOTOSKI. Ces bus et motos exploitent:

  • Routes d’intérêt générales à l’instar de:

- la route place du 24 vers Ciriri

- la route Ciriri centre jusqu’à la limite du territoire de Kabare en passant par Mulwa (3km)

  • Route d’intérêt local :
  • Nous citons la route Pharmakina-Kahero-Cigurhi, Cikera.
  • La route Ciriri-Mushekere-Kanoshe-Kasha (4km)
  • La route Bralima- Cikonyi-Petite cimetière-Kasha.

Toutes ces routes sont en un mauvais état, aux caniveaux bouchés; parfois des cantonniers de la commune y travaillent à la main avec des matériels rudimentaires et nons suffisants sans résoudre le problème.

Les travaux dits communément « salongo » qui se font une fois par semaine n’apportent pas des solutions de réparation durable.

Disons pour terminer que les routes d’intérêt local permettent de relier la commune de Bagira à certains centres de production agricole des zones de kabare et de walungu qui nous fournissent beaucoup des produits alimentaires comme les patates douces, choux, carotte, oignons, charbons et bois de construction.

2.2 MATERIEL

                                

Nous nous sommes servis de deux sortes des matériels: biologique et non biologique

a.      Matériel biologique :

 Il s’agit des lapins achetés au près d’un cuniculteur reconnu à Mulambula. Il s’agit de dix géniteurs dont 8 femelles et 2 mâles âgés de 5 mois.

b.      Matériels non biologiques :

Nous nous sommes servi de : cages faites en grillages et en bambous. Elles étaient disposées en ligne. Il s’agit du clapier standard. Pendant notre pratique, nous avons aussi utilisé : des abreuvoirs, des mangeoires faites en morceaux des bambous et une pierre de sel à lécher.

2.3. METHODES

  2.3.1. Méthodes de collecte des données  

1. Méthode observation et techniques

Nous avons procédé d’abord par la méthode d’observation expérimentale. Le clapier  en plein air est le modèle  utilisé pour cette expérimentation.

Ce clapier était constitué des cages dans lesquelles étaient disposés nos géniteurs suivant un ordre bien enregistré. La cage n° 1 hébergeait la femelle n° 1, la C2 hébergeait un mâle ; la C3 la femelle n°3 ; la C4 logeait la femelle n° 4, la C5 logeait un autre mâle, la C6 logeait la femelle n° 6 pendant que C7 et C8 logeaient à part. Cette disposition permettait de synchroniser naturellement la chaleur de deux femelles à la fois situées  de chaque coté de la cage du mâle. Ainsi l’ovulation stimulée par l’odeur du mâle pendant une ou deux journées, poussait ces femelles à se laisser monter l’une au matin et l’autre le soir. La dimension de chaque cage était d’ 1,20 cm x 60 cm.

Ainsi, nous avions la possibilité de réaliser deux saillies par mâle pour deux femelles, c’est à dire quatre femelles par jours.

1.       Suivi et reproduction (6 mois)

Il a consisté à faire la saillie à des intervalles des 2 semaines et 1 jours (tableau en annexe), à énumérer les dates de mise-bas, le nombre de lapereaux à la mise-bas, le nombre de lapins nés vivants et morts nés ainsi que le nombre de lapins sevrés et à la fin.

2.       Calcul de performances collectives (6 mois)

Il s’est déroulé par les formules ci-dessous de taux de fertilité (%), de mortalité (%), de prolificité à la naissance et celui au sevrage (%) et de mortalité à la naissance et au sevrage(%).

Partager ce travail sur :