Arrow Table de matières
4071010

CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE

1.1.Problématique 

Vivre en pays tropical pour une femme enceinte est un facteur de risque supplémentaire de contracter certaines affections. Ce risque est particulièrement marqué pour les jeunes femmes séjournant en zone rurale comme dans des grandes villes dans un pays tropical en voie de développement voire développer (1). Ce sont les maladies parasitaires surtout, mais aussi infectieuses, bactériennes ou virales, qui constituent le danger et, malheureusement, la grossesse contre-indique parfois certaines vaccinations ou traitements préventifs, voire curatifs. La toxoplasmose chez les femmes enceintes, a des effets nocifs et fréquents chez les femmes enceintes (2).

Plus d’un quart de la population mondiale court le risque de contracter une infection parasitaire et la majorité de ces infections se trouvent confinées dans les régions déshéritées, tropicales et subtropicales. La toxoplasmose congénitale, consécutive au passage transplacentaire du parasite lorsque maladie survient chez les femmes enceintes, a des conséquences graves chez le fœtus, le nouveau-né et l’enfant (3).  

A côté des grandes endémies dans le monde comme en Afrique  que sont le paludisme, les trypanosomes et les schistosomes, la toxoplasmose peut paraître secondaire, même si elle touche 14 à 80 % des sujets selon les pays. Car si elle fait l’objet d’une surveillance particulière en France où la sérologie toxoplasmique fait partie du bilan prénuptial et du bilan exigé en début de grossesse(4).

La toxoplasmose étant une maladie le plus souvent asymptomatique, le recensement des cas cliniques sous-estime la prévalence de l’infection de manière importante. Pour estimer la prévalence de cette infection, il est nécessaire de recourir à des études sérologiques.

En Amérique  du nord entre 20 à 40% de la population est  exposé au parasite de la toxoplasmose (5).

Aux Etats-Unis  d’Amérique  la prévalence est  se situe entre 12et 41%, quant au Brésil dans le continent Sud-A américain,  Barbota et ses collaborateurs enregistrent  un taux de prévalence de 66,3% au cours de la grossesse (6).         

 En France, la séroprévalence de la toxoplasmose chez les femmes enceintes était d’environ 80 % dans les années 60  et autour de 66 %  dans les années 80. La séroprévalence varie d’un pays à l’autre, les prévalences inférieures à 30 % s’observent principalement en Amérique du nord, en Grande-Bretagne, en Scandinavie et en Asie du Sud-Est (7). Des séroprévalences supérieures à 60 % s’observent principalement en Afrique et en Amérique Latine. En France, il existe une forte disparité régionale. Cette différence régionale a été observée également aux Etats-Unis et au Pays-Bas. Des facteurs géo climatiques (température, hygrométrie, altitude) seraient à l’origine de ces différences, ainsi que des comportements alimentaires différents. En France, une corrélation positive entre la prévalence et les zones géographiques où prédomine la consommation de viande de mouton à été mise en évidence (8).

 La toxoplasmose due à Toxoplasme gondii est une infection fréquente en France: environ

50 % de la population adulte est infectée et on estime que 200 000 à 300 000 nouvelles

Infections surviennent chaque année dont 2700 cas chez les femmes enceintes. Il est estimé que 600 enfants naissent avec une toxoplasmose congénitale chaque année, dont 175 auront des séquelles. La gravité de la toxoplasmose est également liée au risque différé de réactivation d’une infection antérieurement acquise, sous l’effet d’une immunodépression. Le nombre de cas de toxoplasmoses cérébrales survenant chez les patients infectés par le VIH est encore actuellement proche de 200 par an.

 Les femmes constituent près de 67% de la population totale en Afrique. En vue d’atteindre un meilleur niveau mondial en termes de santé, il convient de se concentrer sur les femmes africaines. Les faibles niveaux de revenus sont associés aux modèles de maladies débilitantes. Trente-huit des soixante-trois pays dans le monde à faible revenu se situent en Afrique. Sur ces 500 millions de personnes, 40% vivent avec moins de 1 $US par jour, 68% n’ont pas d’hygiène appropriée et 52% n’ont pas accès à l’eau potable (9). De toutes les régions géographiques, l’Afrique présente les taux les plus élevés de morbidité et de mortalité dus aux maladies tropicales du type parasitaire.  La séroprévalence de la toxoplasmose a été étudiée, entre mai et décembre 2007, auprès de 839 femmes enceintes, venues en consultation dans deux hôpitaux de Franceville (Gabon). Le diagnostic sérologique a été fait par la technique ELFA (Enzyme LinkedIn Fluorescent Assy) pour le dosage des IgG, des IgM et les tests d’avidité. Parmi les femmes, 56 % étaient immunisées contre 71 %, il y a une dizaine d’années. La positivité en IgM a été retrouvée chez 2,6 % des femmes. Mais les infections étaient anticonceptionnelles selon les tests d’avidité. La présence d’un chat dans l’environnement des femmes enceintes et l’âge influaient sur cette prévalence. La sous-information des femmes contribuait à faire échouer leur prise en charge, de même que l’absence de formation continue du personnel de santé et la non-vulgarisation des techniques diagnostiques, telles que l’avidité dans lesdits hôpitaux (10).

La  République Démocratique du Congo n’est pas épargné de la situation  sur tout qu’il est aussi un pays en voie de développement, dont  la quasi-totalité de la population est infecté à un moment ou un autre  de leur vie à un ou plusieurs maladie infectieuse parasitaire, et la prévalence élevée de ces parasitoses  constituent les principaux facteurs de malnutrition et de dégradation de la santé, influant négativement sur le rendement économique faible et  le soin de santé non garantie pouvant conduire à la mort. 55% des femmes enceintes figurent parmi les indicateurs d’affection parasitaire de la toxoplasmose (11).

Des études récentes qui ont été mener   par B. Mpiga Mickoto et collaborateurs   on prouver en 2002 un taux de 70 % à   Kinshasa et  au Nord-Est de la république démocratique du Congo dans le zone ITURI  il s’enregistre une prévalence de  45%   des femmes enceintes affecté par Toxoplasma gondii et dont  5% de cas de décès liés à la pathologie, ceci lier a une alimentation non assainie et une négligence pour un traitement curatif et surtout qu’environ  10 ménages sur au moins 8 se fasse  hébergé d’un animal de Compagni à l’occurrence surtout du chat (félidé) responsable de la transmission  parasitaire  à partir de leurs déjections ou par Consommation de viande mal cuite contenant des kystes (12).

Au  Sud-Kivu la prévalence de la toxoplasmose  est estimé à 40 %,  dans le grand Nord-Kivu  voisin elle est la plus forte qu’il soit 45%  car c’est là qu’on signale des cas de prévalence de la toxoplasmose actuellement (13). 

La santé de la femme enceinte  dans des pays en voie de développement et  de manière singulière en  RDC Sud-Kivu, est l’une de préoccupation de plus en plus majeur incitant les organisations mondiale sanitaire, régionales et locale à s’en approprier du fait du rôle indispensable de la procréation que joue cette dernière  dans toute l’humanité,  faute de quoi il serait une erreur grave de ne pas y mettre assez d’importance et en faire objet de légèreté vu les proportion de mortalité qu’il occasion de nos jours. (14).

1.2. Objectifs

a.      Objectif général :

Notre travail se fixe comme objectif générale de contribuer à l’amélioration de état de la santé de la mère et de son enfant.    

  1. Objectif spécifique.
  • Déterminer le taux de toxoplasmose chez les femmes enceintes au centre de santé

1.3.Hypotheses

Dans le cadre de notre travail nous avons formulé nos hypothèses de la manière comme suit :

  • La prévalence de la toxoplasmose serait élevée  chez les femmes enceintes fréquentant la consultation prénatale en troisièmes trimestre  au centre de santé MAENDELEO

1.4. DELIMITATION DU SUJET:

 Dans  une durée  allant du 12 Février au 15Mars2016 nous avons évalué  la  prévalence de la toxoplasmose chez les femmes enceintes  en période de consultation prénatal de troisième trimestre. L’étude a été mené dans  la ville de Bukavu en commune de Kadutu, quartier Cimpunda, au centre de santé Maendeleo de Cimpunda couvrant l’aire de santé du même nom. Notre  étude a été menée chez les femmes enceintes pendant  la période de leur consultation prénatale en troisième trimestre, nous sommes limité au analyse sérologique cherchant les anticorps IgG et IgM dans le sérum  des femmes sélectionnées.

Partager ce travail sur :