Dans ce chapitre, nous allons placer un point particulier sur l’analyse critique du système d’information existant à la BCC/Bukavu.
Un système est un ensemble d’objets et des relations entre ces objets et entre les attributs de ces objets [KAS2011].
Un système se définie également comme étant un ensemble d’éléments en interaction dynamique les uns et les autres en vue d’atteindre un objectif bien déterminé [DOM2011].
Un système d’information peut être défini comme l’ensemble des informations circulant dans une entreprise et les moyens mis en œuvre pour les gérer [KAS2011].
Il est également défini comme étant le lien qui permet au système opérant et de décision de fonctionner et à l’entreprise d’atteindre ses objectifs [DOM2011].
Un système informatique est un sous ensemble du système d’information. C’est l’ensemble des moyens humains, matériels, algorithmes, méthodes, procédures permettant le traitement automatique dans les entreprises ou organisations [KAS2011].
II.1.4. La base de données
Les bases des données ont pris aujourd’hui une place essentielle dans l’informatique, plus particulièrement en gestion. Une base de données (son abréviation est BD, en anglais DB, database) est une entité dans laquelle il est possible de stocker des données de façon structurée et avec le moins de redondance possible. Ces données doivent pouvoir être utilisées par des programmes, par des utilisateurs différents. Ainsi, la notion de base de données est généralement couplée à celle de réseau, afin de pouvoir mettre en commun ces informations.
Une base de données permet de mettre des données à la disposition d'utilisateurs pour une consultation, une saisie ou bien une mise à jour, tout en s'assurant des droits accordés à ces derniers. Cela est d'autant plus utile parce que les données informatiques sont de plus en plus nombreuses.
Une base de données peut être locale, c'est-à-dire utilisable sur une machine par un utilisateur, ou bien répartie, c'est-à-dire que les informations sont stockées sur des machines distantes et accessibles par réseau.
L'avantage majeur de l'utilisation de bases de données est la possibilité de pouvoir être accédées par plusieurs utilisateurs simultanément.
Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs, le besoin d'un système de gestion s'est vite fait ressentir. La gestion de la base de données se fait grâce à un système appelé SGBD (système de gestion de bases de données) ou en anglais DBMS (Database management system).
Il existe différents types de SGBD (hiérarchique, réseau, relationnel, etc.). Le SGBD est un ensemble de services (applications logicielles) permettant de gérer les bases de données, c'est-à-dire : permettre l'accès aux données de façon simple, autoriser un accès aux informations à de multiples utilisateurs, manipuler les données présentes dans la base de données (insertion, suppression, modification)
Le SGBD peut se décomposer en trois sous-systèmes : le système de gestion de fichiers :
il permet le stockage des informations sur un support physique, le SGBD interne :
il gère l'ordonnancement des informations, le SGBD externe :
il représente l'interface avec l'utilisateur.
Les principaux systèmes de gestion de bases de données sont les suivants :
Borland Paradox , Filemaker, IBM DB2, Ingres, Interbase, Microsoft SQL server, Microsoft Access, Microsoft FoxPro, Oracle, Sybase, MySQL, PostgreSQL, mSQL, SQL Server 11
Dans notre travail, nous allons utiliser Microsoft Access 2007 comme système de gestion de base des données.
II.1.5 Cycle d’abstraction
Présente la démarche de spécification du système (organisation étudiée), de l’abstraction de la réalité de l’existant du système, pour en développer un modèle et l’informatiser [KAS2012].
Dans la conception d'un Système d'Information (SI), on respectera trois étapes correspondant à trois niveaux d'étude (abstraction) de plus en plus précis : l'analyse conceptuelle : que peut-on faire et avec quelles données (quoi ? avec quelles données ? ), l'analyse organisationnelle : on intègre à l'analyse conceptuelle les aspects liés aux organisations, à savoir le lieu, les acteurs, le positionnement dans le temps, le type de traitement : automatique, interactif, manuel (qui ? où ? quand ?) l'analyse opérationnelle : abordée dans la phase de réalisation, elle consiste à faire les choix techniques d'implémentation (choix de logiciels, découpage en programme). Il s'agit donc de répondre à la question : comment?
II.5.1. La conception du Système d’Information
La conception d'un système d'information n'est pas évidente car il faut réfléchir à l'ensemble de l'organisation que l'on doit mettre en place. Une des tâches essentielles des développeurs de bases des données est la conception du schéma des bases. L’objectif est de structurer le domaine d’application de sorte à le représenter sous forme de types et de tables. La représentation doit être juste pour éviter les erreurs sémantiques, notamment dans les réponses aux requêtes. Elle doit aussi être complète pour permettre le développement des programmes d’application souhaités. Elle doit enfin être évolutive afin de supporter la prise en compte rapide de nouvelles demandes. [GEO2005]
La démarche de conception s’effectue par abstraction successives, en descendant depuis les problèmes de l’utilisateur vers le SGBD. Nous proposons de distinguer cinq étapes :
Cette étape consiste à étudié les problèmes des utilisateurs et à comprendre leurs besoins. Elle comporte des entretiens, des analyses des flux d’informations et des processus métier. La génération de modèles de problèmes est aussi une technique courante à ce niveau [DeAntonellis]. Comme il est difficile de comprendre le problème dans son ensemble, les concepteurs réalisent des études de cas partiels. Le résultat se compose donc d’un ensemble de vues ou schémas externes qu’il faut intégrer dans l’étape suivante. Ces vues sont exprimés dans un modèle de type entité association ou objet selon la méthode choisie. [GEO2005]
Cette étape est basée sur l’intégration des schémas obtenus à l’étape précédente. Chaque composant est un schéma entité-association ou objet. Il résulte d’un modèle de problème représentant une partie de l’application. La difficulté est d’intégrer toutes les parties dans un schéma conceptuel global complet. Non redondant et cohérent. Des allers retours avec l’étape précédente sont souvent nécessaires. [GEO2005]
Cette étape réalise la transformation du schéma conceptuel en structure de données supportées par le système choisi. Avec un SGBD relationnel, il s’agit de passer à des tables. Avec un SGBD objet-relationnel, il est possible de générer des types et des tables, les types étant réutilisables. Avec un SGBD objet, il s’agit de générer de classes et des associations. Cette étape peut être complètement automatisée. [GEO2005]
Une question qui se pose est de savoir si le schéma logique obtenu est un « bon » schéma. A titre de première approximation, un bon schéma est un schéma sans oublis ni redondances d’informations. Pour caractériser plus précisément le bon schéma, le modèle relationnel s’appuie sur la théorie de la normalisation, qui peut avantageusement appliquée à ce niveau. En relationnel, l’objectif est de grouper ou de décomposer les tables de manière à représenter fidèlement le monde réel modélisé. [GEO2005]
Cette étape est nécessaire pour obtenir de bonnes performances. Elle nécessite la prise en compte des transactions afin de déterminer les patterns d’accès fréquents. A partir de là, il faut choisir les bonnes structures physiques : groupage ou partitionnement de tables, index, etc. c’est que se jouent pour la une bonne part les performances des applications. [GEO2005]
La conception du système d'information se fait par étapes, afin d'aboutir à un système d'information fonctionnel reflétant une réalité physique. Il s'agit donc de valider une à une chacune des étapes en prenant en compte les résultats de la phase précédente. Les données étant séparées des traitements, il faut vérifier la concordance entre données et traitements afin de vérifier que toutes les données nécessaires aux traitements sont présentes et qu'il n'y a pas de données superflues.
L'expression des besoins est une étape consistant à définir ce que l'on attend du système d'information automatisé, il faut pour cela : Faire l'inventaire des éléments nécessaires au système d'information, délimiter le système en s'informant auprès des futurs utilisateurs.
Modèle relationnel
Chaque classe d'entité du modèle conceptuel devient une table dans le modèle logique. Les identifiants de la classe d'entité sont appelé clés de la table, tandis que les attributs standards deviennent des attributs de la table, c'est-à-dire des colonnes.
II.2 MODELISATION
II.2.1 Analyse critique de l’existant
L’analyse du processus d’élaboration, d’exécution du budget au sein de la BCC nous a été possible grâce l’entretien, la documentation ainsi que l’observation, nous avons eu la possibilité d’effectuer une analyse critique du système budgétaire de la BCC/Bukavu.
II.2.2. Documents utilisés
A ce niveau nous avons eu à analyser des documents permettant la planification jusqu’à la réalisation du budget. Nous avons également analysé les documents assurant l’exécution budgétaire et la réalisation, Parmi ces documents nous avons :
Ce document permet de représenter les besoins de l’activité pendant une période donnée ; l’état de besoin peut être accepté comme tel ou le chef de service peut demander qu’on puisse y apporter des modifications en tenant compte de l’objectif de la BCC et de la gestion future.
A partir des états de besoin de chaque activité (bureau) du service, le chef de service formule la proposition budgétaire de son service qu’il dépose au près du service de budget de l’entreprise.
|
L’état de besoin de l’activité se présente de la manière suivante :
Ce fiche représente l’état de besoin des produits d’entretien général. Cette fiche porte le nom d’ « ETAT BESOIN POUR LES PRODUITS D’ENTRETIENT GENERAL», elle représente le poste budgétaire ; chaque post budgétaire a son état de besoin portant son nom et est identifié par un indice, l’état de besoin se fait mensuellement pour chaque poste budgétaire.
Après la lecture de la fiche, nous pouvons déterminer la présence de 10 informations différentes dont :
Intitulé du poste budgétaire, Indice du poste budgétaire, Numéro, Nom, Stock, L’article, Demande, Prix unitaire, Prix total
Le dictionnaire de données se présente de la manière suivante :
Nom |
Format |
Longueur |
Type |
Règle de calcul |
Règle de gestion |
Document |
|
E |
C |
||||||
Intitulé poste budgétaire |
Alphanumérique |
30 |
X |
état de besoin |
|||
Indice poste budgétaire |
Alphanumérique |
30 |
X |
état de besoin |
|||
Numéro de l’article |
Numérique |
état de besoin |
|||||
Nom de l’article |
Alphanumérique |
30 |
X |
état de besoin |
|||
Stock article |
Numérique |
état de besoin |
|||||
Demande article |
Numérique |
état de besoin |
|||||
Prix unitaire |
Monétaire |
état de besoin |
|||||
Prix total |
Monétaire |
Demande * prix unitaire |
état de besoin |
En ce qui concerne les recettes, on utilise une fiche servant comme document montrant la provenance des ressources de la Banque Centrale du Congo direction provinciale de Bukavu.
Cette fiche est représentée de la manière suivante :
|
Sur cette fiche de recettes nous voyons les éléments ci-après :
Après la lecture de la fiche, nous pouvons déterminer la présence de 10 informations différentes dont :
Code poste, Description poste budgétaire, Montant budget, Total recettes
Le dictionnaire des données se présente de la manière suivante :
Nom |
Format |
Longueur |
Type |
Règle de calcul |
Règle de gestion |
Document |
|
E |
C |
||||||
code poste |
Alphanumérique |
20 |
X |
Fiche recette |
|||
Description poste budgétaire |
Alphabétique |
35 |
X |
Fiche recette |
|||
montant budget |
Numérique |
Fiche recette |
|||||
Total recettes |
Numérique |
∑ montant budget |
Fiche recette |
|
Ce document détaille la liste de poste budgétaire, le montant relatif à leurs dépenses pendant la période de l’exercice et le montant total des dépenses de l’exercice.
Après la lecture de ce document nous obtenons les éléments suivants : Code poste, Description poste budgétaire, Montant budget, Total recettes
Le dictionnaire des données se présente de la manière suivante :
Nom |
Format |
Longueur |
Type |
Règle de calcul |
Règle de gestion |
Document |
|
E |
C |
||||||
Code poste |
Alphanumérique |
20 |
X |
Fiche recette |
|||
Description poste budgétaire |
Alphabétique |
35 |
X |
Fiche recette |
|||
Montant budget |
Numérique |
Fiche recette |
|||||
Total recettes |
Numérique |
∑ montant budget |
Fiche recette |
|
La fiche budgétaire est un document identifiant le crédit sollicité par un poste budgétaire, le crédit réalisé ainsi que les éléments constitutifs du poste budgétaire. Il indique la nature (dépense ou recette) du montant sollicité à la fiche budgétaire.
Elle est composée des éléments ci-après :
Outre ces deux champs, la fiche contient d’autres permettant d’identifier les articles qui entre en jeu pour la constitution de cette dernière. Parmi ces champs nous avons :
Le dictionnaire de données se présente comme suit :
Nom |
Format |
Longueur |
Type |
Règle de calcul |
Règle de gestion |
Document |
|
E |
C |
||||||
Nature |
Alphabétique |
15 |
X |
Fiche budgétaire |
|||
Intitulé poste budgétaire |
Alphabétique |
30 |
X |
Fiche budgétaire |
|||
Numéro |
Numérique |
Fiche budgétaire |
|||||
Quantité |
Numérique |
Fiche budgétaire |
|||||
Prix unitaire |
Monétaire |
Fiche budgétaire |
|||||
Crédit sollicité |
Monétaire |
X |
Fiche budgétaire |
||||
Réalisation |
Numérique |
X |
Fiche budgétaire |
|
Ce document établit la réalisation budgétaire, la prévision budgétaire et en établisse les différents écarts.
Il est formé des éléments dont nous pouvons citer :
|
Sur cette fiche on a les éléments suivants :
Le dictionnaire de données se présente de la manière suivante :
Nom |
Format |
Longueur |
Type |
Règle de calcul |
Règle de gestion |
Document |
|
E |
C |
||||||
Indice budgétaire |
Alphanumérique |
15 |
X |
dépenses d’exploitation |
|||
Poste budgétaire |
Alphabétique |
35 |
X |
dépenses d’exploitation |
|||
Budget juillet |
Numérique |
dépenses d’exploitation |
|||||
Budget août |
Numérique |
dépenses d’exploitation |
|||||
Réalisation juillet |
Numérique |
dépenses d’exploitation |
|||||
Réalisation août |
Numérique |
dépenses d’exploitation |
|||||
écart en % budget juillet Août) |
Numérique |
dépenses d’exploitation |
|||||
écart en % Budget août |
Numérique |
dépenses d’exploitation |
|||||
Réalisation cumulé |
Numérique |
dépenses d’exploitation |
|||||
Budget cumulé |
Numérique |
dépenses d’exploitation |
|||||
écart réalisation cumulé |
Numérique |
dépenses d’exploitation |
|||||
Total |
Numérique |
dépenses d’exploitation |
Motif Budget |
Code poste budgétaire |
Description |
Mois |
Année |
Valeur mensuelle |
BDEPENSES |
BD25252589 |
Achat matériel |
1 |
2012 |
2000 |
Total |
Æ© valeur mensuelle |
Sur le budget nous retrouvons les éléments ci-après : Motif budget, Code poste budgétaire, Description, Mois, Année, Valeur mensuelle.
Le dictionnaire de données se présente de la manière suivante :
Nom |
Format |
Longueur |
Type |
Règle de calcul |
Règle de gestion |
Document |
|
E |
C |
||||||
Motif budget |
Alphanumérique |
15 |
X |
Budget accordé |
|||
Code poste budgétaire |
Alphanumérique |
15 |
X |
Budget accordé |
|||
Description |
Alphanumérique |
50 |
X |
Budget accordé |
|||
Mois |
Numérique |
Budget accordé |
|||||
Valeur mensuelle |
Numérique |
Budget accordé |
|||||
Total |
Numérique |
Budget accordé |
Il est question de mettre en place un nouveau système d’information pour la BCC/Bukavu et de procéder à son implémentation.
Un modèle est une abstraction de quelque chose de réel qui permet de comprendre avant de construire, ou de retrouver les informations nécessaires pour effectuer des entretiens, des modifications et des extensions [KAS2011].
D’où, le modèle est établi pour répondre à un type de questions que l’on se pose à un instant donné à propos d’une réalité.
Le Modèle Conceptuel de Données (MCD) a pour but de décrire les objets manipulés par les utilisateurs dans le système étudié. Cette modélisation des données aboutit à une représentation appelée schéma conceptuel des données [KAS2011].
En plus de ce but il permet de décrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d'information. Il s'agit donc d'une représentation des données, facilement compréhensible, permettant de décrire le système d'information à l'aide d'entités.
Le Modèle Conceptuel des Données (ou Modèle entité-association), permet de représenter la structure du système d'information, du point de vue des données, et définit également les dépendances ou relations entre ces différentes données.
Il existe des logiciels permettant de construire des schémas entités-associations et d'en analyser les conséquences logiques, puis de construire les tables associées aux modèles de manière entièrement automatique. Parmi ces logiciels nous pouvons citer : Les logiciels TRAMIS, PowerAMC dont l'ancien nom est AMC*Designor,
Les concepts de base du modèle conceptuel de données (encore appelé modèle entité/association) sont : l'entité, l'association, la propriété et les cardinalités.
La propriété peut être définie comme une donnée élémentaire ou atomique. Appelées également attributs ou colonnes (dans le modèle relationnel), les propriétés servent à décrire les entités et les associations. Elles prennent des valeurs appelées occurrences de la propriété.
Une entité (ou individu) peut être défini comme un objet concret ou abstrait du monde réel perçu
Les entités possèdent un ensemble de propriétés. Une occurrence de l'entité est composée d'une occurrence de chacune de ses propriétés.
Les identifiants
L'identifiant est une propriété ou un ensemble de propriétés d'un objet telle qu'il n'existe pas deux occurrences de cet objet pour lesquelles cette propriété pourrait prendre une même valeur.
Les attributs d'une classe d'entité permettant de désigner de façon unique chaque instance de cette entité sont appelés identifiants absolus.
Le modèle conceptuel des données propose de faire précéder d'un # les identifiants (parfois de les souligner).
Ainsi, chaque classe d'entité doit posséder au moins un attribut identifiant, et l'ensemble de ses attributs identifiants doivent être renseignés à la création de l'entité.
L'association est un lien sémantique (c’est à dire le sens attaché à ces données et à leurs rapports et non à l’utilisation qui peut en être faite) entre une ou plusieurs entités : l'association peut être réflexive, de préférence binaire, parfois ternaire, voire de dimension supérieure. Elle peut également être porteuse d'une ou plusieurs propriétés.
Les associations se représentent dans une ellipse (ou un rectangle aux extrémités rondes), reliée par des traits (pattes) aux entités qu'elles lient logiquement.
Il peut exister plusieurs associations entre les mêmes entités.
On distingue trois types de liaisons entre deux entités X et Y participant à l'association:
La notion de cardinalité minimum/maximum est liée aux types de liaison inter-entités.
Cardinalité minimale
Valeur |
Définition |
0 |
Une occurrence de l’entité peut exister sans participer à l’association |
1 |
Une occurrence de l’entité participe nécessairement au moins une fois à une occurrence d’association ; |
Cardinalité maximale
valeur |
Définition |
1 |
Une occurrence de l’entité participe au plus une fois |
N |
Une occurrence de l’activité peut participer plusieurs fois |
Configurations possibles : o,1 |
Définition |
1,1 |
Une occurrence participe au moins 0 fois et au plus 1 fois à l'association |
0,N |
Une occurrence peut ne pas participer ou participer plusieurs fois |
1,N |
Une occurrence participe au moins 1 fois, voire plusieurs |
Étapes à suivre pour élaborer un MCD : Analyser l'existant, épurer les données : Synonymes, identifier les entités pertinentes, identifier les associations entre les entités, recenser les attributs des entités et des associations (constitution du dictionnaire de données), déterminer les cardinalités entre entités et associations, normaliser le modèle : s'assurer qu'il respecte les règles de normalisation dans la terminologie d'un MCD.
Dans son service du budget, la banque centrale du Congo traite la planification, la réalisation ; le contrôle budgétaire s’effectue au niveau de Kinshasa. Le système que nous voulons automatiser dans ce travail est décrit par un modèle conceptuel. Il s’agit du Modèle Conceptuel de Données du budget de la banque centrale du Congo/Bukavu qui se présente de la manière suivante :
Figure 1. Le modèle conceptuel de données du budget BCC/Bukavu
|
II.3.1.2.. Le modèle physique(MPD)
|
Est une description de la base de données ou de l’ensemble des fichiers exprimés dans la syntaxe du SGBD ou un Système de gestion des fichiers adaptés ( SGF adaptés). Il s’agit de l’Implantation de la BDD. [KAS2012]. Par ailleurs, un modèle physique de données est l’implémentation particulière du modèle conceptuel de données.
II.3.1.3. Modèle logique des données (MLD)
La conception d’un modèle logique consiste à produire un schéma qui soit conforme au modèle d’une famille de SGBD et équivalent à un schéma conceptuel source. On réalise ce processus par une séquence de transformations appliquées au schéma conceptuel, jusqu’à ce que le résultat soit conforme au modèle cible. Ce point est consacré à la production d’un schéma relationnel à partir d’un schéma conceptuel entité-association.[Hai2009]
Vérifie au coup par coup que chaque clé étrangère ne prend pas de valeurs en dehors de celle déjà prises par la ou les colonne(s) qu’elle référence. Ce mécanisme qui agit lors de l’insertion, de la suppression ou de la mise à jour de lignes dans les tables, tratuit ce qu’on l’on appelle des données.
Le MLDR se présente comme suit :
Budgets(NumeroBudget, CodeDescriptionBudget, DescriptionBudget, MoisBudget, AnneeBudget, ValeurMensuelleBuget )
Banque (CodeBanque, IntituleBanque, #Numerobanque)
Services (CodeService, DesignationService, # CodeBanque(Non vide))
Depenses(CodeposteDepense, DescriptionDepense, MontantDepense, #CodeService(Non vide), #NumeroBudget(Non vide))
Bureaux (CodeBureaux, DesignationBureau, #CodeService (Non vide))
PosteBudgetaire (CodePoste,IndicePoste, IntitulePoste, # CodeBureaux (Non vide))
Recettes (CodeRecettes, DescriptionRecettes, MontantRecettes, #NumeroBudget(Non vide), #CodePoste(Non vide))
EtatdeBesoins (IndiceBesoin, IntituleBesoin, # CopePoste)
ElementEtatdeBesoin (NumeroElement, DesignationElement,StockElement, UtiliseElement,DemandeElement,PrixUnitaireElement,PrixTotalElement, # IndiceBesoin (Non Vide))
ElementFicheBudget (NumeroElementFiche, IntituleElementfiche, QuantiteFiche, PrixUnitaireFiche, CreditSolliciteFiche, RealisationFiche, #CodePoste (Non vide))
Motif Budget (CodeMotif, IntituleMotif, #NumeroElementFiche)