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CHAP I : REVUE DE LA LITTERATURE

I.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS

  • Ethnopharmacologie : n.f, étude de la pharmacologie des autres peuple, des savoirs acquis et transmis à des fins thérapeutiques curatives, préventives ou diagnostiques (le petit Larousse 1993).
  • Aromatique : De la nature d’aromatiques qui en a le parfum odoriférant (le petit Larousse 1993).
  • Antipaludique : et n.m ; se dit d’un médicament propre à traiter ou prévenir le paludisme (le petit Larousse 1993).
  • Antianémique : adj. et n.m ; se dit d’un médicament propre à traiter ou prévenir l’anémie (le petit Larousse 1993).
  • Tradi-praticien : Artisan qui prétend guérir ou qui fait profession de guérir par des moyens empiriques (le petit Larousse 1993).
  • La macération : c’est-à-dire laisser séjourner la plante dans l’eau pendant 24 heures ou plus.
  • Teinture : c’est-à-dire mettre la plante dans l’alcool.
  • Infusion : c’est-à-dire chauffer l’eau puis y mettre la plante.
  • Tisane : c’est-à-dire placer la poudre au passoir puis y verser de l’eau.
  • Décoction : c’est-à-dire verser l’eau dans la casserole contenant déjà le produit puis chauffer.
  • Concoction : c’est la décoction de plusieurs plantes.

I.2. LA PLANTE MEDECINALE : CONNAISSANCE SUR L’UTILISATION

Depuis plusieurs années, l’utilisation des plantes médicinales ou de préparation à base de plantes connait un succès croissant.

Il est d’abord intéressant de remarquer que 30% environ des médicaments prescrits par le médecin sont d’origine naturelle, alors que cette proportion est de 50% pour les médicaments en vente libre (Anthoula, 2008). Les substances naturelles issues des végétaux ou des intérêts multiples dans l’industrie, en alimentation, en cosmétologie et en pharmacie.

La pharmacie utilise encore une forte proportion de médicaments d’origine végétale et la recherche trouve chez les plantes des molécules actives nouvelles ou des matières premières pour la semi-synthèse (Bahorun, 1997).

GEORGE P. (2001) a fait des études sur les plantes médicinales, et a montré comment faire l’usage des plantes médicinales au profit de la santé.

Selon lui, les dernières années on a redécouvert la valeur des remèdes naturels et la médecine recommande à avoir de plus en plus recours aux plantes médicinales, bien que leurs effets puissent apparaître lents, leurs résultats sont meilleurs. On estime qu’actuellement 25% des médicaments contenant au moins une plante ou une substance dérivée des végétaux.

Dans son document intitulé « l’Apport des plantes médicinales africaines à la thérapeutique moderne », KAMBU K., 1990 a montré l’usage de 135 plantes médicinales, et a donné le nom scientifique, les pays dans lesquels la plante est utilisée et le nom vernaculaire de la plante de ces pays. Il a donné également une description de la plante, la partie de la plante à utiliser, sa composition chimique, l’usage et les actions physiologiques de la plante et quelques spécialités.

Il existe  des critères  de sélection des plantes  médicinales selon MONIK A (2006) dans ses études sur le jardin familiale  des plantes  médicinales au RWENZORI à l’Ouest de l’Ouganda à savoir :

  • La plante qui peut guérir ou soulager la maladie
  • La plante qui peut être utilisée par les membres  de la famille comme première aide  pharmaceutique 
  • Efficacité de la plante    
  • Les plantes qui peuvent être trouvées dans  la région au RWENZORI.

Elle  a donné des informations  pour faire  la préparation  des plantes :

  • Connaitre exactement le nom de la plante
  • Connaitre les parties de la plante à utiliser 
  • Le temps de préparation
  • La durée de conservation 
  • Les conditions de la plante  à l’état frais et sec 
  • La quantité d’autres  substances comme  le liquide  qui ne doit  pas  manquer  dans la préparation.

Il y a un réveil vise un  intérêt progressif dans l’utilisation  des plantes  médicinales dans le pays développé  comme le pays  en voie de développement parce que  les herbes  fines

guérissent sans effet  secondaire  défavorable (Mohammedi,2005)

I.3  IMPORTANCE DE L’UTILISATION DE PLANTE MEDECINALE

Les médicaments  à  base  des plantes  ne coutent presque rien. Ce traitement  n’est pas  dépendant d’argent 80 %  de la population  de la RDC recourent à la médecine traditionnelle,  les substances naturelles  issues  des végétaux ont des intérêts multiples  dans l’industrie , en alimentation , en cosmétologie  et en pharmacie.

La pharmacie utilisée encore  une  forte  proportion  des  médicaments   d’origine  végétale  et  la recherche  trouve  chez  les plantes  des molécules actives  nouvelles, ou des matières première  pour la semi synthèse (Bahorum,1997). Exemple  d’une plante  médicinale.

Le Ginkgo (Ginkgo biloba, Ginkgpaceae) est  certainement la plante réalisant le plus grand chiffre  d’affaire. Il est  utilisé sous  forme d’extrait lors  de trouble de la circulation cérébrale, comme  le manque  de concentration  et les pertes  de mémoire (Bruno, 1999, Lyon, 2005).

I.4  LA PLANTE AROMATIQUE

Les plantes prismatiques sont  des végétaux adorant utilisés un cuisine comme condiment, aromates ou épices. Elles sont  parfois  associées en mélange ou employées en phytothérapie grâce   à leur huile essentielle, ces plantes  sont cultivées par les moines depuis le VII e siècle    dans les jardins médiévaux dans un but  essentiellement médicinal (Martin mairesse : plantes et herbes ,9 mai 2015). Les plantes  aromatiques possèdent un atout  considérable grâce à la découverte progressive  des applications  de leur  huiles  essentielle  dans  le soins de santé ainsi  que leur utilisation  dans  d’autres domaines d’intérêt économique. Leurs nombreux usages  font  qu’elles  connaissent une demande  de plus en plus forte  sur le marché  mondiale (Tchamdja, 1995).

I.4.1.  LES DIFFERENTES SORTES DES PLANTES AROMATIQUES

 Les  plantes aromatiques  fraiches : elles  sont utilisées  pour la cuisine à usage  thérapeutique  ou pour les cosmétiques. Elles conservent  toutes  leur saveur  et les parfums, on le trouve  sur le marché  et les épiceries fines. Pour les fines herbes  au niveau culinaire la congélation  ne pose pas de  problème 

  • Les plantes aromatiques sèches : Elles perdent une  partie  de leurs huiles essentielles  volatiles  mais restent utilisable  environ  un an si elles sont conservées à l’abri  de l’humidité, de la lumière et de la chaleur , on le trouve  dans les épiceries, les magasins des  produits naturels et diététiques , les pharmaciens spécialisés 
  • Les plantes aromatiques en poudre : Idéal pour le poivre, piment, gingembre,….pour ce qui est  Quant  à   un usage thérapeutique elles sont préférées en gélules afin  d’éviter l’évaporation des  principes  aromatiques (http://www.equi-nox.net/t1443-generative-sur-leplantes-aromatiques)

I.4.2. DOMAINES D’APPLICATIONS DES PLANTES AROMATIQUES   

    

1.      En alimentation 

Différentes espèces sont utilisées comme épices pour  aromatiser et augmenter la durée  des aliments, ces espèces contiennent  des huiles essentielles dotées d’activités antimicrobiennes intéressantes et peuvent  servir d’agents  de conservation alimentaire (Mohammedi, 2006)

2.      En cosmétique 

Les plantes aromatiques sont utilisées dans la formulation  des produits  de beauté, les huiles essentielles  de la Vande (lavandula, 1993) 

3.      En médecine 

Les plantes aromatiques ont une valeur thérapeutique  importante  et l’intérêt de ces plantes  ne  cessent de grandir.

Exemple : foeniculumvulgare est utilisé pour  le remède des douleurs abdominales  et les graines de cette espèce  sont utilisées pour  la production d’un médicament pour soigner le   trouble  digestif (Messkgue, 1975, Iserin, 1997, Legrand ,1994).

Certaines plantes sont utilisées pour le traitement de trouble nerveux  et liés au stress  telle que Angelica archangélique et valerianaofficialis (Messkgue, 1975, Iserin, 1997, Legrand ,1994).     

D’autres, telles que l’Aunéeofficinale (inulaheleniva), origan (origanumvulgare) et l’eucalyptus  (Eucalyptus globulus) ont trouvé leur efficacité dans le traitement  de problème respiratoire et la bronchite (Iserin, 1997, legrand, 1994)     

Les plantes aromatiques sont  parmi les insecticides  les plus efficaces d’origine botanique et les huiles essentielles  constituent souvent la fraction bioactive  des extraits des plantes (shaaya et al, 1997).

Quelques travaux effectués nous ont aussi renseignées pour cadrer notre sujet :

D’après Donatien KONE dans son travail portant sur une enquête ethnobotanique (2009), en ce qui concerne la voie d’administration, la plupart des préparations, décoctions, infusions, macérations se prendraient oralement et quelques fois de façon topique. 

Il renchérit, du point de vue utilisation des plantes, en disant que les feuilles sont les plus utilisées, constituant environ 54,35% des préparations suivies des racines 26,35 %, écorce de tronc 14,82 %, tiges 3,06 %, fruit, gui et fleur 1,42%. Et, en terme de posologie et dosage, il conclut que le concept dose n’est pas maîtrisé par  les tradi-praticiens, produisant très souvent des effets néfastes liés au surdosage.

Et dans une étude menée au Cambodge par S.K. CHENG et al. sur la médecine traditionnelle et le paludisme (2007), il a été démontré que les parties les plus utilisées des plantes antipaludiques sont la tige et l’écorce ; les racines de quelques plantes sont aussi utilisées par les tradi-praticiens pour le même traitement. Concernant les méthodes de préparation, elles sont aqueuses et la voie d’administration est  donc orale.  

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