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CHAPITRE I : GENERALITES ET REVUE DE LA LITTERATURE

 

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS CLES

  1. a) l’implication Selon le Dictionnaire Robert P954, c’est l’occasion d’impliquer quelqu’un dans une affaire ; relation logique par laquelle une chose en implique une autre [1]
  2. b) L’implication: C’est le fait de s’introduire dans quelque chose.
  3. c) L’évacuation: L’élimination, expulsion, évacuation des excréments.
  4. d) Les déchets ménagers: C’est l’ensemble des déchets de la collectivité dont la gestion incombe à la municipalité. Les déchets ménagers sont liés à la collectivité domestique, y compris les ordures ménagères, les encombrants et les déchets de jardin ou déchets verts.

I .2. GENERALITES SUR LES DECHETS

Le déchet est tout produit usé ou résiduel naturel ou synthétique considéré comme initial, ou dangereux et dont on cherche à se débarrasser. On peut classer en fonction de leur origine ou de leur dangerosité, mais également en fonction de leur devenir. Ainsi, les déchets biodégradables (résidus verts, restes alimentaires), peuvent se dégager naturellement et être valorisés par différentes filières. Les déchets recyclables (cartons, plastiques, verres, métaux, matériaux de construction) sont réutilisables après traitement. Les déchets ultimes ne sont plus susceptibles d’être traité, sont destinés à la décharge. Les déchets spéciaux enfin, (hospitaliers, radioactif, toxiques), doivent faire l’objet de traitement industriel spécifique, l’augmentation colossale des déchets produits durant la dernière décennie a conduit les gouvernements des pays occidentaux à instaurer des réglementations qui les acheminent progressivement vers une gestion à la foi individuelle (via le tri et la récupération), collective et international, fondée de plus en plus victimes de principes pollueurs. En 1975, une première loi instaurant ainsi l’obligation pour les communes de collecter et d’éliminer les déchets des ménages en France.[2]

La gestion des déchets, la collecte, le transport, le traitement ou l’élimination des déchets habituellement, se fait par l’activité humaine enfin de réduire leurs effets sur la santé humaine, car plus ils s’accumulent par fois, ils créent des problèmes sanitaires, sur l’environnement, sur l’agrément local ou l’esthétique locale. L’évacuation des déchets concerne tous les types qu’ils soient solides, liquides ou gazeux, chacun possède sa filière spécifique. La manière d’évacuer les déchets diffèrent selon qu’ils se trouvent dans un pays développé, en voie de développement, dans une ville où l’on a affaire à des industriels, dans une campagne.[3]

L’évacuation des déchets non toxiques est sous la responsabilité des autorités locales, c’est ainsi que nous voulons impliquer les femmes dans le système d’évacuation de ces derniers. Le traitement des déchets à longtemps été une action naturelle de population. Pour l’évacuation des déchets, il faut l’utilisation de moyen de transport comme des camions poubelles qui se rendent à chaque milieu de production des déchets pour ramasser les ordures (collecte de type porte à porte), mais aussi, il faut l’implication de la femme pour sa réalisation. Plus les déchets ménagers se présentent  partout dans la cellule MUHUNGU II, Plus ils intoxiquent l’environnement et créent des problèmes sanitaires dans le milieu. L’incinération est le processus de destruction d’un matériel en le brulant. Plus ces déchets sont incinérés, plus ils ne peuvent créer des problèmes car leur existence n’est plus visible sur place.

Les déchets biodégradables sont essentiellement constitués par la matière organique, animale, ou végétale et représente les gros des déchets dans les milieux. Ce sont des déchets moins encombrants du fait de leur rapide fermentation, aérobie ou anaérobie, mais par contre, très polluants et qui peuvent provoquer des maladies à travers certains animaux comme les mouches, moustiques, et autres insectes vecteurs des plusieurs maladies. Les déchets toxiques sont ceux qui contiennent un poison chimique ou radioactif issu des industries, des laboratoires et de particuliers. Il s’agit des flacons des médicaments, des piles électroniques, etc. La composition des déchets est variable selon le type de pays sans qu’ils puissent être établis une corrélation stricte avec les richesses.

Néanmoins, on constate que dans l’ensemble, la part des matières organiques biodégradables et surtout dominantes dans les pays les moins avancés que la part des papiers journaux s’accumule dans les pays développés.   

On distingue dans les déchets ménagers :

  • Les déchets végétaux, les papiers et cartons ; les chiffons et autres déchets des textiles ; les matières plastiques ; les os ; les Debus combustibles non classés; les verres, porcelaines ; et les métaux

Bien connaitre la composition des ordures ménagères est capital pour déterminer le mode de tri, de collecte et de traitement qui seront le mieux adaptés.

Nous allons considérer les déchets comme effets externes positifs, tous les avantages que procure la production des déchets ménagers.[4]

 Les déchets et l’agriculture : lorsqu’ils sont recyclés, ils jouent le rôle important dans l’exploitation agricole. En effet, de part les substances organiques qu’ils contiennent, ils fertilisent le sol.  Le composte est la forme des composés de ces déchets ménagers et jouent un rôle très important dans la fertilisation des sols. Par les externalités négatives, on appel effet négatif, tous les désagréments qui provoquent la production des déchets ménagers aussi bien sur les agents économiques que sur l’environnement.  Les déchets peuvent contribuer à des effets sur la santé des hommes.  Les principaux impacts sur la santé des hommes sont les suivants :

  • La prolifération des germes pathogènes : le tas des déchets ménagers abandonnés sur le trottoir, favorise la prolifération et la transmission des germes pathogènes par les insectes, les vecteurs de transmission des maladies.
  • La pollution des eaux : la présence des déchets toxiques telles que les piles électriques augmentent la concentration des ions métalliques et des métaux lourds dont la présence, même à dose infime peut s’avérer catastrophique pour le sol, l’eau potable, et par conséquent pour l’homme.

I.2.  REVUE DE LA LITTERATURE SUR LES DECHETS MENAGERS

            Selon Gillet (1985) P206 (Les ménages pour les ordures ménagères) ou au point de regroupement alors que la collecte est définie comme étant l’ensemble d’opération des déchets depuis leur liens de production, jusqu’au lien de reprise en charge par le service de collecte publique. Dans  les PVD, la collette peut être définie comme étant de transfert des déchets ménagers des zones inaccessibles aux camions de ramassage (surtout dans les cellules spontanées), vers les bacs à ordures ou des centres de regroupement. Elle peut être  généralement assurée par des associations du milieu, des ONG et plus ou moins structuré qui s’autofinance par la contribution des ménages qui adhèrent et par les produits tirés de la vente des matières récupérées et du compost produit. Le traitement des déchets est un processus permettant la réduction du potentiel polluant initial du déchet dans les conditions contrôlées. Ainsi que du flux des déchets à mettre en décharge. La gestion quant à elle, regroupe toutes les actions menées par les gestionnaires des déchets enfin d’assurer un service efficace de collecte.[5]

            Selon Smith et Alii (2004), les techniques de traitement des déchets et effluents doivent aboutir à des coproduits facilement utilisable pour l’agriculture, sans danger pour la santé et avec risque minimum sur le milieu naturel.[6]

            Selon Vermande (1992), les déchets ménagers provoquent des multiples nuisances sur l’environnement urbain et portent une atteinte profonde à la santé des habitants de la ville. Les principaux impacts sur l’environnement sont les suivants :

  • Dégagement des gaz toxiques : l’incinération ou les feux incontrôlés de dépôt des déchets ménagers provoquent le polyuréthane, les émanations d’un gaz assez toxique : les phosgènes. Il faut noter aussi que la mise en décharge occasionne la production de volume important des méthanes : ce gaz peut donner naissance à des explosions et provoquer des incendies. De plus, les méthanes et les gaz carboniques libèrent, contribuent à accentuer l’effet de serre, cause de réchauffement de la planète.
  • Encombrement : lorsque les déchets ne sont pas régulièrement enlevés, ils encombrent les trottoirs et les chaussées, les ternissant, ainsi une image de la ville. Fort de tous ces effets aussi bien sur l’homme que sur l’environnement, diverses politiques de gestion des déchets ménagers sont mises sur pied, par les Etats afin de les adopter.[7]

Selon Ngikam  Alii (1993), P264-269,  caractérisent  les déchets par quatre paramètres essentiels :

  • La densité: la connaissance de la densité est d’une grande importance pour le choix de moyen de collecte et de stockage. Toute fois comme les déchets sont compressibles, la densité n’a un sens que si on définit les conditions dans lesquelles on l’a déterminé. C’est pourquoi on peut avoir une densité en poubelle, une densité en décharge, une densité en fausse, etc. la densité en poubelle, est mesurée en remplissant les ordures fraiches dans un récipient de capacité connue sans tassement.
  • Le degré d’humidité: les ordures renferment une suffisante d’eau variant en fonction des saisons et le milieu environnemental. Cette eau a une grande influence sur la rapidité de la décomposition des matières qu’elles renferment et sur le pouvoir calorifique utile de déchets.
  • Le pouvoir calorifique: est définit comme la quantité de chaleur dégagée par la combustion de l’unité de poids en ordures brutes. Le pouvoir  calorifique supérieur (PCS) suppose que la vapeur d’eau formé pendant la combustion est revenue à l’état liquide.  Le pouvoir calorifique (PCI), quant à lui, obtient aussi l’eau est aussi formée à l’état vapeur.
  • Le rapport de teneur en carbone et azote : le rapport C/N a été choisi comme critère de qualité des produits obtenus pour le compostage de déchets.  Il est d’une grande importance pour le traitement biologique des déchets, car l’évolution des déchets en fermentation peut être suivie par la détermination de ces rapports. [8]

Selon Bertolinile, (1990), P80, Le déchet est comme un produit dont la valeur  d’usage et la valeur de l’échange sur son détenteur ou propriétaire. C’est le produit qui n’a pas d’usage ou qui ne peut plus être utilisé. De décharge près de Perth en Australie (2006), on signale que stocker les déchets sans une décharge est la méthode la plus traditionnelle de s’en débarrasser, et la plus courante dans la plupart des pays. Les décharges étaient souvent établies dans des critères, des mines.  Utiliser une décharge qui minimise les impacts sur l’environnement peut être une solution saine et à moindre coût pour stocker les déchets ; néanmoins  une méthode plus efficace  sera sans aucun doute récusé lors que les espaces libres appropriés diminueront.

Les anciennes carrières ou celles mal gérer, peuvent avoir des forts impacts sur l’environnement comme l’éparpillement des déchets par le vent ou par les gens de mauvaise intention ; les polluants peuvent s’infiltrer et polluer les nappes phréatiques et les rivières. On montre encore un autre produit de décharge contenant les déchets nocifs et le gaz ; la plupart du temps composé de méthane et de dioxyde de carbone qui est le produit lors de la fermentation des déchets. [9]

6 Dictionnaire Robert P954

[2] Dictionnaire Larouce,

[3] www.wikipedia/gestion des dé.chets.com

[4] Gillet 1985 P206

[5] Gillet 1985 P206 (les ménages pour les ordures ménagères).

[6] Smith et Ali  (2004),

[7] Vermande (1992),

[8] Ngikam ai Ali 1993, P264-269,

[9] Bertolinile, 1990, P80

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