01 .PROBLE MATIQUE
Le monde un milieu social où les êtres humains se rassemblent et où le désir de se communiquer un impératif a tous les habitants pour assurer leurdéveloppement socio-économique.
Au cours de la dernière décennie, la téléphonie mobile s’est imposée rapidement dans la plus part des pays en développement en ce sens que 75% de la population mondiale dispose un téléphone portable ; même ceux qui vivent à moins de 2$ par jour1.
En générale le continent d’Afrique est en majorité sous informé malgré l’évolutiondes supports communicationnels et du système de communication.
Le pays et ses milieux ruraux n’ont pas une connaissance suffisante en matière d’usage rationnel desNTIC.Celle-ci procure sans douteà la population congolaise et surtout celle des milieux ruraux l’insuffisance quant à la volonté de satisfaire ses besoins socio-économique pour qu’elle s’échange des biens et services.
En province du Sud-Kivu, dans le territoire de WALUNGUprécisément dans le groupement de KARHONGO/NYANGEZI, la population reste toujours dans le sous-développement par ignorance d’usage rationnel des NTIC qui ont êtes facilite par la Société AIRTEL en implantant une antenne de télécommunication dans cetcontrains ; ceci s’explique par:
La population de NYANGEZI a toujours des lacunes quant à l’usagerationnel des NTIC en général et des téléphones mobiles en particulier sous toutes ses formes. Par ce désenclavement par la télécommunication cellulaire, la population de NYANGEZI aurai une communication mutuelle,l’accès à l’ information, les réponsesimmédiates aux besoins urgentes, l’accroissement des revenus de leur activités et celui du pays car « 10 téléphones mobiles supplémentaires pour 100 personnes dans un pays en développement entrainent 0.6% au PIB constante l’analyse de WAVERMAN ETALI en 2005 dans son rapport « la téléphoniemobile, un outil de croissance et de développement »
« Si[3]rien n’est fait dans ce contrains,la population demeurera non seulement dans l’insécurité mais aussi dans un sous-développementéternel »5. Comme signifier à travers les lignes ci-dessus il ressort que la télécommunication va de pair avec le développement socio-économique d’un milieu.Fort à ce constat, nous avons pensé y mener cette étude qui soulèvera les questionnements suivants :
Question global :
Quelles sont les causes du manque de développement sur le plan social et économique dans le groupement de KARHONGOmalgré le désenclavement par le réseau cellulaire ?
Questions spécifiques :
Une hypothèse est une proposition de réponse à la question posée. Elle sert à formuler une relation entre les faits significatifs, même plus au moins précise, elle aide à sélectionner les faits observés6.
Par Raymond Quivy et Luc Van Campenhoudt, l’hypothèseest une proposition qui anticipe la relation entre deux termes qui selon le cas peuvent être les concepts oùlesphénomènes,c’est donc une proposition provisoire qui demande d’êtrevérifiée.
Hypothèse global :
C’est ainsi que nous présumons que le taux élevé d’analphabétisme de la population de NYANGEZI, la pauvreté seraient les principales causes du sous-développement dans le groupement de KARHONGO.
Hypothèsesspécifiques :
Objectif Global :Examiner les causes du manque de développement sur le plan social et économique dans le groupement de KARHONGO malgré le désenclavement par le réseau cellulaire ?
[4]Objectifs spécifiques :
Plusieurs raisons justifient le choix de ce sujet :
L’intérêt de ce sujet dans le groupement de KARHONGO porte sur 3 aspects :
Scientifiquement, il est d’usage de ne pas se livrer à l’étude d’un sujet sans connaitre de quoi il retrouve et sans au préalable en définir les concepts.
Ainsi, pour cette étude et pour mieux cerner notre sujet en évitant toute confusion, nous allons nous attacher à définir les concepts dont l’usage interviendra tout au long de notre travail.
De cette manière-là, nous espérons préserver nos lecteurs de tout risque de confusion terminologique.
C’est dans ce sens que la société Airtel est composée des plusieurs associés, mettant leur part ensemble pour faire les affaires.
Pour notre sujet, le désenclavement s’entendra dans le sens que la population du groupement de KARHONGO a désormais accès à la communication cellulaire et plus précisémentsur le réseauAIRTEL.
Sur le plan scientifique, ce terme signifie : échange des signes, des messages entre un émetteur et un récepteur. Et communiquer veut dire faire connaitre quelque chose, être et /ou se mettre en relation, exercer les techniques de communication.
En ce qui concerne notre travail, tout ce sens s’appliquent mieux mais le dernier nous intéresse plus car en communiquant, ces sont les techniques qui sont activées.
Nous nous focalisons à analyser l’impact socio-économique de l’implantation de l’antenne du réseau de télécommunication cellulaire Airtel dans le Groupement de KARHONGO. Cela étant dit ce travail mérite d’être délimité dans l’espace et dans le temps.
Délimitation spatiale :Dans l’espace ce travail se limite dans le groupement de Karhongo à NYANGEZI. Ce groupement étant l’un 15 groupement qui forment la chefferie de NGWESHEen territoire deWALUNGU /NYANGEZI dans la province du SUD-KIVU en RD Congo. Ce groupement a une superficie de 269Km² et a une population de 51265 Habitants.
Sur le plan éducation, le groupement de KARHONGO compte 39 écoles primaires, 21 écoles secondaires, 2 institutions d’enseignement supérieures, et un institut secondaire des techniques agricoles.
Sur le plan sanitaire, le groupement de KARHONGO a un hôpital général de référence (HGR St Martin) qui supervise 11 centres de santé et un poste de secours de la croix rouge. En plus de ces structures sanitaires, dans le groupement de KARHONGO on peut retrouver des pharmacies.
Sur le plan agro pastoral : En plus de la culture de manioc, l’arachide, les haricots, le sorgho, le mais, les patates douces, le bananiers, le soja, les légumes, etc.; pratiquées d’une manière rudimentaire, dans groupement de KARHONGO on s’adonne à l’élevage des petits ou gros bétails (vaches, chèvres, moutons, lapins, cobayes, etc.). L’apiculture et la pisciculture y sont aussi actuellement praticable ce dernier temps.
Sur le plan artisanal, le groupement de karhongo comprend un certain nombre des forgerons, des maçons, des menuisiers et des travailleurs. Les activités de ceux-ci sont maintenant renforcées par la CPAD qui fabrique des chaussures, des mallettes, des ceintures, des sacs à main, … à base des peaux de vache, chèvres etc. La scierie, la poterie, le tissage sont également tant d’autres activités qui occupent les paysans de NYANGEZI.
Sur le plan commercial signalons que le commerce constitue une activité secondaire à NYANGEZI. Il occupe une minorité des gens et surtout les jeunes. Le lieu de transaction commerciale est présenté par le grand marché de MUNYA. A NYANGEZI le commerce est favorisé par la route nationale n° 5 qui y passe.
Signalons que en plus de ces différents potentialités, ce milieu regorge tant d’autres ressources naturels comme : du sable, de l’argile, des roches qui interviennent dans la construction et la production des briques.
Délimitation temporelle : dans le temps, notre travail va de 2O12 à 2016 pour pouvoir bien examiner l’impact de la présence d’antenne du réseau de télécommunication cellulaire AIRTEL à NYANGEZI.
Pour avoir les données en vue de produire notre travail, nous avons fait recourt à une enquête sociale auprès de la population de KARHONGO à NYANGEZI soucieuse de bénéficier de toutes les avantages du désenclavement par la télécommunication cellulaire. Aussi nous avons interrogé les personnels de la société AIRTEL BUKAVU pour confronter leurs points de vue à celui de la population bénéficiaire de ses actions.
Par une observation directe nous avons pris connaissance des problèmes réels dont souffre actuellement le domaine de NTIC à NYANGEZI. Elle nous a permis de voir et de comprendre qu’il y a l’insuffisance quant à l’usage des NTIC
Nous inspirant des résultats préliminaire lors du pré enquêteréaliséedansle cadre de cette étude, nous avons tiré un échantillon de 96 personnes pour raison d’exhaustivité en suivant le principe d’Alain BOUCHARD selon lequel « quand l’univers d’enquête de le population est inférieur à 1000000 on fait correspondre un échantillon de 96 avec une marge d’erreur de 10% pour une population mère définie. Cette formule se présente de la manière suivante :
Ceci donne ; NC =
Avec : N : Taille de la population mère définie ;
n : Taille de l’échantillon pour l’univers infini ;
NC : Taille de l’échantillon corrigé.
Pour notre cas nous avons : N = 51265, n = 96, NC = = = = 95.8 96 personnes. Dans notre enquête notre échantillon se présente de la manière suivante :
Selon la variable sexe :
Hommes |
61 soit 64.2% |
Femmes |
34 soit 35.78% |
TOTAL |
95 soit 99.98% |
Source : nos enquêtes en mars 2017 à NYANGEZI
Commentaire : De ce tableau on peut constater que dans notre milieu d’étude les hommes sont veux qui s’intéressent plus des l’usage des NTIC que les femmes. Ainsi 61 personnes soit 64.2% de notre échantillon sont de sexe masculin et 34 personnes soit 35.78% sont de sexe féminin.
Selon la variable Age :
Hommes |
Femmes |
Total |
|
18 à 50 ans |
0 |
0 |
0 |
18 à 50 ans |
61 |
34 |
95 soit 100% |
50 ans et plus |
0 |
0 |
0 |
Total |
61 |
34 |
95 soit 100% |
Source : nos enquêtes en mars 2017 à NYANGEZI
Commentaire : Au vu de ce tableau nous pouvons constater que notre étude ne s’est mener qu’au près des personnes dont leur âge varie entre 18-50ans. L’exclusivité de nos enquêtés dans cette tranche d’âges s’explique par le faites que les personnes en cette tranche d’âgessontcelles qui sont déjà en mesure de s’auto débrouiller pour se payer un téléphone mobile pouvant leur permettre d’exploiter les NTIC selon leur possibilité.
Selon la variable Etat civil :
Hommes |
Femmes |
Total |
|
Marié(e)s |
17 |
25 |
42 soit 44.21% |
Célibataires |
42 |
9 |
51 soit 53.68% |
Divorcé(e)s |
0 |
0 |
0 soit 0% |
Veuf (Ve)s |
0 |
2 |
2 soit 2.1% |
Total |
59 |
36 |
95 soit 100% |
Source : nos enquêtes en mars 2017 à NYANGEZI
Commentaire : Au regard de ce tableau nous pouvons conclure que la majorité de nos enquêtés sont Célibataires et sont à51 soit 53.68% et les mariés sont minoritaires, les veuf (Ve) s sont à 2 soit 2.1%.
Le faible quota des mariés est dû au faite que ces derniers ne s’intéressent plus de l’usage des NTIC en se disant que leur temps d’apprendre des choses est déjà passé et n e contente alors qu’à mener leur vie d’attant dans toutes les activités de leur vie, ce qui les plongent eux responsables des ménages dans des situations d’insuffisance de production pour satisfaire leur besoins.
Selon la variable profession :
Hommes |
Femmes |
Total |
|
Etudiants |
9 |
34 |
43 soit 45.26% |
Commerçants |
10 |
12 |
22 soit 23.15% |
Fonctionnaires |
7 |
5 |
12 soit 12.63% |
Chômeurs |
1 |
2 |
6 soit 6.31% |
Paysans (éleveurs ou agriculteurs) |
1 |
8 |
12 soit 12.63% |
Total |
34 |
61 |
95 soit 100% |
Source : nos enquêtes en mars 2017 à NYANGEZI
Commentaire : D’après ce tableau, nous constatons que 45.26% de notre échantillon est étudiants, 23.15% de notre échantillon est commerçant, 12.63% de notre échantillon est paysans cultivateur ouéleveur et laminorité de notre échantillon soit 6.31% de notre échantillonenquêtés est chômeur.
Par l’analyse documentaire, nous avons consulté un certain nombre des documents qui nous ont permis de savoir ce qui existe déjà par rapport à notre thématique. Parmi ces livres nous pouvons citer :
De fait, en favorisant l’accès à l’information, ils sont devenus des outils de développement et de lutte contre la pauvreté. Un rôle qu’on peut consolider en prenant mieux en compte leurs difficultés, très variables d’un CMC à l’autre selon leur contexte,
Vu l’insuffisance du temps et l’accès facile aux ouvrages en rapport à notre thématique, nous avons été obligé de consacrer la grande partie de notre temps de repos au travail du présent travail et avons plus souvent fait recours à l’usage de l’internet où nous avons lu et télécharger des documents en rapport avec notre thème, ce qui nous a exigé beaucoup des moyens.
A part l’introduction Générale et la conclusion, notre travail porte sur deux grandes parties dont la première est composé de 4 chapitres dont :
Chap1. LES CAUSES DU MANQUE DE DEVELOPPEMENT SOCIAL ET ECOMIQUE MALGRES LE DESENCLAVEMENT EN RESEAU CELLULAIRE,
Chap2. LES FACTEURS DE LIMITE DE LA NON INTERVENTION DES TIC DAN LE PROVESSUS DE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DANS LE GROUPEMENT DE KARHONGO ANYANGEZI,
Chap3. LA MISSION ET LA VISION D’UNE SOCIETE E TELECOMMUNICATION EN COUVRANT UNE REGION EN RESEAU CELLULAIRE,
Chap4. LES STRATEGIES POUR QUE LES NTIC PARTICIPENT AU DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA POPULATION DE NYANGEZI.
Et la deuxième partie qui comprend le projet souhaité par la population de Nyangezi voulant bénéficier des avantages des NTIC.
1Goole : les TIC dans le monde ; samedi 18 /03/2017 à 11h
2Source : rapport FEC antenne de Nyangezi 2015 par son président BISIMWA BASHIZI
3Jenny c. Aker : impact de la téléphonie mobile sur les marchés en Afrique subsaharienne
4Rapport du conseil de sécurité de Nyangezi 2O15 par le CPEA Willy CHIHARANYI
5 MANGAZA : Entreprise Celtel et son impact économique en RDC, 2008.
6Madeleine Growitz : Méthode de recherche en science social ; 11ièmeEdition ; DALLOZ ; 2001 ; P.398
7, 8, 9 : Dictionnaire le petit LA ROUSSE illustré ; 2011 ; P.522, 947, 523
10 : Dictionnaire LA ROUSSE, Grande encyclopédie, Parie, 1976, P.731
11Licence de concession de service public de télécommunication, loi no 03/AG1/GSM-9/2004, P2 (pour la société supercell S.A.R.L/BUKAVU
12, 13Dictionnaire Robert de poche, Paris, 1995.