Ce chapitre comporte deux sections, la première traite de la propagande politique à Bukavu et la deuxième décrit le comportement des électeurs à Bukavu.
Les événements qui ont précédé les élections législatives et présidentielles en R .D .C en général et à Bukavu en particulier, nous ont permis d’observer et de nous rendre compte, comment les politiciens communiquent avec leur base pour qu’ils soient élus. La propagande dont il est question était perçue comme un ensemble d’actions psychologiques influençant la perception des événements des personnes ou des enjeux, de façon à endoctriner ou embrigader une population et la faire agir et penser d’une manière voulue. Les politiciens pour satisfaire leurs aspirations, ils présentaient même des discours invraisemblables à la population pour but de se faire écouter, ils utilisaient des moyens de communication modernes, les médias de masse, de publicité à la radio et à la télévision,…
C’était vraiment une propagande d’agitation, car elle cherchait avant tout à provoquer l’action.
C’est ainsi que JACQUES ELLUL ([1]), parle que la propagande peut aussi chercher à faire adhérer l’individu et les masse à un ensemble d’idées et de valeurs, à les mobiliser, bref à les intégrer dans une société donnée. Dans ce cas, nous sommes dans les contextes de propagande sociologique ou d’intégration. S’inscrivant à cette réalité de JACQUES, nous constatons le contraire à Bukavu, car la propagande des politiciens était une propagande d’agitation, de publicité. En ce sens que certains oubliaient le bienfondé d’une propagande et se limitaient à des spéculations inutiles. Comme nous parlons de la propagande, il nous sera mieux de parler sur son aperçu historique.
Dans ce point, il est question de voir les origines de la propagande politique, comment elle était conçue et la réalité que nous avons vécu à Bukavu, lors de la propagande des politiciens en 2011.
La propagande politique selon ANTONIN LEPIEUX se trouve dans ([2])
les civilisations antiques, que ce soit par le discours ou les mythes. Pendant le haut – empire de Rome, le culte impérial était un des moyens de la propagande impériale.
Parmi les supports matériels utilisés on avait les pièces de monnaie et les bornes routières. Les empereurs romains faisaient dresser le long des chaussées des bornes de près de deux mètres de haut, qui portaient leur titulature officielle.
A RYSWICK près de la Haye on a trouvé récemment à leur emplacement d’origine quatre de ces bonnes, chacune d’elles placée sous l’autorité d’un empereur différent.
Le gouvernement américain a ainsi lancé la situation de radio Voice of America (voix de l’Amérique). Celle – ci pratique ce que les Américains appellent de la « diplomatie publique » une communication destinée aux populations et destinée à donner une image favorable des Etats – Unis et de leur système (une idée qui fut redécouverte après les attenants du 11 septembre 2011).des radios soutenues en partie par la C.A ont diffusé de la propagande « grise » dans les nouvelles et les programmes de divertissement en Europe de l’Est et soviétique.
La radio officielle du gouvernement de l’union soviétique, quant à elle, a diffusé de la propagande « Blanche ». Les deux champs ont également diffusé de la propagande « noire » aux heures de crise.
Un des écrivains qui a le mieux décrit les mécanisa mes de propagande fut Georges Orwell ([3]). Bien que ne vivant pas en union soviétique, les personnes évoluent dans les régimes totalitaires ou langage est constamment corrompu par des manipulations politiques. Ces romans ont été employés explicitement pour la propagande. LA CIAA, par exemple, secrètement commandé un film d’animation adaptant la ferme des animaux dans les années 1590. C’est aller à l’encontre de la volonté d’Orwell qui dénonçait clairement la propagande dans son livre 1984.
Cette réalité a été remarquée avec moins de possibilité, car les politiciens n’arrivent pas à mieux utiliser leur propagande dans une logique cohérente.
La propagande poursuit des objectifs variés qui peuvent être politique, économique ou religieux. La propagande cherche à aiguiller les espérances de l’opinion publique, à modifier les actions des personnes ciblées. La censure peut participer des modalités de la propagande en supprimant les informations que pouvoir souhaiter ne pas divulguer. Dans sa forme la plus dure, la propagande façonne la connaissance des personnes par n’importe quel moyen dont la diversion ou la confusion.
Lors d’une guerre, la propagande et utilisée pour déshumaniser l’ennemi et susciter la haine. En contrôlant la représentation que s’en fait l’opinion publique. Ce la peut inclure des accusations mensongères comme de la diffamation. Pour mes militaires, la propagande peut être classée selon sa source :
La propagande a beaucoup évolue avec la naissance de la guerre psychologique dans laquelle elle trouve des prolongements.
C’est ainsi qu’à Bukavu, il y avait des politiciens qui passaient avec leur propagande porte à porte, d’autres dans de lieux publics, sauf cette foi – ci l’église Catholique n’a pas voulu que la propagande de politiciens passe dans les églises.
Slogan dans une manifestation anti –guerre antérieure à l’attaque sur pearl Harbon, tel que représente dans le film de propagande 1942, destiné à retourner l’opinion publique à ce sujet.
Au XIXème siècle l’industrialisation provoque la concentration nouvelle d’une importante main – d’œuvre ouvrière qui bientôt cherche à faire entendre sa voix. Le socialisme en se structurant adopte le vocabulaire de la religion, et appelle «doctrine » le discours politique et « propagande » les méthodes de sa diffusion au sein de la population ouvrière.
Les leaders du mouvement socialiste cherchent à provoquer chez les ouvriers une prise de conscience de leur situation a fin de les amener à l’action collective. Au tournant du siècle, le pouvoir doit composer avec cette nouvelle classe et c’est dans ce contexte qu’est théorisée une « psychologie des foules »
L’activité de propagande se réalisant au moyen d’influences inconscientes comme celles que décrivent les science psychologiques (psychologie cognitive notamment) .cette propagande réalise en faveur de certaines opinions et valeurs des effets connus et étudies dans les situations expositions de conditionnement évolutif, de modelage. Par exemple, le fait de présenter régulièrement des services publics qui cherchent bien comme de « vrai » chefs d’entreprise, apprend par modelage à la population à ne plus les envisager avec les attributs des services publics. Une particularité de cette forme de propagande est qu’elle peut se réaliser de façons active dans les démocraties libérales où les médias sont les propriétés de quelques grands groupes industriels et financiers comme le décrivent entre autres Chomsky et Herma ([4]).
Ils insistent sur le fait que ce type de propagande est la caractéristique d’un système médiatique non pluraliste dans lequel des journalistes peuvent continuer cependant à affirmer leur déontologie.
C’est le cas en R.D.C, quoique tout politicien était libre de faire sa propagande, mais nous avons vu comment l’accès de certains politiciens à certains médias posait problème (RTNC et autres et) donc quelque part nous avons remarqué une contrainte qui empêchait certains politiciens à mener à bon escient leur propagande dans une liberté.
Les propagandistes empalaient des arguments qui, bien que parfois convaincants, ne sont pas nécessairement justes. Un certain nombre de méthodes, empirées notamment de la psychologie sociale, sont employées pour créer des messages persuasifs, mais faux. Plusieurs de ces techniques de manipulation rhétorique relèvent du sophisme et jouent sur les biais comites. D’autres techniques ressortent davantage de la manipulation émotionnelle.
Il a fallu beaucoup de temps pour analyser les canaux par les quels les messages de propagande font leur effet. Si ce travail est important, il est clair que les stratégies de diffusion de l’information ne deviennent des stratégies de propagande qu’à partir du moment où elles diffusent effectivement des messages de propagandes. L’identification de ces messages de propagande est donc un prérequis nécessaire.
Nous proposons ci – dessous quelques techniques classiques, dont la plupart reposent sur une bonne utilisation de l’émotivité de l’auditoire.
La fabrication de faux documents : retouche photo tendancieuse, manage cinématographique tendancieux, etc.
La peur : un public qui a peur est en situation de réceptivité et admet plus facilement l’idée qu’on veut lui inculquer.
Appel à l’autorité : l’appel à l’autorité consiste à citer des personnages importants pour soutenir une idée, un argument, ou une ligne de conduite.
Les techniques de propagande ont cours dans les démocraties depuis la première guerre mondiale mais aujourd’hui la propagande s’exerce sous le nom de « communication politique » ou relations publiques.
Dans une dictature, la conservation du pouvoir est assurée par des moyens coercitifs alors que dans une démocratie, les moyens de conquête ou de conservation du pouvoir sont fondés sur la persuasion. Le pouvoir médiatique prime alors sur le pouvoir militaire.
D’après un paradoxe formulé par Hume ([5]) dans une démocratie, l’armée est beaucoup moins puissante que dans une dictature. Pour maintenir le pouvoir dictatorial. En effet, une pression policière excessive pourrait conduire à une défaite électorale.
Les principaux aspects de la propagande dans une démocratie sont d’après leur recensement les suivants :
Dans les pays démocratiques, la propagande reste donc diffusée et variée. C’est le constat qu’a également fait le psycho – sociologue Jean – Léon Beauvoir ([6])
Dans les illusions libérales parues en 2005. Il constate à la fois que le mot « propagande » est devenu durant la seconde moite du XXème siècle un mot à connotation fortement ergative et que parallèlement les démocraties ne peuvent se passer d’actions persuasives (ou de débats) sous peine de sombrer dans une forme de totalitarisme tranquille le pouvoir ou les différents pouvoir, cherchent selon lui une forme de propagande qui soit.
IL est important pour les hommes politiques de connaître le profil de leurs électeurs, afin d’avoir des programmes électoraux appropriés.
Certains sociologues ont essayé d’expliquer le comportement électorale d’un point de vue scientifique, après un bref bilan montrant le rôle est le point de vue des français dans la politique, nous étudierons le comportement selon certains critères :
L’élection étant la base de la démocratie cette dernière se réalisait à travers la propagande que nous allons nous employer à confronter les points de vue de nos enquêtés avant de passes aux résultants proprement dits de l’enquête
Dans ce point, nous présentons l’échantillon de nos enquêtés.
Pour mener une étude objective et inclusive, certaines variables paraissent incontournables notamment ; le sexe, âge, religion, niveau d’étude, profession.
Catholiques |
Protestants |
Musulmans |
Autre religions |
Total |
% |
|
Masculin |
37 |
19 |
7 |
17 |
80 |
66,66 |
Féminin |
12 |
15 |
5 |
9 |
40 |
33,33 |
Total |
49 |
34 |
12 |
26 |
120 |
Source : notre enquêté 2012
Selon les données reprises dans ce tableau ci –dessus, sur 120 enquêtés et réparties 2. Sexes et de différentes religions, sont des hommes soit 66 ,66% et 40/ 120 soit 33, 33% sont des femmes.
Tableau N° 2
N° |
Age |
Fréquence |
% |
01 |
18 – 25 |
20 |
16,66 |
02 |
26 – 33 |
27 |
22,5 |
03 |
34 – 41 |
21 |
17,5 |
04 |
42 et plus |
51 |
43,33 |
120 |
100 |
Source : notre enquête 2012. La lecture du tableau ci – dessus relève que l’âge des enquêtés va de 18 ans et plus, entre 18 et 25 ans nous avons enregistré 20 individus sur 120 enquêtés, soit 16,68 %, entre 26 et 33 ans, il avait 27 su 120 enquêtés, soit 22,5 %, entre 34 et 41, nous avons enregistré 21 sur 120 enquêtés soit 17, 5 % et entre 42 et plus, c’était 52 sur 120 enquêtés soit 43,33 %.nous avons le choix de cette représentation par âge par le simple fait qu’à partir de l’âge de 18 ans l’individu est capable d’élire ou d’être élu selon la constitution de la R.D.C et sur ce porter de jugement et d’appariation sur le candidat de son choix.
Tableau n°3
Nouveau d’étude Profession |
6e primaire |
Diplôme D6 |
63 |
Licencié |
Total |
% |
Commerçants |
3 |
10 |
5 |
4 |
22 |
18,33 |
Travailleurs |
1 |
14 |
17 |
21 |
53 |
44 |
Débrouillards |
3 |
7 |
4 |
4 |
18 |
15 |
Etudiants |
0 |
0 |
11 |
8 |
19 |
15,83 |
Chômeurs |
0 |
2 |
2 |
4 |
8 |
6,66 |
7 |
33 |
39 |
41 |
120 |
100% |
Commentaires : source : nos investigations 2012
Dans ce tableau, il ressort que 22 sur 120 sont des commerçants, soit 18 ,33% et parmi cette catégorisation on trouve 3 sur 22 qui ont un niveau de 6e primaire, 10 sur 22 ont un niveau de diplôme d’Etat, 5 sur 22 sont des gradués 4 sur 22 sont des licencies ;les travailleurs constituent 53 sur 120 enquêtes ,soit 44 % répartit comme suit ;1 sur 53 a un niveau primaire ,14 sur 53 des diplômes d’Etat,17 sur 53 des gradués et 21 sur 53 de licenciés ;les débrouillards quant à eux constituent 18 sur 120 enquêtes soit 15% répartis comme suit.3 sur 18 niveau primaire,7sur 18niveau secondaire,4 sur 18 premier cycle de l’université et 4 sur 18 ,deuxième cycle de l’université ;les étudiants constituent 19 sur 120 enquête soit 15,83% répartis comme suit :niveau primaire et secondaire ,aucun enquête ,premier cycle 8sur 19 ;pour terminer les chômeurs ont constituent 8 sur 120 enquête ,soit 6,66% dont zéro pour le niveau primaire 2sur 8 pour le niveau secondaire,2 sur 8 gradués et 4 sur 8 licenciés. Ainsi la profession et le niveau d’instruction comme variable nous ont permis de voir comment les individus département à ces deux catégories pensent la démocratie à Bukavu.
Comme étant une contribution l’évolution des conflits et migres entre la population
Toute la population Bukavien observe les hommes politiques lorsqu’il y a organisation des élections. Cette organisation des politiciens est accompagnée de la sensibilisation et sollicitation. Cela va au profit du politicien et l’air de la population ou des partis politiques.
Tableau N° 4 propagande politique et opinion de la population Bukavien.
N° |
Opinion de la population |
Fréquence |
% |
1 |
Activités mis en œuvre par un parti politique pour faire connaitre son idéologie et solliciter l’adhésion populaire |
73 |
60 ,83 |
2 |
Un temps de convaincre les gens pour le choix d’un candidat |
31 |
25 ,83 |
3 |
Le moment pour les hommes politiques de se montre meilleur par rapport aux autres à travers leur projets de société. |
16 |
13 ,33 |
Total |
120 |
100 % |
Commentaires : source notre enquête 2012
Ce tableau prouve par des données chiffrées (73 /120 soit 60 ,83) que la propagande est une pour faire connaître l’idéologie et la sollicitation d’un parti politique.
En dehors de ceux-là, pour les uns31 sur 120, soit 25 ,83% c’est seulement pour consoler et convaincre les gens pour le choix d’un candidat ; et pour les autres (16 sur120, soit 13, 33%) c’est le moment de se montrer meilleur par rapport aux autres à travers son projet.
La propagande politique est perçue différemment dans la elle de Bukavu d’une personne à l’autre et d’une culture à l’autre, et ipso faction les partis politique et regroupements politiques
Ainsi ; elle est bonne tant que la population en comprend l’enjeu
Tableau n° 5 : constat sur la propagande politique à Bukavu.
N° |
Constat sur la propagande politique à Bukavu |
Fréquence |
% |
1. |
Présentation de la population aux élections libre démocratique et transparente |
53 |
44,16 |
2. |
La propagande englobe l’hypocrisie et la démagogue |
28 |
23 ,33 |
3. |
Instrument de corruption par des petits cadeaux |
22 |
18, 33 |
4. |
La propagande contribue à l’évolution des conflits ethnique entre population |
17 |
14,16 |
Total |
120 |
100 % |
COMMENTAIRES : SOURCE : notre enquêté 2012 ce tableau nous fait ressortir que toute la population observe la propagande mais les pratiques et les perceptions différent selon les personnes
Tableau N° 6 :
Questions |
Réponses |
Fréquences |
% |
le facteur favorisant les électeurs à choisir les dirigeants ? |
-De bons actes -Appartenance éthique -fortune -intelligence Eloquence |
24 13 10 9 8 |
20 10, 33 8,33 7,5 6 ,67 |
Le profil du candidat faut-il choisir ? |
-utile -rationnel -charismatique -vantard |
33 12 11 0 |
27,5 10 9,17 0 |
Total |
120 |
100 |
Commentaires : Sources : nos investigations 2012. CE tableau nous renseigne que ,à la question de savoir le facteur influençant les électeurs à choisir les dirigeants ou le profil qu’il faudrait se baser pour choisir un candidat, les variables suivantes ont été retenues : 24 sur 120 enquêtés soit 20%estiment les bons actes comme facteur ; 13 sur 120 enquêtés soit 10%83% parlent de l’appartenance ethnique : 10 sur 120 enquêtés, soit 8,33% jugent la fortune ; 9 sur 120 enquêtés soit 7.5%montrent l’intelligence ;et 8 sur 120 enquêtés soit 6 ,67% parlent d’éloquence ; en ce qui concerne du profil du candidat ,33 sur 120 enquêtés soit 27,5% parlent d’utile, 12 sur 120 enquêtés ; soit 10% estiment la nationalité ; 11 sur 120 enquêtés , soit 9,77% parlent de charismatique et ,0 sur 120 enquêtés ,soit 0% parle du vantard .
Démocratiquement acceptable et qui ait bien pour effet, comme les propagandes traditionnelles noires, blanches, ou grises des militaires, de propager des idées valeurs et croyances dans une population.
En sociologie politique trois principaux paradigmes se sont succédé afin d’expliques le comportement électoral
ce modèle présume un attachement à long terme où l’électeur in américain est présenté de façons stéréotypée comme apathique mal informe, etc. . et où les chargements de comportements ont peu de place rejetant le déterminisme des deux précédents ,troisième modèle met l’acteur au centre des choix électoraux, dans une perspective utilitariste, ce modèle postule que le comportement de l’électeur est rationnel et se rapporte aux coûts avantages pouvant se dégager de son choix électoral. Le candidat sont juger et évalués en rapport avec leurs performances passées et attendues. Ce choix se ferait aussi suivant la perspective positionnelle (individuel, sociale) suivant laquelle l’élection réalise ses évaluations.
Nonna moyen ([9]) et pascal périnéaux mettent en avant le caractère complémentaire de ces différents modèles explicatifs. Afin de saisir au mieux le comportement électoral, le processus décisionnel doit être perçu dans son ensemble à la fois sur le plan des prédispositions politique des électeurs conjoncturels. Les premiers sont le fruit des mécanismes de socialisation, les seconds sont liés à la nature de l’élection et au contexte politique économique au sein du quel elle prend place.
Dans ce cadre, il est possible d’associer la théorie de présentations sociales comme système de croyances partagées et les processus de catégorisation sociale. Plus précisément la conjoncture économique et politique amène selon nous, à une saillance catégorielle particulière qui peut amener l’individu à se positionner. Suivant l’importance identitaire que revêt l’élection, des grilles de lecture idéologique sont appliquées aux événements politiques et dialectiquement à la perception du contexte politique et économique. A ces filtres perceptifs sanacient les croyances partagées par la catégorie sociale rendue saillante qui, par leurs différentes fonctions, orientent et justifient le comportement électoral.
Dans le deuxième chapitre, il était question de voir comment la propagande politique influence le comportement des électeurs à Bukavu. Les électeurs sont souvent agités par les différentes idéologies des politiciens et nous avons remarqués que ce n’est pas l’idéologie qui les attire, mais les électeurs cherchent les intérêts, donc les comportements s’expliquent par l’intérêt, c’est ainsi que nous avons vu les électeurs sans position.
[1] J. ELLUL, propagandes, Paris, Armand colin, 1962
[2] A. LEPIEUX, Aperçu historique sur les propagandes, Paris, presse universitaires de France, 1967, 1976
[3] G. ORWELLE, typologie des propagande, Gallimard, Flammarion, 1981
[4] N. CHOMSKY et Herman, Opt cité , N° 34, Agone, 2004, 2005.
[5] HUME David
[6] J. L. BEAUVOIS, propagande, zones, presses universitaires de Grenoble, 2005, 2007
[7] LAZARELD et GAUDE
[8] C. ISMAL, le comportement électoral des Français, Paris, la découverte, 1990. De l’université du Michigon s’oppose
[9] N. MAYER et PERRINEEAU, les comportements politiques électoraux, paris, À colin, corsus 1992, P. 155