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CHAP III: MILIEU, MATERIELS ET METHODES

  III.1. MILIEU

  III.1.1. Le groupement d’irhambi Katana

  1. Situation géographique

Le groupement d’Irhambi-Katana est situé à 46km de la ville de Bukavu. Ses terres collinaires ou montagneuses sont situées entre 1400 et 2400m d’altitude. Il est limité :

  • Au nord par la rivière Nyabarongo qui sépare le territoire de Kabare à celui de Kalehe ;
  • Au sud par le groupement de Bugorhe (kavumu) ;
  • A l’Est par le lac Kivu et la République Rwandaise ;
  • A l’Ouest par le Parc National de Kahuzi Biega.

Ce groupement est subdivisé en six localités dont Mwanda, Kabamba, Kadjucu, Kahungu, Kabushwa et Mabingu (Bureau du groupement, 2009).

Cette contrée est située à 1925m d’altitude et est composée de hautes terres du sud kivu.

  1. Climat

D’après les informations et données météorologiques recueillies au service météorologiques du Centre de Recherche en Sciences Naturelles de Lwiro, le climat d’Irhambi-Katana est un climat tropical humide adouci par l’altitude.

La température moyenne annuelle enregistrée à la station météorologique de Lwiro est de 19° à 20°C et une amplitude journalière de température atteint 10° à 12°C. Les différents sites reçoivent pendant l’année au moins 9mois de précipitations de l’ordre de 1000 à 1500 mm allant de septembre à mai. Les mois les plus secs ont 13,9 à 40,8mm de précipitation (juin-Aout) (CIZA, 1999).

  1. C) Végétation

La végétation original était constituée par une forêt mésophile de montagne à Newtonia qui a disparu suite à la colonisation des terres par l’agriculture et ne reste que très peu des végétaux spontanés et des répliques de la forêt secondaire dans les brousailles (HECQ, 1963 cité par DAGMAR, 1990). Cette végétation disparue  a été remplacée par une sorte de paire comme on l’observe sur le terrain d’étude. On observe bien la savane pâturée dont le pennisetum,purpureum, forment l’herbe la plus caractéristique en forte pente (MUSUWA, 1995). Les principales cultures vivrières pratiquées dans le groupement d’Irhambi-Katana sont le manioc, maïs, le sorgho, la patate douce, le bananier et le haricot. Les arbres fruitiers sont le citronier (citrus limon) et les orangers (citrus sinensis).

  1. le sol

le groupement d’Irhambi-Katana se situe dans la région volcanique du sud-Ouest du lac Kivu. Les principales roches y rencontrées sont les basaltes, ce qui donne en principe un sol très fertile. Les bas fonds ont des sols de formation alluvionnaire. Ainsi, ils different effectivement des terres des plateaux et des collines par la nature de leurs matériaux, MUSUWA, 1995).

De grandes variations locales résultent des différentes roches mères suivant l’âge du sol et le relief.

  1. Hydrographie

L’hydrographie de ce groupement est dominée en majorité par les affluents du lac Kivu, d’où les rivières Nyawarongo et Mirhundu.

  1. Principales activités de la population

Les principales activités qui constituent la base de l’économie dans le groupement d’Irhambi- Katana sont l’agriculture, la pêche, l’élevage. Surement des petites activités  commerciales y sont orgaanisés et tentatives de transport, mais à rendement relativement bas, comparés à ceux de l’agriculture, l’élevage et la pêche.

  III.1.2. Le groupement de Bushumba

  1. Situation géographique

Le groupement de Bushumba partage ses limites avec cinq groupements et sont séparés par des limites naturelles ou conventionnelles :

  • Au nord par le groupement de LUHIHI
  • Au sud par le groupement de MUDAKA
  • A l’Est par le groupement de LUGENDO
  • A l’Ouest par le groupement de MITI
  1. Hydrographie

L’hydrographie de ce milieu est dominée par les rivières et touche le lac kivu. Parmi ces rivières qu’on y rencontre nous citons la rivière Langa, Ikolebera, Mushura et Nyampama. Le lac Kivu joue un rôle économique dans ce groupement (Groupement de Bushumba, 2009, cité par BASUBI).

  1. C) La végétation

La végétation est dominée par les cultures vivrières qu’on y pratique comme le manioc, le haricot, le sorgho, le soja, le maïs, le bananier l’arachide,… et certaines  cultures industrielles comme le caféier, le théier, le quinquina et des espèces forestières comme eucalyptus, markhamia, cyperus. Actuellement les projets de reboisement son entrain de s’y implanter (Groupement de Bushumba, 2009, cité par BASUBI)

  1. Population

La population est hétérogène, de 25 650 en 2007, la densité moyenne de la population étant de 4habitants /km2 (Groupement de Bushumba, 2007, rapport de recensement de 2007).

  1. Climat

Le climat est tropical caractérisé par deux saisons : la saison sèche (juin, juillet et Aout) et la saison humide (septembre à mai). Actuellement il ya des perturbations dans les saisons dont les causes ne sont pas encore élucidées (Groupement de Bushumba, 2009, cité par BASUBI).

III. 2. MATERIELS

  1. Matériel végétal

Cette étude va porter sur l’espèce coffea arabica L, dont les contraintes de production seront étudiées. Parmi elles, les pestes seront inventoriées à partir des symptômes visibles sur les organes aériens.

  1. Matériel non végétal

Les fiches d’enquête sur lesquelles on notera les réponses aux questions posées, les décamètres, les ficelles et les piquets pour délimiter les quadrants, les photographies du livre seront utilisées pour déceler les symptômes des maladies et les pestes, et enfin le carnet dans lequel on écrira les maladies.

III.3. METHODES

  1. Disposition générale

Cette étude sera menée dans le territoire de Kabare en général et dans les groupements de Bushumba et Irhambi katana en particulier. Dans chaque groupement, nous allons cibler 3 localités et dans chaque localité nous allons enquêter 20ménages qui seront choisis aléatoirement. Au total, la moyenne de l’échantillon sera de 120ménages de caféiculteurs. Pour arriver aux résultats, un questionnaire sera adressé aux enquêtés. Les questions auront trois volet dont :

  1. Les questions à caractères agronomiques : ces types de questions nous donnerons l’idée sur les différentes causes de la faible production du caféier.
  2. Les questions à caractères économiques : ces types de questions nous permettrons d’avoir des informations sur la main d’œuvre, le prix, le coût de transport, etc. Le but sera d’estimer la rentabilité.
  3. Les questions à caractère de la conduite de la culture : ces types de questions nous donnerons l’idée sur la fertilité du sol et la topographie des plantations.

Les maladies et ravageurs étant l’une des contraintes de la culture du caféier, nous aurons à les évaluer. Deux champs seront  choisis par localité, ce qui donnera un total de 12champs à enquêter  dans lesquels 5 arbres seront enquêtés. Soit  un total de 60arbustes fera l’objet de  cette étude. Les  observations porteront sur les organes aériens (fruits, feuilles et branches). Le but sera de déterminer  l’incidence des ravageurs et maladies. Les méthodes et les techniques suivantes seront utilisées :

  1. Enquête classique sur terrain : cette enquête consistera à l’observation sur terrain des plants dans les champs des paysans en comparant les symptômes à ceux illustrés dans les clés d’identification.
  2. Méthode participative : cette méthode nous permettra d’entrer en contact avec les paysans et à observer avec eux les symptômes des différentes maladies et ravageurs dans leurs propres champs. Grace à cette méthode les paysans vont contribuer à la réalisation de ce travail en même temps qu’ils seront informés sur la situation phytosanitaire du caféier arabica.
  • La technique de quadrants : 2à3quadrants de 6m x 6m seront constitués dans toutes les parties du champ jusqu’à atteindre 5arbres par champs.
  1. La technique d’interview et entretien libre : cette technique nous permettra d’entrer en contact avec les caféiculteurs et leurs administrés le questionnaire qui a trait à l’objectif de notre étude.

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