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CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE

1.1. PROBLEMATIQUE

Le terme grossesse est un état physiologique  de la femme enceinte qui peut s’accompagner de changement de comportement, des modifications de l’organisme maternel dès la fécondation jusqu’à l’accouchement (1).

D’après  J. COURTE Joie (2000), il souligne que la grossesse est une période très favorable aux activités éducatives car la femme est particulièrement réceptive aux conseils qui lui sont donnés tant pour elle que pour son futur enfant. La femme enceinte doit être encadrée de la manière à se comporter en bonne santé pour assurer un accouchement normal. Il est important pour elle de savoir qu’elle doit inconditionnellement se soumettre au respect strict aux règles d’hygiène de la grossesse (3).

Pour Mr SWAMI (2006), la grossesse est un phénomène naturel pour son heureux déroulement, car il est important que la femme se soumette à des règles d’hygiène.  L’observation de ces règles permet d’éviter un grand nombre d’accidents et des troubles parmi lesquels on peut citer l’enfant prématuré, l’avortement, etc. (14).

Selon F. LERCH (1977), si une femme enceinte comprend le sens de modification que subi son organisme, la plupart des ennuis seront réduits à un minimum (8).

BAZELAIRE et HERSILLE (1973), affirment que la grossesse n’est pas une maladie mais un état normal qui nécessite des règles d’hygiène très précises pour aboutir à une grossesse sans complication (4).

MAKAMBA (1988), affirme que la consultation prénatale permet à la gestante d’aborder l’accouchement dans les meilleures conditions, elle vise d’une part l’éducation de la future mère ; on lui enseigne les  connaissances et les comportements dont elle doit adopter pendant la grossesse  et au moment de l’accouchement puis des mesures d’hygiène pour elle-même et pour son futur bébé. Elle assure d’autre part les surveillances médicale et obstétricale (10).

Les femmes veulent avoir la confirmation de leur grossesse, au même temps, elles savent que la grossesse peut être quelque chose dangereuse particulièrement dans le monde (12).

L’OMS recommande au moins 4 visites prénatales à l’intervalle régulier tout au long de la grossesse.

Dans le monde nous réfèrent au rapport de L’OMS(2009), 55% des femmes enceintes vont en consultation prénatale, et respectent les normes tandis que le 45% des femmes n’en suivent pas la consultation prénatale elles accouchent à leurs domiciles.

D’après la même source, chaque minute dans le monde une femme meurt des complications liées à la grossesse soit 600000 par an (15).

En Europe, la proportion des femmes enceintes qui utilisent le service prénatal est 100% dans les pays comme la France, L’Italie, La Suède, La Finlande, L’Irlande, L’Allemagne et Le Portugal. Ces services sont également utilisés par la totalité des  femmes enceintes dans la région  des américains notamment au Canada et à Cuba. Mieux, elles débutent ce suivi dans les trois premiers mois de la grossesse (4).

Par contre  en Afrique, la situation est toute autre car une grande majorité des gestantes  n’en suivent pas, fait recours  aux soins traditionnels, comme le Gabon, le Togo, le Burundi, la Zambie et la Namibie.

Près de 60% des  femmes enceintes ont déclarés s’être fait suivre dans un centre de santé, Cependant, le nombre moyen de consultations prénatales est faible, il oscille entre 1 et  3 visites, et il n’est pas rare que les femmes ne viennent qu’en fin de la grossesse  à quelques semaines de l’accouchement (15).

La proportion de 46% pour Le Niger, 70% pour La Côte d’Ivoire, 85% en RD Congo, 87% au Sénégal, 39% dans les pays comme Le Tchad et 90% au Ghana représentent les données de consultation prénatale au premier trimestre de la grossesse.

En Tunisie par contre 38.1% selon les résultats  d’une étude transversale à visé descriptive et analytique conduite en 2009, au Sénégal dans le district sanitaire de LOUGA partant sur 1310 femmes enceintes venues en CPN, 91% avait fait 4 visites et 9% trois visites (15).

Selon une autre étude réalisée dans deux cliniques prénatales de KINSHASA en 2011, seulement 17% de femmes enceintes enquêtées avaient débuté leur suivi prénatal au premier trimestre de la grossesse (4).

Dans la province du Sud-Kivu, en 2008, le pourcentage de femmes enceintes ayant fait au moins deux visites de la consultation prénatale pour une raison liée à la grossesse par des personnels qualifiés en soins obstétricaux est de 59,1% (15).

Une enquête effectué dans ce Centre Hospitalier BIOPHARM en 2013, a révélé que sur un échantillon de 150 femmes enceintes ,30% ont fait trois visites de la CPN au cours de leur grossesse et 70% quatre visites.

La même source nous indique qu’en 2015 sur 201 femmes enquêtées 80% ont fait 4 visites et 20%  trois visites de la CPN. (12).

Au regard de cette problématique, nous nous sommes posé la question de savoir si les gestantes fréquentant le service de la CPN au Centre Hospitalier BIOPHARM (CHB) ont-elles de connaissance et pratique suffisantes sur les mesures d’hygiène pendant la grossesse ?

1.2. OBJECTIFS

1.2.1. OBJECTIF GENERAL

Contribuer à l’amélioration de pratique des mesures d’hygiène pendant la grossesse chez les gestantes fréquentant le Centre Hospitalier BIOPHARM.

1.2.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

Les objectifs ci-après nous aideront à vérifier nos hypothèses :

  • Evaluer les connaissances des gestantes sur les mesures d’hygiène pendant la grossesse.
  • Evaluer la pratique des mesures d’hygiène chez les gestantes.

1.3. HYPOTHESES

L’hygiène pendant la grossesse serait défectueuse à cause de :

  • L’insuffisance de connaissance des gestantes sur les mesures d’hygiène.
  • L’insuffisance ou non pratique des mesures d’hygiène pour les gestantes.
  • Manque d’information sur les mesures d’hygiènes pendant la grossesse.

1.4. DELIMITATION DU SUJET

Notre travail est intitulé « connaissance, attitude et pratique des gestantes sur les mesures d’hygiène pendant la grossesse ». Au Centre Hospitalier BIOPHARM durant la période allant du 04 Janvier au 04 Juin 2016.

 

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