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CHAP I GENERALITES

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS

I.1.1. Prévalence

          C’est une mesure de l’état de Santé d’une population à un instant donnée sur le nombre totale  des cas présents ; c’est-à-dire ceux incidents déjà plus ceux présentes(9).

          Autrement dit, c’est le nombre des personnes souffrants par rapport à une population déterminée à un certain moment [1] 

I.1.2. Facteurs de risque

 

          Est tout attribut, caractéristique ou exposition du sujet qui augmente   la probabilité de développer une maladie ou de souffrir d’un traumatisme (10)

I.1.3. Parasitoses intestinales

 

          Ce sont des maladies dues à des parasites se développant dans le tube digestif, constitue un important problème de santé publique dans les pays en voie de développement(11) 

I.2. FACTEURS FAVORISANTS

          Les facteurs déterminants de prévalence des parasitoses intestinales chez les femmes enceintes.

  1. L’environnement
  • La température

Humidité (pluie) ; la prévalence est élevée avec les précipitations ; l’eau souillée est le principale réservoir de ces parasites qui y persistent longtemps sous forme d’œufs, de spores ou d’oocystes. Ceux-ci pénètrent dans le corps par les voies transcutanées ou digestives. La transmission est le plus souvent indirecte par l’eau. 

  • Attitude ; Prévalence élevée dans les bases vallée (12)
  1. Sociodémographique
  • Age : Max de prévalence et densité parasitaire chez les femmes enceintes
  • Densité des populations ;
  • Niveau de santé ;
  • Développement socio-économique et éducation
  • Milieu rural inférieur à urbain à cause des activités agricoles
  1. Comportement et Hygiène générale

          Sanitation, en grain humains, le risque d’infection est devenu très faible dans les pays à haut niveau d’hygiène, par contre les pays en développement où l’hygiène hydrique et fécale est précaire, sont particulièrement exposés

Les parasitoses intestinales peuvent se transmettre d’une personne à une autre, en particulier en cas de l’insuffisance d’hygiène (13)

  1. Facteurs de protections/susceptibles individuelle
  • Génétique ou comportementaux
  • Certains sujets les mêmes sont hyper infectés avant et après dépistage ;
  • La charge parasitaire n’est pas également repartie dans la population : 15% des sujets, hébergent 60% des parasites (14)
  1. Alimentation

          Lorsque la nourriture est consommée crue, sans se laver les mains ou quand elle est préparée et conservée dans les conditions insuffisantes d’hygiènes, constitue un facteur de risque majeur des parasitoses intestinales. La transmission est souvent indirecte par des aliments contaminés, mais elle peut être également directe par contact des mains avec les fèces.

Dans le cas des taéniasis, l’infection se fait par l’aliment, lors de l’ingestion des viandes des porcs male cuites(15)

  1. La pauvreté

          La pauvreté et le climat tropicale (sol chaud/humide facilite la maturation des œufs) favorisent la transmission. La prophylaxie, qu’elle soit individuelle ou collective, passe par une amélioration d’hygiène en générale(16).

1.3. DIAGNOSTIC PARA CLINIQUE

          La diagnostique de certitude est le plus souvent posé par l’examen parasitologique des selles. Par cela, le prescripteur doit prodiguer des conseils des selles et bien connaitre les examens spécifique pour le diagnostic des certains parasite (technique de Barman, recherche des micros sporidies, Cryptosporidies).

          Le mode de transmission direct des certains parasites (oxyure, gardias) impose l’association des mesures préventives au traitement curatif. La meilleure méthode de diagnostic, pour le taeniasis et l’oxyurose est scotch-test anal.

A part l’examen direct des selles, les analyses suivantes peuvent nous aider à déceler certains parasites :

Examen sérologique, hémogramme, para scopie, ponction du foie, examen d’LCR, coproculture et Examen enrichit des selles(17).

1.4. PROPHYLAXIE

 

          Les parasites intestinaux sont des maladies liées au péril fécale. Le péril fécale est l’ensemble de risques, des dangers causés par les excréments, les urines et les ordures déposés sans précautions dans la nature. Par conséquent la prophylaxie va reposer sur la mise en œuvre d’un ensemble de moyens tendant à l’éradication du péril fécale(18).

Le péril fécale passe par une chaine mettant en jeu plusieurs éléments dont leur implication dans la propagation  des maladies parasitaires ne fait plus l’objet de doute. Donc pour une prophylaxie efficace  et durable nous devons prendre des précautions en attaquant chacun des éléments suivants :

  • Lutte contre le réservoir des parasites 
  • Dépister et traiter les sujets malades et les porteurs asymptomatique découverts lors d’examen parasitologique systématique ;
  • Dépistage des animaux ;
  • Pour Balantidiose et taeniasis à Taenia solium dépistage du porc et contrôle de la viande de bœuf ;
  • Destruction des mollusques dangereux dans l’eau douce pour les schistosomiases ;
  • Protection de l’homme sain ;
  • Promotion de l’hygiène individuelle et conscientisation par l’éducation sanitaire ;
  • Protéger les aliments des mouches et de la poussière en les conservant dans un garde-manger ;
  • Se laver toujours les mains avec du savon avant de manger ;
  • Ne pas marcher pieds nus, ni se coucher par terre, ni être dans la poussière ;
  • Filtrer l’eau de besoin, la désinfecter où la faire bouillir ;
  • Se couper les ongles régulièrement ;
  • Eviter la contamination des sols par la construction de latrine, fosses septiques loin des habitations et par l’interdiction de l’utilisation de l’engrais humain ;
  • Eviter la contamination de l’eau par un approvisionnement en eau potable soit par des circuits de distribution de stationnement de traitement, soit par la construction de pluie ;
  • Eviter la contamination des aliments par lavage des fruits et légumes, lutte contre les mouches, contrôle sanitaire du circuit alimentaire.

 

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