Le traitement des bovins par les plantes médicinales existe depuis longtemps. Cette pratique de la médecine traditionnelle n’est pas issue du hasard. Pas mal d’éleveurs y recourent en cas d’incapacité financière pour accéder au traitement moderne.
Il est nécessaire pour le développement durable que les scientifiques du terroir s’y investissent pour chercher les solutions aux problèmes qui se présentent. Il s’agit de problèmes suivants:
Comme dit-on, si un vieillard meurt, c’est tout une bibliothèque qui brûle. En effet, cette médecine bien qu’importante court des risques de disparaître vu que les vieillards qui ont des connaissances ne veulent pas les faire connaître. C’est un secret particulier. Plus ils meurent, on les enterre avec leur connaissance.
La posologie pose problème car les résultats qui surviennent suite à un problème de dosage sont la mort, la faiblesse et l’intoxication.
Le problème de conservation de ces médicaments se pose aussi, car le changement climatique peut provoquer la disparition de certaines espèces végétales.
Durant notre étude, nous avons constaté que parmi les pratiques thérapeutiques utilisées à Izege, on trouve l’usage des plantes médicales. C’est la raison pour laquelle nous avons mené une recherche sur l’étiologie et la thérapeutique. Avant nos enquêtes sur terrain nous avons constaté que cette pratique est due à :
Après nos investigations éclairées par le sondage, le questionnaire écrit et l’analyse documentaire nous avons abouti aux conclusions suivantes :
En vue d’améliorer l’aspect sanitaire des bovins dans le groupement d’Izege, il nous est impérieux de prodiguer les conseils suivants en terme de suggestions :
Nous ne prétendons pas avoir totalement scruté l’évaluation de plantes médicinales utilisées dans le traitement des maladies des bovins dans ce milieu. Nous sommes convaincu que nos analyses, premières dans ce milieu sur les bovins, contiennent des imperfections susceptibles d’être améliorées par des études futures et plus exhaustives ou complémentaires.