Au cours de notre stage, les activités journalières étaient organisées comme suit :
DATES |
Bureaux /service |
Thèmes d’activités |
Du 11/03/2015 |
Bureau Services généraux |
Présentation et Fonctionnement de l’Inspection provincial de l’Agriculture, Pèche et Elevage du Sud-Kivu (IPAPEL) |
Du 13 au14/03/2015 |
Service National de Vulgarisation (SNV) |
Mobilisation Paysanne |
Du 16 au18/03/2015 |
Service National des fertilisants et intrants connexes (Senafic) |
Gestion Intégrée de la fertilité du Sol (GIFS) |
Service National d’Aquaculture(Senaqua) |
Aménagement d’un étang piscicole |
|
Du 23 au26 /03/2015 |
Bureau de protection et Santé Animal (P.S.A) |
Technique d’élevage |
Du 27 au 28/03/2015 |
Service National de Motorisation Agricoles (Senama) |
Promotion de l’Agriculture Mécanisée |
Du 30/03au 03/04/2015 |
Service National des Semences (Senasem) |
Contrôle et certification des semences |
Du 04 au 09/04/2015 |
Bureau de Production et protection des végétaux (P.P.V) |
-Lutte contre le Wilt Bacterien de bananiers -Gestion d’une campagne agricole -Evaluation du stage |
II.1 Le bureau de services généraux
Dans ce bureau, il a été question de se familiariser du fonctionnement et de l’historique de l’Inspection Provincial de l’Agriculture, Pèche et Elevage.
II.2 Le Service National de Vulgarisation (SNV)
II.2.1 Généralités
D’une manière générale, nous devons savoir que l’Agriculture a précédé l’Agronomie. La preuve en est que nos grands-parents cultivaient et récoltaient avant la naissance des universités. En République Démocratique du Congo, on pratique l’agriculture itinérante (qui se déplace des zones en zones) et sur brulis (dégrade le sol, réduit la fertilité du sol et dégage les gaz à effet de serre). L’Agriculture a constitué l’activité principale des peuples ruraux, en contact avec les écosystèmes dans lesquels ils évoluent, les agriculteurs ont développé au cours des siècles un bagage des connaissances et des techniques indispensables à la survie de l’homme.
Compte tenu de l’explosion démographique et la compétition sur le marché, ces connaissances et techniques des paysans ne suffisent pas, nous sommes appelés à les améliorer, à les amender.
Cependant ces procédés ne doivent pas sortir de l’instruction spontanée ni d’un savoir-faire qui n’est pas scientifiquement prouvé mais par des savoirs et des techniques améliorés en rapport avec l’environnement et l’écosystème. Au terrain, il ne faut pas négliger le savoir-faire du paysan, il faut l’écouter.
La vulgarisation se fonde sur les connaissances séculaires, connaissances des agriculteurs sur l’apport de la science comme gage de la modernité de l’agriculture.
II.2.2 CONTEXTE DE LA DEFINITION
Vue le nombre des bouches à nourrir dans le monde, les structure ne suffisent plus. L’homme doit trouver des nouvelles structures sociales et économiques et des nouveaux systèmes agricoles pour faire face aux problèmes actuels et futurs. C’est ainsi que depuis quelques années, les idées sur le développement rural ont connu une évolution.
L’agriculteur doit comprendre le pourquoi des conseils qui lui sont prodigués avant d’adopter une innovation. Il doit savoir tout ce que l’innovation va changer dans sa manière de travailler et de vivre. Nous partons d’une information qui implique un savoir en vue d’un bon apprentissage impliquant le savoir-faire qui confère une certaine acquisition des compétences de la part de l’agriculteur.
.Les étapes de cette acquisition : information, savoir, apprentissage, savoir-faire, acquisitions
Il y a des nombreuses définitions qui décrivent ce qui est ou ce que doit devenir la vulgarisation forme assimilable pour les paysans les solutions mises au point par la recherche. Définition liée au changement de comportement des paysans .vulgariser c’est amener le paysan à changer de comportement vis-à-vis des méthodes de production.
. 4. Définition liée à la dynamisation du milieu et à sa prise en charge par lui-même. Vulgariser ici c’est responsabiliser le milieu rurale en l’aidant à s’organiser et à capitaliser ses connaissances et ses expériences.
PRESENTATION DU SERVICE
Le service national de vulgarisation (SNV) a été mis sur pieds pour répondre aux insuffisances constantes par le gouvernement dans le domaine de la vulgarisation agricole
Cree par arrêté département n° 0045/.BCE/DDR/89 du 6 mars 1989, le SNV a pour but de redynamiser les activités de vulgarisation sur
toute l’étendue du territoire .A ce titre, il est responsable de l’exécution de la politique nationale en matière de vulgarisation agricole édictée par le gouvernement suivant l’ arrêté ministériel n°25/CAB/VPM/AGRIDAL/94 du 26 avril 1994 .
OBJECTIFS
La politique nationale de vulgarisation en R D Congo
L’arrêté N°025/CAB/VPM/AGRIDAL/94 du 26 Avril 1994 définit la politique nationale comme l’unique stratégie de vulgarisation qu’on doit appliquer sur l’ensemble du territoire.
La stratégie définie des grandes lignes dont :
-La vulgarisation des masses (groupes de contact, les associations)
-La vulgarisation participative(les paysans doivent aussi participer à leur solution, travaillée ensemble et non les imposer)
-les intervenants multiples mais qui appliquent l’unique stratégie telle que le prône le SNV
-La vulgarisation doit être organisée dans le temps (l’unité de base est la quinzaine), dans l’espace (rayon, supervision, secteur) et dans le cible (groupe de contact)
-L’interlocuteur doit être unique. On l’appelle moniteur agricole.
-Avoir une vulgarisation de conviction portant sur des techniques approuvées car le paysan adopte par persuasion. Cela devrait se faire à travers l’installation d’un champ de démonstration.
-Un dispositif de formation permanente qui part du chercheur au moniteur et cela d’une manière continue.
-Un dispositif de formation, d’information et de documentation.
-Un système de suivi permanent des activités sur le terrain.
DIFFERENTS SYSTEMES DE VULGARISATION.
-Système basé sur la culture de rente (culture industrielle).
-Système de formation et de visite : c’est un système qui était mis au point en Turquie par Mr Daniel BENOR. Ce système avait comme principe de base « Il faut mettre au point un service de vulgarisation véritablement professionnelle se basant sur certaine principe notamment : les liens étroits avec la recherche agronomique, la formation continue mais aussi la définition des taches à chaque niveau hiérarchique ». Son avantage est que ça favorise une information du bas vers le haut et haut vers le bas.
-Système de vulgarisation basé sur la recherche-système : dans ce système on a réalisé que les résultats issus de la recherche ne sont pas les mêmes que dans le milieu rural. Ici on s’inscrit dans la logique d’un dialogue permanent entre le chercheur, l’agriculteur et le vulgarisateur.
C’est une approche qui est actuellement en vogue et prônée par beaucoup de nos partenaires.
Le CEP (Champ-Ecole-Paysan=fumer -school- fueld).C’est une approche qui avait vu le jour en Hollande et cela était due à la faible production du riz qui était attaqué par les maladies.
C’est ainsi que les spécialistes ont voulu que la vulgarisation soit orientée sur le terrain qu’au bureau compte tenu de la dévastation des champs de riz.
Différence entre CEP et vulgarisation
PARAMETRE |
CEP |
VULGARISATION |
1. METHODOLOGIE |
Observation des actions et expérimentation |
On apprend par l’écoute |
2. LIEU D’APPRENTISSAGE |
Au champ à côté d’une culture ou d’un animal d’observation |
Sous un arbre ou dans une salle de réunion |
3. DUREE D’APPENTISSAGE |
C’est un processus qui suit le cycle de vie des cultures ou de l’animal |
A chaque quinzaine |
4. AGENTS |
Orientent et guident les agri- éleveurs |
Enseignants |
5. AGRI ELEVEURS |
Ils participent, contribuent et décident |
Ils écoutent d’abord |
6. PLANIFICATION ET EVALUATION. |
Eux-mêmes planifient, évaluent d’une manière participative. |
Au bureau par les vulgarisateurs. |
7. ADOPTION |
Dépend du choix de l’agriculteur après expérimentation et découverte |
Par persuasion et conviction. |
Comment hiérarchiser et prioriser les problèmes dans un milieu donne
Ex : Partons de la faible production agricole dans la province. On remarque que les statistiques donnent des tableaux sombres ou nous importons plus nous produisons
-La farine de maïs : nous le produisons à 15% et nous importons à 85%.
-La farine de manioc : nous le produisons à 51,6% et nous importons à 48,4%.
-Le riz : nous le produisons à 19,2% et nous importons à 81,8%.
-Le haricot : nous le produisons à 14% et nous importons à 86%.
-La pomme de terre : nous le produisons à 13,2% et nous importons à 86,8%.
-La tomate : nous le produisons à 32,1% et nous importons à 67,9%.
-Oignon : nous le produisons à 69% et nous importons à 31%.
-Aubergine : nous le produisons à 22% et nous importons à 78%.
Hiérarchisons les problèmes.
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
Score |
|||
1. |
Pomme de terre |
2 |
3 |
4 |
1 |
6 |
1 |
||
2. |
Haricot |
2 |
2 |
2 |
2 |
5 |
1 |
||
3. |
Farine de mais |
3 |
3 |
3 |
4 |
4 |
2 |
||
4. |
Aubergine |
4 |
6 |
2 |
4 |
||||
5. |
Riz |
6 |
0 |
||||||
6. |
Tomates |
3 |
3 |
On cherche maintenant les causes du non production du haricot:
La hiérarchie des causes du non production des haricots.
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
score |
|
1. maladies |
2 |
3 |
4 |
1 |
6 |
1 |
|
2. Infertilité du sol |
* |
2 |
2 |
2 |
2 |
||
3. manque d’encadrement |
|||||||
4. manque de terre |
EXEMPLE D’UNE FICHE TECHNIQUE DE LA CULTURE DE HARICOT
N° |
Etapes |
Quand |
Où |
Pourquoi |
Comment |
Observation |
1 |
1er labour |
Aout |
Au Champ |
Préparer le champ |
Labour profond avec extirpation de mauvaises herbes |
Comme la main d’œuvre coute chère et on a une très grande étendu, on va le faire par le tracteur |
2 |
2ème labour |
2ème semaines avant le semis |
Au Champ |
Préparer le lit des semences |
Un labour léger et superficiel et il faut émietter le sol |
Il faut envisager le hersage. |
3 |
Entretien 1ère sarclage 2ème mois après le 2ème semis |
Avant de récolter |
Au champ |
pour permettre aux gousses de bien sécher |
SERVICE NATIONALE DES FERTILISANTS ET INTRACONNEXES
I.APERCU GENERALE SUR LES FERTILISANTS.
Généralement, la tendance d’un sol sur une culture donnée a toujours tendance à se dégrader pour certaines raisons par exemple à la récolte, les plantes soutirent certains éléments du sol. C’est pourquoi nous devons fertiliser pour restituer au sol ce que la plante lui a soutiré.
Nous devons utiliser les fertilisants pour une alternative simple et bénéfique. Ceci se justifie par plusieurs raisons entre autre l’explosion démographique.
Faut-il oui ou non utiliser les engrais ?
Plusieurs environnementalistes ont une conception négative de l’application des engrais mais partant de ce que nous venons de démontrer, nous devons être réalistes et raisonnables. Il est démontré qu’en Afrique 29% des sols supportent 45% de la population. De ce 29% de sol, 16% sont fertiles et 13% ont une fertilité moyenne or pour combler le déficit nutritif des sols africains, la matière organique ne suffit pas à elle seule.
Retenons ce qui suit : faire une agriculture qui permet la restitution du sol par un système de jachère prolongé et l’utilisation de la matière organique simple est un mensonge, par contre recourir à l’intensification agricole en utilisant la matière organique et la matière inorganique.
Ce service a été créé en 1972 sous la nomination du programme nationale d’engrais PNE de la FAO. Son bureau se trouvait au Kasaï-Oriental pour la 1ere phase du projet, (1972-1973) au Bas-Congo, Shaba, Bandundu, Haut-Zaïre et Kasaï-Occidental pour la 2eme phase (1973-1984). A la fin de la 2eme phase, on décidera que Kinshasa devienne le siège du programme engrais. D’où il devient la direction la direction du programme.la 3ème phase débutera en 1985 et sera marqué par la création du bureau du Kivu et de l’Equateur. C’est après l’évaluation de la 3ème phase que le gouverneur décidera d’institutionnaliser le service sous le nom du SENAFIC (Service nationale des fertilisants et intra connexes) par l’arrêté départementale No 001/BCE/AGRI/90 du 13 janvier1990.
En 1990, on avait ouvert un bureau sous régionale appelé antenne de Bukavu. En 1992 l’antenne de Bukavu et de Kindu deviendront des bureaux régionaux.
-définir une politique en matière de fertilité du sol et déterminer les meilleures doses d’engrais qui sont économiquement reconnaissables par les planteurs.
-introduire et vulgariser les engrais dans la zone sélectionnée.
-contribuer à l’amélioration des circuits de distribution des intrants agricoles.
-la formation des cadres au niveau national et international et recyclage des agronomes et moniteurs agricoles ;
-la recherche appliquée, installation des essais sur la fumure organique et minérale ;
-la vulgarisation par la mise en place des champs de démonstration par les agronomes dans le champ et par les visites commandées pendant la campagne ;
-la distribution convaincue par la démonstration ; les planteurs achètent les engrais auprès du
SENAFIC.
-le contrôle phytosanitaire des intrants.
Actuellement nous assurons la formation des capacitations des techniciens de nos partenaires et de nos agents sur terrain. Nous faisons aussi la désinctisation des différents dépôts des partenaires et la fumigation dans le cadre de la surveillance phytosanitaire.
Rentabilité des engrais
Avant toute utilisation des engrais ou intra connexes, il faut évaluer le rapport valeur-cout(RVC). Le RVC se calcule comme étant la valeur de la production la valeur de la production agricole additionnelle due à l’utilisation des intra soit suffisamment attrayante (pour induire à estime que le RVC doit être au moins égale à 3.
Pour calculer RVC
Valeur d’un engrais.
La valeur fertilisante d’un engrais s’exprime par sa teneur en élément fertilisant qu’il faut apporter. Pour l’azote, il s’agit de sa teneur en élément pur, pour le K, c’est sa teneur en oxyde de K(KOO), pour le P, sa teneur en P205
Appréciation d’un engrais.
Pour apprécier et faire un bon choix, il faut tenir compte de la concentration des engrais et de la proportion des éléments en présence.
Notons que les engrais moins chers au prix d’achat sont généralement moins avantageux, il faut également tenir compte de la précision et de la proportion en des éléments.
Les engrais NPK 10-10-10 et NPK 5-10-15 contiennent tous deux 30 unités fertilisantes mais n’ont pas la même valeur. L’azote étant l’élément le plus cher, plus la formule sera riche en azote, plus le prix sera élevé, au contraire en jouant sur les éléments le moins chers, il est possible d’abaisser le prix du sac en gardant le même nombre d’unité.
C’est une approche prônée par différents Etats et dont le gouvernement s’est approprié à travers le SENAFIC mais ici chez nous c’est une approche qui est vulgarisée par les partenaires qui œuvrent dans le secteur de la fertilité du sol et cela par le faible moyen à louer de l’Etat dans le domaine agricole.
C’est une approche qui repose sur 3 principes notamment :
Cette approche a comme objectif d’améliorer la productivité des terres cultivées, garantir la durabilité économique et environnementale des systèmes de production.
La GIFS repose sur le principe clé d’utilisation des engrais minéraux en combinaison avec d’autres techniques de maintien et de la fertilité du sol :
L’utilisation rationnelle des engrais minéraux : avant toute utilisation d’engrais, on doit calculer le rapport valeur-cout.
Le RV/C se calcul comme la valeur de la production agricole additionnelle due à l’utilisation d’intra externe divisé par le cout des intrants externes appliquées.
Pour que l’utilisation des intra soit suffisamment attrayante et couvrir les dépenses faites, il faut que le RV/C soit au moins > 2. Si RV/C
Avant l’application de l’engrais il est préférable de faire le prélèvement de l’échantillon et l’analyse du sol pour connaitre réellement le problème de notre sol.
Comment calculer l’élément déficitaire du sol
Exemple : Quel est la quantité de phosphore disponible dans un sol dosant 80 Ppm de cet élément et dites si cette quantité suffit pour le besoin d’une culture exigeant 40 kg par hectare. Sachant que la densité du sol est de 1,5g /cm 2, profondeur d’enracinement est d’enracinement = 1m. Dites si ces quantités suffisent pour 40g de phosphore.
Volume= profondeur d’enracinement x surface. Ceci est égale à 1mx 10.000m2 =10.000m3
Poids = volume x densité = 10.000 m3 x 1,5g= 15. 106 kg =15.109 g
La concentration de 80 Ppm. 1ppm =1g/10 FORMULATION DES ENGRAIS ET APPLICATION
Généralement, on emploi comme engrais de fond l’acide phosphorique et la potasse qui doivent être enfuit dans le sol avant la mise en culture à cause de leur faible mobilité.
Par contre l’Azote un élément très mobile dans le sol et ne doit pas être enfuit pendant longtemps afin qu’il ne puisse pas se perdre par lessivage. L’emploi de l’azote à une période très précoce est un gaspillage, de même pour l’emploi de l’acide phosphorique à une période tardive est un gaspillage surtout pour les terres pauvres.
Retenons que dans 100kg d’urée, il y a 46kg d’azote.
100kg DAP
EXEMPLE : On veut faire la fertilisation d’un champ de maïs en utilisant la formule NPK 60 80 30. Les engrais disponible au marché sont le DAP, le KCl et l’Urée. Quelle quantité de ces engrais faut-il utiliser pour 1 hectare? Calculer aussi le rapport valeur-cout sachant que la production initiale était de 700 kg par hectare et le prix par kg était de 0,5$ et que l’application de l’engrais a entrainé une production de 1500kg par hectare au prix de 1,5$ par kg d’engrais. Quelle analyse faites-vous.
SERVICE NATIONALE D’AQUACULTURE(SENAQUA)
L’aquaculture est l’art de cultiver les végétaux et d’élever les animaux dans l’eau.
Quelques définitions
L’importance de l’agriculture est :
Son objectif est d’améliorer la condition de vie socio-économique et nutritionnelle des paysans.
HISTORIQUE DE LA PISCICULTURE
La pisciculture a commencé en Asie. En Afrique l’Egypte fut le 1er à pratiquer la pisciculture et en RDC, la technique fut appliqué en 1945 par les belges. A ce moment, il y avait une très grande production car c’était gérer par le belges. En 1958 la production a commencé à chuter jusqu’à ne rien produire.
En 1978, la RDC signa un accord avec l’USAID pour relancer l’activité piscicole. Ce programme a été appelé PNF (Programme Nationale Familiale).en 2002, on le changea en SENAQUA.
OBJECTIFS DU SENAQUA SUD-KIVU
CONSTRUCTION D’UN ETANG PISCICOLE
La construction d’un étang est une étape délicate pour réussir l’agriculture. Pour ce faire, il faudra respecter les étapes suivantes :
FERTILISATION D’UN ETANG
Dans un étang d’un 1 are, il est recommandé d’y mettre 0,5m3 ou 10 brouettes de matière organique repartie de la manière suivante :
Il faut laisser 7 à 15 jours avant de mettre les alevins dans l’étang.
GESTION D’UN ETANG PISCICOLE
La gestion d’un étang piscicole se résume en une opération appelée 712 :
7 : sept activités qu’il faut faire chaque jour :
1 : une activité à faire chaque semaine :
Ajouter le 10% de volume original du compost dans la compostière tout en respectant la proportion de 80 % des feuilles fraiches et 20% des excréments.
2 : deux activités mensuelles :
Couper les herbes qui poussent sur les digues
Déraciner toute plante qui pousse dans l’étang piscicole.
BUREAU DE PRODUCTION ET SANTE ANIMALE
Encadreur : Laurent Mbaya
Toutes nos activités ont été réalisées à l’abattoir public de RUZIZI
Pour vérifier l’état de santé d’un animal, on procède comme suit :
Signalement de l’animal : c’est énumérer ses caractères : l’âge de l’animal (on détermine par le comptage des dents), la taille, le sexe, même les services qu’il peut rendre.
La sélection en masse : elle a pour but de sélectionner les animaux destinés à la consommation et les animaux destinés à la production.
Rendement de l’animal : qui est composé de son poids vif (c’est le poids de l’animal), son poids vide (est le poids vif moins les viscères, la tête et les pieds), son poids net et son poids brut.
Amélioration de l’élevage par le métissage des races.
L’expertise : son but principal est de ne pas livrer à la population une viande impropre à la consommation. Nous avons effectué l’expertise en cherchant la présence des maladies dans différents organes de l’animal ; entre autre :
Examens des abats : les seins, les cornes, le sang, onglons et bouses.
En cas de maladie dans l’un des organes on fait la saisie partielle (c’est-à-dire la saisie de l’organe malade), en cas de maladie dans tous les organes comme la tuberculose généralisées, on fait la saisie totale (c’est-à-dire la saisie de toute l’animale).
L’autopsie : ce sont des analyses faites en vue de déterminer la cause de la mort d’une espèce. C’est donc des analyses anti-mortem.
V.1.HISTORIQUE DU SERVICE.
Le service a été créé en 1993 par l’arrêté no 074/ KB/ VPM/AGRIDAL/ 93 du 29 octobre 1993 du premier ministre chargé de l’agriculture et du développement rural.
Le SENAMA a vu le jour au Sud-Kivu en 2009 avec l’affectation d’un coordonnateur provincial et par l’arrivé du premier lot de tracteurs commandés par l’Etat congolais.
V.2.APERCU DU SENAMA.
V.3.PERSPECTIVE D’AVENIR
V.4. ACTIVITES REALISEES PAR LE SENAMA
V.5. ACTIVITES REALISEES.
Faute de moyen, nous n’avons réalisée aucune activité dans ce service.
VI.SERVICE NATIONALE DES SEMENCES
VI.1.PRESENTATION DU SERVICE.
Il s’agit d’un des services techniques spécialisés du ministère de l’agriculture.
Comme tant d’autres services, la spécialité du SENASEM est le contrôle et la certification des semences. Constituant une chaine de commande au niveau nationale, il y a le ministère de l’agriculture comme politique, la coordination nationale du SENASEM comme technique et administration.
Les installations du SENA SEM se trouve au Sud-Kivu sont localisées sur avenue Patrice Emery LUMUMBA, bâtiment n0 3 commune d’Ibanda dans la ville de Bukavu, à côté du gouvernorat, en face de l’institut nationale de statistique et en diagonale de l’inspection provinciale de la police Nationale Congolaise.
Conçu sous forme d’un bureau d’étude par certains chercheurs indépendants vers des années 80(BUNASEM : (Bureau Nationale des Semences), l’Etat Zaïrois de l’époque trouva la nécessité de ce service à l’exemple des autres pays nantis du monde a créé le SENASEM par l’arrêté N025/mines/ AGRI-DAL/96 du 18 septembre 1996 du ministère de l’agriculture et du développement rural.
VI.2.OBJECTIFS DU SERVICE
Les objectifs de l’Etat congolais en matière des semences poursuivis par le SENASEM sont :
VI.3.ROLE DU SENASEM
Le SENASEM joue 3 principaux rôles :
VI.4.PRESENTATION DU SERVICE
C’est un service spécialisé du ministère de l’agriculture pour les activités semencières. On a créé ce service car on a constaté qu’il n’y avait pas développement de l’agriculture sans une bonne semence. C’ est pourquoi on a créé le BUNASEM.
Avec le BUNASEM on avait comme problème :
Les fermes sont tombées en faillite par manque de moyen de fonctionnement.
C’est pourquoi l’Etat a créé le SENASEM en vue de créer de coordination qui encadrera les producteurs des semences.
Son rôle donc est la certification et la production des semences.
Le contrôle se fait à deux niveaux :
Le test de pureté spécifique et variétale (on sépare les semences pures aux impuretés)
Le poids de mille graines : le taux d’humidité (12%), le test du pouvoir germinatif(les plants bien germés, les plants anormaux, les grains morts, les grains durs).
Le lot de semence est accepté et certifié lorsqu’après le test de contrôle on obtient des bons résultats selon le règlement de l’Etat congolais .
La filière semencière
Un multiplicateur semencier est celui qui fait les activités semencières. La première institution est la recherche agronomique de l’INERA .Elle est chargée de produire la semence de pré-base qui englobent la 1ère, la 2ème et la 3ème génération. Mais avant cela on produit la génération 0(G0) qui est un matériel de départ. Après la 4ème génération, on produit la semence certifiée 1ère reproduction(S.C.R.1) sous la responsabilité du SENASEM. Ensuite on produit la semence certifiée 2ème reproduction. C’est cette semence qui sera distribué auprès des producteurs primaires. Ces derniers sont chargés de vendre cette semence au marché auprès des paysans.
VII. BUREAU DE PRODUCTION ET PROTECTION DES VEGETAUX.
Encadreur : Daniel
Dans ce bureau nous avons réalisés quelques activités comme :
VII.1.Evaluation d’une campagne agricole
La campagne agricole est gérée par les moniteurs agricoles. L’IPAPEL présente jusqu’au niveau de groupement par les moniteurs agricoles.
Au début de la campagne agricole, les moniteurs procèdent au recensement :
VII.2. La gestion du wilt bactérien du bananier.
Rejets baïonnettes |
Vitro-plants |
Les macro-propagateurs |
Avantages : moins chères, bonnes reprises, meilleurs adaptation, moins vulnérables pendant le transport, facilement disponibles. |
Avantages : faible risque phytosanitaire, possibilité de multiplier un grand nombre de rejets de vitro-plants |
Avantages : technique accessible à tous, taux de multiplication acceptable, pas très chers. |
Inconvénients : risque de propagation des maladies, encombrement dans le transport, faible taux de multiplication. |
Inconvénients : chers, vulnérables pendant la manipulation, exigence de plus de soin dans le champ. |
Inconvénients : risque des maladies, nécessite un supplément de soin et une formation de la technique. |
VII.3.L’ESTIMATION DES SUPERFICIES EN CAS DE MIXTURE DES CULTURES
Par définition, un carré de densité est un carré posé au hasard dans une parcelle pour y effectuer un comptage de tous les plants.
Deux étapes s’avèrent indispensables pour l’estimation des superficies :
Dans cette 1ère étape, la superficie imputée la superficie qu’occuperait une culture si elle était dans un peuplement pur.il convient de procéder comme suit :
Soit :
A= aire du champ.
i= numéro d’ordre de la culture entrant dans la combinaison,
di=valeur numérique de la densité de la culture i en peuplement mixte
Di : valeur correspondante de la densité de la culture en peuplement pure.
Ai =superficie imputée Ai à la culture considérée est égalé