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Chap. II. DEROULEMENT DU STAGE

Au cours de  notre stage, les activités journalières étaient organisées comme suit :

DATES

         Bureaux /service                                      

Thèmes d’activités

 Du 11/03/2015

 Bureau Services généraux

 Présentation et Fonctionnement de l’Inspection provincial de l’Agriculture, Pèche et Elevage du Sud-Kivu (IPAPEL)

 Du 13 au14/03/2015

Service National de Vulgarisation (SNV)

 Mobilisation Paysanne

 Du 16 au18/03/2015

  Service National des fertilisants et intrants connexes (Senafic)

 Gestion Intégrée  de la fertilité   du Sol (GIFS)

Service National d’Aquaculture(Senaqua)

 Aménagement  d’un étang piscicole

 Du 23 au26 /03/2015

 Bureau de protection et Santé Animal (P.S.A)

 Technique d’élevage

 Du 27 au 28/03/2015

 Service National de Motorisation Agricoles (Senama)

 Promotion de l’Agriculture Mécanisée

 Du 30/03au 03/04/2015

Service National des Semences (Senasem)

 Contrôle et certification des semences

 Du 04 au 09/04/2015

 Bureau de Production et protection des végétaux (P.P.V)

 -Lutte contre le Wilt Bacterien de bananiers

 -Gestion d’une campagne agricole

 -Evaluation du stage

II.1 Le bureau de services généraux

Dans ce bureau, il a été question de se familiariser du fonctionnement et de l’historique de l’Inspection Provincial de l’Agriculture, Pèche et Elevage.

II.2 Le Service National de Vulgarisation (SNV)

II.2.1 Généralités

D’une manière générale, nous devons savoir  que l’Agriculture a précédé l’Agronomie. La preuve en est que nos grands-parents cultivaient et récoltaient  avant la naissance des universités. En République Démocratique du Congo, on pratique l’agriculture itinérante (qui se déplace des zones en zones) et sur brulis (dégrade le sol, réduit la fertilité du sol  et dégage les gaz à effet de serre). L’Agriculture a constitué l’activité principale des peuples ruraux, en contact avec les écosystèmes dans lesquels ils évoluent, les agriculteurs ont développé au cours des siècles un    bagage des connaissances et des techniques indispensables à la survie de l’homme.

Compte tenu de l’explosion démographique et la compétition sur le marché, ces connaissances et techniques des paysans ne suffisent pas, nous sommes appelés à les améliorer, à les amender.

Cependant ces procédés ne doivent pas sortir de l’instruction spontanée ni d’un savoir-faire qui n’est pas scientifiquement prouvé mais par des savoirs et des techniques améliorés en rapport avec l’environnement et l’écosystème. Au terrain, il ne faut pas négliger le savoir-faire du paysan, il faut l’écouter.

La vulgarisation se fonde sur les connaissances séculaires, connaissances des agriculteurs sur l’apport de la science comme gage de la modernité de l’agriculture.

II.2.2 CONTEXTE DE LA DEFINITION

Vue le nombre des bouches à nourrir dans le monde, les structure ne suffisent plus. L’homme doit trouver des nouvelles structures sociales et économiques et des nouveaux  systèmes agricoles pour faire face aux problèmes actuels et futurs. C’est ainsi que depuis quelques années, les idées sur le développement rural ont connu une évolution.

L’agriculteur doit comprendre le pourquoi des conseils qui lui sont prodigués avant d’adopter une innovation. Il doit savoir tout ce que l’innovation va changer dans sa manière de travailler et de vivre. Nous partons d’une information qui implique un savoir en vue d’un bon apprentissage impliquant le savoir-faire qui confère  une certaine acquisition des compétences de la part de l’agriculteur. 

.Les étapes de cette acquisition : information, savoir, apprentissage, savoir-faire, acquisitions

Il y a des nombreuses définitions qui décrivent ce qui est ou ce que doit devenir la vulgarisation   forme assimilable pour les paysans les solutions mises au point par la recherche. Définition liée au changement de comportement des paysans .vulgariser c’est amener le paysan à changer de  comportement vis-à-vis des méthodes de production.

  1. Définition liée à l’étude du milieu pour son amélioration. Vulgariser c’est écouter les paysans pour adapter les paysans pour adapter les innovations émanant de l’extérieur aux conditions socio –économiques du milieu.

. 4. Définition liée à la dynamisation du milieu et à sa prise en charge par lui-même. Vulgariser ici c’est responsabiliser le milieu rurale en l’aidant à s’organiser et à capitaliser ses connaissances et ses expériences.

 PRESENTATION   DU SERVICE

Le service national de vulgarisation (SNV) a été mis sur pieds pour répondre aux insuffisances constantes par le gouvernement dans le domaine de la vulgarisation agricole

Cree par arrêté département n° 0045/.BCE/DDR/89 du 6 mars 1989, le SNV  a pour but  de redynamiser les activités de vulgarisation sur

 toute l’étendue du territoire .A ce titre, il est responsable de l’exécution  de la politique nationale en matière de vulgarisation agricole édictée par le gouvernement suivant l’ arrêté ministériel n°25/CAB/VPM/AGRIDAL/94 du 26 avril 1994 . 

OBJECTIFS

  • Promouvoir et s’assurer de la mise en application de la politique nationale définie en matière de vulgarisation ;
  • Harmoniser les approches et les modes d’intervention des structures d’encadrement des producteurs et d’appui à la vulgarisation ;
  • Organiser la participation des producteurs à l’identification et à la conception des thèmes de vulgarisation et de recherche/développement répondant aux préoccupations des agriculteurs et aux objectifs du gouvernement en matière de sécurité alimentaire et de développement rural ;
  • Programmer et coordonner l’ensemble des activités de vulgarisation et d’appui à la vulgarisation menées par les structures partenaires dans les sites où il intervient ;
  • Assurer, à tous les niveaux, la formation et le perfectionnement des agents de vulgarisation à la maitrise du système ;
  • Organiser la formation permanente, technique et méthodologique des agents de vulgarisation en fonction des thèmes vulgarisés.
  • Mettre en œuvre des programmes d’appui aux associations et groupements paysans pour faciliter l’organisation professionnelle du travail agricole,
  • Assurer l’information écrite et radiophonique en matière de vulgarisation agricole ;

La politique nationale de vulgarisation en R D Congo

L’arrêté N°025/CAB/VPM/AGRIDAL/94 du 26 Avril 1994 définit la politique  nationale comme l’unique stratégie de vulgarisation  qu’on doit appliquer sur l’ensemble du territoire.

La stratégie définie des grandes lignes dont :

-La vulgarisation des masses (groupes de contact, les associations)

-La vulgarisation participative(les  paysans doivent aussi participer à leur solution, travaillée ensemble et non les imposer)

-les intervenants multiples mais qui appliquent l’unique stratégie telle que le prône le SNV

-La vulgarisation doit être organisée dans le temps (l’unité de base est la quinzaine), dans l’espace (rayon, supervision, secteur) et dans le cible (groupe de contact)

-L’interlocuteur doit être unique. On l’appelle moniteur agricole.

-Avoir une vulgarisation de conviction portant sur des techniques approuvées car le paysan adopte par persuasion. Cela devrait se faire à travers l’installation d’un champ de démonstration.

-Un dispositif de formation permanente qui part du chercheur au moniteur et cela d’une manière continue.

-Un dispositif de formation, d’information et de documentation.

-Un système de suivi permanent des activités sur le terrain.

DIFFERENTS SYSTEMES DE VULGARISATION.                           

-Système basé sur la culture de rente (culture industrielle).

-Système de formation et de visite : c’est un système qui était mis au point en Turquie par Mr Daniel BENOR. Ce système avait comme principe de base « Il faut mettre au point un service de vulgarisation véritablement professionnelle se basant sur certaine principe notamment : les liens étroits avec la recherche agronomique, la  formation continue mais aussi la définition des taches à chaque niveau hiérarchique ». Son avantage est que ça favorise une information du bas vers le haut et haut vers le bas.

-Système de vulgarisation basé sur la recherche-système : dans ce système on a réalisé que les résultats issus de la recherche ne sont pas les mêmes que dans le milieu rural. Ici on s’inscrit     dans la logique d’un dialogue permanent entre le chercheur, l’agriculteur et le vulgarisateur.

  1. BREEFING SUR L’APPROCHE CEP (Champ-Ecole-Paysan)

C’est une approche qui est actuellement en vogue et prônée par beaucoup de nos partenaires.

Le CEP (Champ-Ecole-Paysan=fumer -school- fueld).C’est une approche qui avait vu le jour en Hollande et cela était due à la faible production du riz qui était attaqué par les maladies.

C’est ainsi que les spécialistes ont voulu que la vulgarisation soit orientée sur le terrain qu’au bureau compte tenu de la dévastation des champs de riz.

Différence entre CEP et vulgarisation

PARAMETRE

CEP

VULGARISATION

1. METHODOLOGIE

Observation des actions et expérimentation

On apprend par l’écoute

2. LIEU D’APPRENTISSAGE

Au champ à côté d’une culture ou d’un animal d’observation

Sous un arbre ou dans une salle de réunion

3. DUREE D’APPENTISSAGE

C’est un processus qui suit le cycle de vie des cultures ou de l’animal

A chaque quinzaine

4. AGENTS

Orientent et guident les agri- éleveurs

Enseignants

5. AGRI ELEVEURS

Ils participent, contribuent et décident

Ils écoutent d’abord

6. PLANIFICATION ET EVALUATION.

Eux-mêmes planifient, évaluent d’une manière participative.

Au bureau par les vulgarisateurs.

7. ADOPTION

Dépend du choix de l’agriculteur après expérimentation et découverte

Par persuasion et conviction.

Comment hiérarchiser et prioriser les problèmes dans un milieu donne

Ex : Partons de la faible production agricole dans la province. On remarque que les statistiques donnent des tableaux sombres ou nous importons plus nous produisons

-La farine de maïs : nous le produisons à 15% et nous importons à 85%.

 -La farine de manioc : nous le produisons à 51,6% et nous importons à 48,4%.

-Le riz : nous le produisons à 19,2% et nous  importons à 81,8%.

-Le haricot : nous le produisons à 14% et nous importons à 86%.

-La pomme de terre : nous le produisons à 13,2% et nous importons à 86,8%.

-La tomate : nous le produisons à 32,1% et nous importons à 67,9%.

-Oignon : nous le produisons à 69% et nous importons à 31%.

-Aubergine : nous le produisons à 22% et nous importons à 78%.

Hiérarchisons les problèmes.

1

2

3

4

5

6

Score

1.

Pomme de terre

2

3

4

1

6

1

2.

Haricot

2

2

2

2

5

1

3.

Farine de mais

3

3

3

4

4

2

4.

Aubergine

4

6

2

4

5.

Riz

6

0

6.

Tomates

3

3

On cherche maintenant les causes du non production du haricot:

  • Maladies
  • Fertilité du sol
  • Manque d’encadrement des paysans
  • Manque de terre.

La hiérarchie des causes du non production des haricots.

1

2

3

4

5

6

score

1. maladies

2

3

4

1

6

1

2. Infertilité du sol

*

2

2

2

2

3. manque d’encadrement

4. manque de terre

EXEMPLE D’UNE FICHE TECHNIQUE DE LA CULTURE DE HARICOT  

Etapes

Quand

Pourquoi

Comment

Observation

1

1er labour

Aout

 Au Champ

Préparer le champ

Labour profond avec extirpation  de mauvaises herbes

Comme la main d’œuvre coute chère et on a une très grande étendu, on va le faire par le tracteur

2

2ème labour

2ème semaines avant le semis

Au Champ

Préparer le lit des semences

Un labour léger et superficiel et il faut émietter le sol

Il faut envisager le hersage.

3

Entretien

1ère sarclage 2ème mois après le 2ème semis

Avant de récolter

Au champ

pour permettre aux gousses de bien sécher

SERVICE NATIONALE DES FERTILISANTS ET INTRACONNEXES

I.APERCU GENERALE SUR LES FERTILISANTS.

Généralement, la tendance d’un sol sur une culture donnée a toujours tendance à se dégrader pour certaines raisons par exemple à la récolte, les plantes soutirent certains éléments du sol. C’est pourquoi nous devons fertiliser pour restituer au sol ce que la plante lui a soutiré.

Nous devons utiliser les fertilisants pour une alternative simple et bénéfique. Ceci se justifie par plusieurs raisons entre autre l’explosion démographique.

  • Au fur et à mesure que la démographie augmente, il s’en suit généralement la diminution de la taille agricole et on n’aura pas le moyen de laisser le terrain en jachère pour la restitution du sol (plus la famille est nombreuse, plus le terrain exploité par chacun est petit.
  • Faible utilisation des engrais organiques paysans savent que les engrais organiques détruisent le sol et aussi les engrais inorganiques exigent beaucoup des mains-d’œuvre (pour 1ha, il faut 35 à 45 tonnes d’engrais). On nous disait que le sol de l’Est était riche et on n’a pas besoin des  fertilisants à cause de la roche-mère volcanique. Mais les recherches montrent qu’il est riche en certains éléments mais déficitaire en d’autres.
  • La perte des fertilités de nos sols africains se justifient aussi par : partant de la pédogenèse, l’altération des roches africains a été plus complète et très rapide à cause de la température élevée. Cela a fait qu’au lieu d’avoir des agrégats capables de libérer progressivement les éléments, nous avons eu des argiles car la roche a été totalement dégradée.
  • l’influence de la température s’est exercée sur la matière organique en accélérant la minéralisation et Cela a conduit à l’appauvrissement rapide des sols en humus.
  • Forte intensité des pluies a entrainé des érosions.

Faut-il oui ou non utiliser les engrais ?

Plusieurs environnementalistes ont une conception négative de l’application des engrais mais partant de ce que nous venons de démontrer, nous devons être réalistes et raisonnables. Il est démontré qu’en Afrique 29% des sols supportent 45% de la population. De ce 29% de sol, 16% sont fertiles et 13% ont une fertilité moyenne or pour combler le déficit nutritif des sols africains, la matière organique ne suffit pas à elle seule.

Retenons ce qui suit : faire une agriculture qui permet la restitution du sol par un système de jachère prolongé et l’utilisation  de la matière organique simple est un mensonge, par contre recourir à l’intensification agricole en utilisant la matière organique et la matière inorganique.

  1. PRESENTATION DU SERVICE.
  1. HISTORIQUE

Ce service a été créé en 1972 sous la nomination du programme nationale d’engrais PNE de la FAO. Son bureau se trouvait au Kasaï-Oriental pour la 1ere phase du projet, (1972-1973) au Bas-Congo, Shaba, Bandundu, Haut-Zaïre et Kasaï-Occidental pour la 2eme phase (1973-1984). A la fin de la 2eme phase, on décidera que Kinshasa devienne le siège du programme engrais. D’où il devient la direction la direction du programme.la 3ème phase débutera en 1985 et sera marqué par la création du bureau du Kivu et de l’Equateur. C’est après l’évaluation de la 3ème phase que le gouverneur décidera d’institutionnaliser le service sous le nom du SENAFIC (Service nationale des fertilisants et intra connexes) par l’arrêté départementale No 001/BCE/AGRI/90 du 13 janvier1990.

En 1990, on avait ouvert un bureau sous régionale appelé antenne de Bukavu. En 1992 l’antenne de Bukavu et de Kindu deviendront des bureaux régionaux.

  1. OBJECTIFS DU SENAFIC
  • Augmenter la productivité vivrière par l’utilisation des engrais et d’autres intra connexes.
  • contribuer à la formation des cadres, des fonctionnaires spécialisés dans les domaines de la fertilité du sol, de la nutrition des plantes et de vulgarisation.

-définir une politique en matière de fertilité du sol et déterminer les meilleures doses d’engrais qui sont économiquement reconnaissables par les planteurs.

-introduire et vulgariser les engrais dans la zone sélectionnée.

-contribuer à l’amélioration des circuits de distribution des intrants agricoles.

  1. STATEGIES POUR ATTEINDRE CES OBJEFS.

-la formation des cadres au niveau national et international et recyclage des agronomes et moniteurs agricoles ;

-la recherche appliquée, installation des essais sur la fumure organique et minérale ;

-la vulgarisation par la mise en place des champs de démonstration par les agronomes dans le champ et par les visites commandées pendant la campagne ;

-la distribution convaincue par la démonstration ; les planteurs achètent les engrais auprès du

SENAFIC.

-le contrôle phytosanitaire des intrants.

  1. ACTIVITES ACTUELLES

Actuellement nous assurons la formation des capacitations des techniciens de nos partenaires et de nos agents sur terrain. Nous faisons aussi la désinctisation des différents dépôts des partenaires et la fumigation dans le cadre de la surveillance phytosanitaire.

Rentabilité des engrais

Avant toute utilisation des engrais ou intra connexes, il faut évaluer le rapport valeur-cout(RVC). Le RVC se calcule comme étant la valeur de la production la valeur de la production agricole  additionnelle due à l’utilisation des intra soit suffisamment attrayante (pour induire à estime que le RVC doit être au moins égale à 3.

Pour calculer RVC

Valeur d’un engrais.

La valeur fertilisante d’un engrais s’exprime par sa teneur en élément fertilisant qu’il faut apporter. Pour l’azote, il s’agit de sa teneur en élément pur, pour le K, c’est sa teneur en oxyde de K(KOO), pour le P, sa teneur en P205

Appréciation d’un engrais.

Pour apprécier et faire un bon choix, il faut tenir compte de la concentration des engrais et de la proportion des éléments en présence. 

Notons que les engrais moins chers au prix d’achat sont généralement moins avantageux, il faut également tenir compte de la précision et de la proportion en des éléments.

Les engrais NPK 10-10-10 et NPK 5-10-15 contiennent tous deux 30 unités fertilisantes mais n’ont pas la même valeur. L’azote étant l’élément le plus cher, plus la formule sera riche en azote, plus le prix sera élevé, au contraire en jouant sur les éléments le moins chers, il est possible d’abaisser le prix du sac en gardant le même nombre d’unité.

  1. APPROCHE GIFS : Gestion Intégré de la Fertilisation du Sol.

C’est une approche prônée par différents Etats et dont le gouvernement s’est approprié à travers le SENAFIC mais ici chez nous c’est une approche qui est vulgarisée par les partenaires qui œuvrent dans le secteur de la fertilité du sol et cela par le faible moyen à louer de l’Etat dans le domaine agricole.

C’est une approche qui repose sur 3 principes notamment :

  • Réduire les pertes des nutriments ;
  • Apporter les nutriments et améliorer leur accessibilité par l’utilisation des engrais minéraux ;
  • Améliorer l’efficacité des apports de ces nutriments par le recyclage des résidus de récolte.

Cette approche a comme objectif d’améliorer la productivité des terres cultivées, garantir la durabilité économique et environnementale des systèmes de production.

  1. TECHNOLOGIES DE GIFS

La GIFS repose sur le principe clé d’utilisation des engrais minéraux en combinaison avec d’autres techniques de maintien et de la fertilité du sol :

L’utilisation rationnelle des engrais minéraux : avant toute utilisation d’engrais, on doit calculer le rapport valeur-cout.

Le RV/C se calcul comme la valeur de la production agricole additionnelle due à l’utilisation d’intra externe divisé par le cout des intrants externes appliquées.

Pour que l’utilisation des intra  soit suffisamment attrayante et couvrir les dépenses  faites, il faut que le RV/C soit au moins > 2.  Si RV/C

Avant l’application de l’engrais  il est préférable de faire  le prélèvement de l’échantillon et l’analyse du sol pour connaitre réellement le problème de notre sol.

Comment calculer l’élément déficitaire du sol

Exemple : Quel est la quantité de phosphore disponible dans un sol dosant 80 Ppm de cet élément et dites si cette quantité suffit pour le besoin d’une culture exigeant 40 kg par hectare. Sachant que la densité du sol est de 1,5g /cm 2, profondeur d’enracinement est d’enracinement = 1m. Dites si ces quantités suffisent pour 40g de phosphore.

Volume= profondeur d’enracinement x surface. Ceci est égale à 1mx 10.000m2 =10.000m3

Poids = volume x densité = 10.000 m3 x 1,5g= 15. 106 kg =15.109 g                       

La concentration de 80 Ppm.  1ppm =1g/10                                                                                                                                                                                                                           FORMULATION DES ENGRAIS ET APPLICATION               

Généralement, on emploi comme engrais de fond l’acide phosphorique et la potasse qui doivent être enfuit dans le sol avant la mise en culture à cause de leur faible mobilité.

Par contre l’Azote un élément très mobile dans le sol et ne doit pas être enfuit pendant longtemps afin qu’il ne puisse pas se perdre par lessivage. L’emploi de l’azote à une période très précoce est un gaspillage, de même pour l’emploi de l’acide phosphorique à une période tardive est un gaspillage surtout pour les terres pauvres.

Retenons que dans 100kg d’urée, il y a 46kg d’azote.

100kg DAP

EXEMPLE : On veut faire la fertilisation d’un champ de maïs en utilisant la formule NPK 60 80 30. Les engrais disponible au marché sont le DAP, le KCl et l’Urée. Quelle quantité de ces engrais faut-il utiliser pour 1 hectare? Calculer aussi le rapport valeur-cout sachant que la production initiale était de 700 kg par hectare et le prix par kg était de 0,5$ et que  l’application de l’engrais a entrainé une production de 1500kg par hectare au prix de 1,5$ par kg d’engrais. Quelle analyse faites-vous.

SERVICE NATIONALE D’AQUACULTURE(SENAQUA)

L’aquaculture est l’art de cultiver les végétaux  et d’élever les animaux dans l’eau.

Quelques définitions

  • La pisciculture est un élevage contrôlé des poissons dans un étang piscicole.
  • La pêche est un élevage non contrôlé des poissons dans un milieu naturel.
  • L’étang piscicole est une pièce d’eau qu’on peut remplir ou vider à volonté.

L’importance de l’agriculture est :

  • d’avoir un aliment complet riche en protéine d’origine animale.
  • D’avoir de l’argent
  • Exploiter un terrain non cultivable.

Son objectif est d’améliorer la condition de vie socio-économique et nutritionnelle des paysans.

HISTORIQUE DE LA PISCICULTURE

La pisciculture a commencé en Asie. En Afrique l’Egypte fut le 1er  à pratiquer la pisciculture et en RDC, la technique fut appliqué en 1945 par les belges. A ce moment, il y avait une très grande production car c’était gérer par le belges. En 1958 la production a commencé à chuter jusqu’à ne rien produire.

En 1978, la RDC signa un accord avec l’USAID pour relancer l’activité piscicole. Ce programme a été appelé PNF (Programme Nationale Familiale).en 2002, on le changea en SENAQUA.

OBJECTIFS DU SENAQUA SUD-KIVU

  • Renforcer les capacités des paysans pisciculteurs du Sud-Kivu à travers des formations théoriques et pratiques des normes des techniques piscicoles modernes.
  • Recherche appliquée au développement.

CONSTRUCTION D’UN ETANG PISCICOLE

La construction d’un étang est une étape délicate pour réussir l’agriculture. Pour ce faire, il faudra respecter les étapes suivantes :

  • La prospection du site piscicole ; consiste à faire une étude des 4 paramètres à savoir :
  1. L’eau : elle doit être abondante c’est-à-dire l’étang doit être alimenté par une rivière avec un débit constant d’au moins 10l par seconde. Elle doit avoir un pH qui varie entre 5et9, une température de 21à 310c, elle doit être claire.
  2. Le sol : il est préférable d’avoir un sol du type argilo-sableux.
  3. La configuration du terrain : elle se présente sous 2formes : en V ; lorsque le terrain est entre deux collines, dans ce cas on construit un étang de barrage ; en U lorsque il y a un grand espace entre le terrain et les collines qui l’entoure. Dans ce cas on construit un étang de dérivation.
  • La construction proprement-dite: on procède par 
  1. a) Le défrichage du site : consiste désherber et à déraciner le site.
  2. Le piquetage des canaux d’alimentation et des périmètres piscicoles ensuite on fait le piquetage de l’assiette et des digues.
  3. Creusement du canal d’alimentation et de l’assiette.
  4. Placement des dispositifs : dispositifs d’entrée, d’évacuation du trop-plein.
  5. Construction de la compostière
  6. Planter les gazons sur les digues.

FERTILISATION D’UN ETANG

Dans un étang d’un 1 are, il est recommandé d’y mettre 0,5m3 ou 10 brouettes de matière organique repartie de la manière suivante :

  • 80% : fumier grossier (feuilles fraiches)
  • 20% : fumier concentré (excréments des animaux)

Il faut laisser 7 à 15 jours avant de mettre les alevins dans l’étang.

GESTION D’UN ETANG PISCICOLE

La gestion d’un étang piscicole se résume en une opération appelée 712 :

7 : sept activités qu’il faut faire chaque jour :

  1. Remuer le compost 
  2. Nourrir les poissons chaque jour 
  3. Contrôler le niveau d’eau 
  4. Contrôler l’état des digues 
  5. Vérifier l’état de santé des poissons 
  6. Vérifier l’état des dispositifs 
  7. Enlever les œufs des grenouilles.

1 : une activité à faire chaque semaine :

Ajouter le 10% de volume original du compost dans la compostière tout en respectant la proportion de 80 % des feuilles fraiches et 20% des excréments.

 2 : deux activités mensuelles :

Couper les herbes qui poussent sur les digues

Déraciner toute plante qui pousse dans l’étang piscicole.

BUREAU DE PRODUCTION ET SANTE ANIMALE

Encadreur : Laurent Mbaya

Toutes nos activités ont été réalisées à l’abattoir  public de RUZIZI

  1. TECHNIQUES D’ELEVAGE EN ZOOTECHNIE

Pour vérifier l’état de santé d’un animal, on procède comme suit :

Signalement de l’animal : c’est énumérer ses caractères : l’âge de l’animal (on détermine par le comptage des dents), la taille, le sexe, même les services qu’il peut rendre.

La sélection en masse : elle a pour but de sélectionner les animaux destinés à la consommation et les animaux destinés à la production.

Rendement de l’animal : qui est composé de son poids vif (c’est le poids de l’animal), son poids vide (est le poids vif moins les viscères,  la tête et les pieds), son poids net et son poids brut.

Amélioration de l’élevage par le métissage des races.

  1. ACTIVITES REALISEES

L’expertise : son but principal est de ne pas livrer à la population une viande impropre à la consommation. Nous avons effectué l’expertise en cherchant la présence des maladies dans différents organes de l’animal ; entre autre :

  • La cysticerose : elle était absente dans la membrane postérieure du muscle.
  • La tuberculose : on l’a cherché dans les ganglions combioses : absente.
  • Les viscères : on y a cherché la présence des vers plats, des vers ronds.
  • La cystomatose : présence des douves dans le foie.

Examens des abats : les seins, les cornes, le sang, onglons et bouses.

En cas de maladie dans l’un des organes on fait la saisie partielle (c’est-à-dire la saisie de l’organe malade), en cas de maladie dans tous les organes comme la tuberculose généralisées, on fait la saisie totale (c’est-à-dire la saisie de toute l’animale).

L’autopsie : ce sont des analyses faites en vue de déterminer la cause de la mort d’une espèce. C’est donc  des analyses anti-mortem.

  1. SERVICE NATIONALE DES MOTORISATIONS AGRICOLES.

V.1.HISTORIQUE DU SERVICE.

Le service a été créé en 1993 par l’arrêté no 074/ KB/ VPM/AGRIDAL/ 93 du 29 octobre 1993 du premier ministre chargé de l’agriculture et du développement rural.

Le SENAMA a vu le jour au Sud-Kivu en 2009 avec l’affectation d’un coordonnateur provincial et par l’arrivé du premier lot de tracteurs commandés par l’Etat  congolais.

V.2.APERCU DU SENAMA.

  • Superviser toutes les activités de motorisation ou de mécanisation sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu.
  • Assurer la formation sur l’utilisation des enjeux motorisés.
  • Définir la politique de motorisation agricole sur toute l’étendue de la province.

V.3.PERSPECTIVE D’AVENIR

  • Le SENAMA compte sur la sensibilisation de toute la population et l’importance d’un labour mécanisé.
  • Rendre opérationnelle toutes les stations de mécanisation agricole.

V.4. ACTIVITES REALISEES PAR LE SENAMA

  • Formation sur le fonctionnement et la gestion du tracteur John DEERE des techniciens de la coordination.
  • Montage des tracteurs et accessoires de la part de la coordination (charrue, herse, semoir, épandeur d’engrais et la marque)
  • La répartition des tracteurs à travers les huit territoires de la province ainsi que les pièces de rechange constitué du filtre à mazout, filtre à air, filtre à huile, etc.…
  • La répartition des tracteurs du CARG (Conseil Agricole Rural de Gestion)
  1. 5Mode d’acquisition des tracteurs
  • dresse une lettre de demande de tracteur auprès du ministre provincial en charge l’agriculture, on réserve une lettre au près du ministre du développement rural
  • Réserver une copie à l’Inspecteur Provincial de l’agriculture et une copie au coordonnateur de la SENAMA
  • Descente du coordinateur du SENAMA sur terrain pour s’imprégner de la situation

V.5. ACTIVITES REALISEES.

Faute de moyen, nous n’avons réalisée aucune activité dans ce service.

VI.SERVICE NATIONALE DES SEMENCES

VI.1.PRESENTATION DU SERVICE.

Il s’agit d’un des services techniques spécialisés du ministère de l’agriculture.

Comme tant d’autres services, la spécialité du SENASEM est le contrôle et la certification des semences. Constituant une chaine de commande au niveau nationale, il y a le ministère de l’agriculture comme politique, la coordination nationale du SENASEM  comme technique et administration.

Les installations du SENA SEM se trouve au Sud-Kivu sont localisées sur avenue Patrice Emery LUMUMBA, bâtiment n0 3 commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu, à côté du gouvernorat, en face de l’institut nationale de statistique et en diagonale de l’inspection provinciale de la police Nationale Congolaise.

Conçu sous forme d’un bureau d’étude par certains chercheurs indépendants vers des années 80(BUNASEM : (Bureau Nationale des Semences), l’Etat Zaïrois de l’époque trouva la nécessité de ce service à l’exemple des autres pays nantis du monde a créé le SENASEM par l’arrêté N025/mines/ AGRI-DAL/96 du 18 septembre 1996 du ministère de l’agriculture et du développement rural.

VI.2.OBJECTIFS DU SERVICE

 Les objectifs de l’Etat congolais en matière des semences poursuivis par le SENASEM sont :

  • Evaluer les besoins en semences du pays
  • Planifier, programmer et quantifier la production des semences
  • Identifier et designer différents producteurs semenciers, faire la sélection des zones appropriées et convenables pour la multiplication des semences en milieu paysan
  • Définir la politique de gestion en matière de distribution et de commercialisation des semences.
  • Veiller à la bonne exécution des programmes de multiplication des semences d’un commun avec les différents intervenants en cette matière.

VI.3.ROLE DU SENASEM

Le SENASEM joue 3 principaux rôles :

  • L’orientation des producteurs semenciers trouvés
  • Le contrôle des activités semencières
  • La certification des semences

VI.4.PRESENTATION DU SERVICE

C’est un service spécialisé du ministère de l’agriculture pour les activités semencières. On a créé ce service car on a constaté qu’il n’y avait pas développement de l’agriculture sans une bonne semence. C’ est pourquoi on a créé le BUNASEM.

Avec le BUNASEM on avait comme problème :

  • La zone qui n’avait pas de ferme, n’obtenait pas de semence.

Les fermes sont tombées en faillite par manque de moyen de fonctionnement.

C’est pourquoi l’Etat a créé le SENASEM en vue de créer de coordination qui encadrera les producteurs des semences.

Son rôle donc est la certification et la production des semences.

Le contrôle se fait à deux niveaux :

  • Au champ : on vise la production, la pureté génétique, les maladies et les hors-types. Le champ semencier est obligatoirement pure, accessible par tout le monde et doit être déclaré et contrôlé par un inspecteur semencier.
  • Au laboratoire : après la récolte on passe au contrôle au laboratoire. Au SENASEM, on se limite niveau du test physique car on n’a pas d’équipement pour faire l’analyse sanitaire. Pour le test physique, on fait :

Le test de pureté spécifique et variétale (on sépare les semences pures aux impuretés)

Le poids de mille graines : le taux d’humidité (12%), le test du pouvoir germinatif(les plants bien germés, les plants anormaux, les grains morts, les grains durs).

Le lot  de semence est accepté et certifié lorsqu’après le test de contrôle on obtient des bons résultats selon le règlement de l’Etat congolais                                                  .

 La filière semencière                                                                       

Un multiplicateur semencier est celui qui fait les activités semencières. La première institution est la recherche agronomique de l’INERA .Elle est chargée de produire la semence de pré-base qui englobent la 1ère, la 2ème et la 3ème génération. Mais avant  cela on produit la génération 0(G0) qui est un matériel de départ. Après la 4ème génération, on produit la semence certifiée 1ère reproduction(S.C.R.1) sous la responsabilité du SENASEM.  Ensuite on produit  la semence certifiée 2ème reproduction. C’est cette semence qui sera distribué auprès des producteurs primaires. Ces derniers sont chargés de vendre cette semence au marché auprès des paysans.                                                                                           

VII. BUREAU DE PRODUCTION ET PROTECTION DES VEGETAUX.

Encadreur : Daniel

 Dans ce bureau nous avons réalisés quelques activités comme :

VII.1.Evaluation d’une campagne agricole

La campagne agricole est gérée par les moniteurs agricoles. L’IPAPEL présente jusqu’au niveau de groupement par les moniteurs agricoles.

Au début de la campagne agricole, les moniteurs procèdent au recensement :

  • Homme agricole valide (HAV):ayant toutes les capacités de pratiquer l’agriculture.
  • Homme agricole involontaire(HAI) : ayant aussi des capacités d’appliquer l’agriculture mais sont limités sur certaines fonctions.
  • Femmes célibataires(FC) : ce sont des femmes veuves mais qui ont des enfants.
  • Railleur du rôle (RR) : ce sont des personnes dont l’âge est avancé et aussi des personnes handicapés.

VII.2. La gestion du wilt bactérien du bananier.

  1. a) Signes : Le flétrissement prématuré des feuilles et taches brunes dans les fruits
  2. b) Sources de propagation : nous avons 3 sources de propagation :

Rejets baïonnettes

Vitro-plants

Les macro-propagateurs

Avantages : moins chères, bonnes reprises, meilleurs adaptation, moins vulnérables pendant le transport, facilement disponibles.

Avantages : faible risque phytosanitaire, possibilité de multiplier un grand nombre de rejets de vitro-plants

Avantages : technique accessible à tous, taux de multiplication acceptable, pas très chers.

Inconvénients : risque de propagation des maladies, encombrement dans le transport, faible taux de multiplication.

Inconvénients : chers, vulnérables pendant la manipulation, exigence de plus de soin dans le champ.

Inconvénients : risque des maladies, nécessite un supplément de soin et une formation de la technique.

VII.3.L’ESTIMATION DES SUPERFICIES EN CAS DE MIXTURE DES CULTURES

Par définition, un carré de densité est un carré posé au hasard dans une parcelle pour y  effectuer un comptage de tous les plants.

Deux étapes s’avèrent indispensables pour l’estimation des superficies :

  • 1ère étape : imputation des superficies.

Dans cette 1ère étape, la superficie imputée la superficie qu’occuperait  une culture si elle était dans un peuplement pur.il convient de procéder comme suit :

Soit :

 A= aire du champ.                                         

i= numéro d’ordre de la culture entrant dans la combinaison,

di=valeur numérique de la densité de la culture i en peuplement mixte

Di : valeur correspondante de la densité de la culture en peuplement pure.

Ai  =superficie imputée Ai à la culture considérée est égalé

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