Depuis plusieurs années, l’utilisation des plantes médicinales ou de préparation à base de plantes connait un succès croissant.
Il est d’abord intéressant de remarquer que 30% environ des médicaments prescrits par le médecin sont d’origine naturelle, alors que cette proportion est de 50% pour les médicaments en vente libre (Anthoula, 2008). Les substances naturelles issues des végétaux ou des intérêts multiples dans l’industrie, en alimentation, en cosmétologie et en pharmacie.
La pharmacie utilise encore une forte proportion de médicaments d’origine végétale et la recherche trouve chez les plantes des molécules actives nouvelles ou des matières premières pour la semi-synthèse (Bahorun, 1997).
GEORGE P. (2001) a fait des études sur les plantes médicinales, et a montré comment faire l’usage des plantes médicinales au profit de la santé.
Selon lui, les dernières années on a redécouvert la valeur des remèdes naturels et la médecine recommande à avoir de plus en plus recours aux plantes médicinales, bien que leurs effets puissent apparaître lents, leurs résultats sont meilleurs. On estime qu’actuellement 25% des médicaments contenant au moins une plante ou une substance dérivée des végétaux.
Dans son document intitulé « l’Apport des plantes médicinales africaines à la thérapeutique moderne », KAMBU K., 1990 a montré l’usage de 135 plantes médicinales, et a donné le nom scientifique, les pays dans lesquels la plante est utilisée et le nom vernaculaire de la plante de ces pays. Il a donné également une description de la plante, la partie de la plante à utiliser, sa composition chimique, l’usage et les actions physiologiques de la plante et quelques spécialités.
Il existe des critères de sélection des plantes médicinales selon MONIK A (2006) dans ses études sur le jardin familiale des plantes médicinales au RWENZORI à l’Ouest de l’Ouganda à savoir :
Elle a donné des informations pour faire la préparation des plantes :
Il y a un réveil vise un intérêt progressif dans l’utilisation des plantes médicinales dans le pays développé comme le pays en voie de développement parce que les herbes fines
guérissent sans effet secondaire défavorable (Mohammedi,2005)
Les médicaments à base des plantes ne coutent presque rien. Ce traitement n’est pas dépendant d’argent 80 % de la population de la RDC recourent à la médecine traditionnelle, les substances naturelles issues des végétaux ont des intérêts multiples dans l’industrie , en alimentation , en cosmétologie et en pharmacie.
La pharmacie utilisée encore une forte proportion des médicaments d’origine végétale et la recherche trouve chez les plantes des molécules actives nouvelles, ou des matières première pour la semi synthèse (Bahorum,1997). Exemple d’une plante médicinale.
Le Ginkgo (Ginkgo biloba, Ginkgpaceae) est certainement la plante réalisant le plus grand chiffre d’affaire. Il est utilisé sous forme d’extrait lors de trouble de la circulation cérébrale, comme le manque de concentration et les pertes de mémoire (Bruno, 1999, Lyon, 2005).
Les plantes prismatiques sont des végétaux adorant utilisés un cuisine comme condiment, aromates ou épices. Elles sont parfois associées en mélange ou employées en phytothérapie grâce à leur huile essentielle, ces plantes sont cultivées par les moines depuis le VII e siècle dans les jardins médiévaux dans un but essentiellement médicinal (Martin mairesse : plantes et herbes ,9 mai 2015). Les plantes aromatiques possèdent un atout considérable grâce à la découverte progressive des applications de leur huiles essentielle dans le soins de santé ainsi que leur utilisation dans d’autres domaines d’intérêt économique. Leurs nombreux usages font qu’elles connaissent une demande de plus en plus forte sur le marché mondiale (Tchamdja, 1995).
Les plantes aromatiques fraiches : elles sont utilisées pour la cuisine à usage thérapeutique ou pour les cosmétiques. Elles conservent toutes leur saveur et les parfums, on le trouve sur le marché et les épiceries fines. Pour les fines herbes au niveau culinaire la congélation ne pose pas de problème
Différentes espèces sont utilisées comme épices pour aromatiser et augmenter la durée des aliments, ces espèces contiennent des huiles essentielles dotées d’activités antimicrobiennes intéressantes et peuvent servir d’agents de conservation alimentaire (Mohammedi, 2006)
Les plantes aromatiques sont utilisées dans la formulation des produits de beauté, les huiles essentielles de la Vande (lavandula, 1993)
Les plantes aromatiques ont une valeur thérapeutique importante et l’intérêt de ces plantes ne cessent de grandir.
Exemple : foeniculumvulgare est utilisé pour le remède des douleurs abdominales et les graines de cette espèce sont utilisées pour la production d’un médicament pour soigner le trouble digestif (Messkgue, 1975, Iserin, 1997, Legrand ,1994).
Certaines plantes sont utilisées pour le traitement de trouble nerveux et liés au stress telle que Angelica archangélique et valerianaofficialis (Messkgue, 1975, Iserin, 1997, Legrand ,1994).
D’autres, telles que l’Aunéeofficinale (inulaheleniva), origan (origanumvulgare) et l’eucalyptus (Eucalyptus globulus) ont trouvé leur efficacité dans le traitement de problème respiratoire et la bronchite (Iserin, 1997, legrand, 1994)
Les plantes aromatiques sont parmi les insecticides les plus efficaces d’origine botanique et les huiles essentielles constituent souvent la fraction bioactive des extraits des plantes (shaaya et al, 1997).
Quelques travaux effectués nous ont aussi renseignées pour cadrer notre sujet :
D’après Donatien KONE dans son travail portant sur une enquête ethnobotanique (2009), en ce qui concerne la voie d’administration, la plupart des préparations, décoctions, infusions, macérations se prendraient oralement et quelques fois de façon topique.
Il renchérit, du point de vue utilisation des plantes, en disant que les feuilles sont les plus utilisées, constituant environ 54,35% des préparations suivies des racines 26,35 %, écorce de tronc 14,82 %, tiges 3,06 %, fruit, gui et fleur 1,42%. Et, en terme de posologie et dosage, il conclut que le concept dose n’est pas maîtrisé par les tradi-praticiens, produisant très souvent des effets néfastes liés au surdosage.
Et dans une étude menée au Cambodge par S.K. CHENG et al. sur la médecine traditionnelle et le paludisme (2007), il a été démontré que les parties les plus utilisées des plantes antipaludiques sont la tige et l’écorce ; les racines de quelques plantes sont aussi utilisées par les tradi-praticiens pour le même traitement. Concernant les méthodes de préparation, elles sont aqueuses et la voie d’administration est donc orale.