La ville de Bukavu est située à l’extrême Sud du lac Kivu, entre 230° de l’altitude et 28°51’ longitude. Perché à une altitude de 1652 mettre, elle est la ville la plus élevée de la RDC, immédiatement suivie par celle de Goma dont l’altitude est de 1493 mettre, la ville de Bukavu couvre une superficie de 60 Km2. Elle est limitée :
La répartition de la ville de Bukavu, d’après le recensement de la mairie de Bukavu.
Tableau N°1.
N° |
SUBDIVISION ADMINISTRATIVE |
POPULATION |
TOTAL |
|||
H |
F |
G |
F |
|||
01 |
BAGIRA |
29979 |
32782 |
49296 |
51296 |
163634 |
02 |
IBANDA |
48425 |
53060 |
64682 |
75576 |
241743 |
03 |
KADUTU |
58668 |
59383 |
73726 |
74345 |
266122 |
TOTAL |
137072 |
145225 |
187985 |
201217 |
6714299 |
Source : la mairie de Bukavu.
Il est présentement difficile de répertorier avec exactitude le nombre d’écoles : primaires, secondaires, et supérieurs dans la ville de Bukavu tant que celles-ci poussent comme des champignons ça et là à travers la file par fois sans même remplir les normes pédagogiques exigées pour cette fin. En 2008, la division de l’EPSP du Sud-Kivu, 400 écoles primaires ; 160 écoles secondaires ; pour un total de 5639 classes en matière d’enseignement primaire et secondaire. Nous ne pouvons pas manquer de citer l’institut d’Ibanda, Bagira, collège Alfajiri, Lycée Nyakavogo, Wima, Chirezi, Institut Bahati, Kasali, et Institut Kadutu, Nyakalimba, Byayene, EP Kadutu Centre, EP des filles Elo Nyamugo, EP Buholo III, EP des filles Cimpunda, etc.
S’agissant des institutions de l’enseignement supérieurs, l’on peut signaler : l’ISDR, l’ISTM, l’ISP, l’UOB, l’UEA, l’UCB, l’ULPGL, l’ULGL, l’ISPF, l’ISTGI, l’université CPROMAD (ex institut supérieur de gestion des affaires) ISGEA.
Les zones de santé correspondent aux limites administratives de la ville de Bukavu,. Ainsi Bukavu a trois zones de santé : la ZS de Kadutu ; ZS de Bagira, et enfin la ZS de santé d’IBANDA ; et trois hôpitaux généraux de référence : KADUTU, BAGIRA, et IBANDA. Puis un hôpital provincial générale de référence, cinq hôpitaux secondaires ; 27 centres de santé ; 10 polycliniques ; 2 cliniques, 7 centres médicaux ; 1 cabinet, et 26 dispensaires privés ; toutes ces maisons médicales, ont des médecins et infirmiers ; A1 : 128, A2 : 129, au total ils sont au nombre de 387 infirmiers dans la ville de Bukavu.
Les maladies fréquentes à Bukavu sont les suivantes : malaria, fièvre typhoïde, tuberculose, lèpres, choléra, épidémie du SIDA frappe aussi la population de Bukavu. L’incapacité de l’Etat à pouvoir supporter la gérance des certains de ces hôpitaux l’a obligé de confier la gestion au BDOM. Notons ainsi, l’expérience de centre nutritionnel à l’hôpital de Ciriri, à la paroisse de Kadutu, et à l’hôpital de référence de Bagira.[2]
Dans la ville, on assiste à une multitude des religions, mais on trouve des religions suivantes :
Quand des activités artisanales, celles-ci s’organisent en association tout comme en privé dans les pays étrangers et autres provinces du pays, dans le milieu, sur place pour venir le transformer en des articles à Bukavu. Tel est le cas de la confédération du monde des artisans (CAMA) qui fabrique les savons, des meubles des habits qui encadrent à son sein un nombre considérable des moulins.
Les transformations des matières font pour avoir un produit fini ou semi fini. C’est le cas des industries manufacturés ou des ateliers artisanats. Les secteurs industriels sont peu développés à Bukavu, on y trouve certaines industries de transformations des produits agricoles tels que les maïs, par la BRALIMA qui s’occupe principalement de la bière et boisson gazeuse ainsi que le quinquina par la PHARMAKINA, qui s’occupe de la fabrication de la quinine et autres. D’autres industries sont dans la ville de Bukavu, mais n’utilisent pas un grand nombre de personnel comme les deux premières.
La TOLINKI : pour la fabrication de tôles onduleuse, les groupes industriels à Bukavu pour la fabrication de martelât et coussins à mousse sans omettre plusieurs boulangeries (IDEAL, LA PROVIDENCE, OLIVE, YVES) malheureusement, toutes ces industries sont à caractère privé, toute fois, il faut noter que Bukavu regorge quelques industries publiques de l’Etat, qui travaillent à pas de tortis, nous pouvons cité à titre d’exemple : la REGIDESO, pour la distribution et le traitement de l’eau, et la SNEL, qui s’occupe de la production et distribution du courant électrique.
La ville de Bukavu se trouve en majorité dans les mains des grands opérateurs économiques car c’est la seule activité qui donne suite au manque du travail, et autre occupation. Dans les marchés, se trouvent par tout à travers les communes et tiennent chaque jour. Ces marchés sont les suivants :
Bukavu regorge cinq sociétés de communication : Vodacom, Airtel, Orange, Tigo, et communication par Internet dans différentes maisons notamment : DADCO, UCB, ISDR-BUKAVU, HORISON. Ces moyens de communication permettent à la population de Bukavu d’entrer en communication avec le monde entier sans difficulté.
L’ONGD KIMON se trouve dans la province du Sud-Kivu, ville de Bukavu, dans la commune d’Ibanda, AV. Vamaro.
Celle-ci est une organisation qui commencée ses activités en RDC depuis 2008. Elle a deux projets :
Ce projet a plutôt débuté en 2009, et est opérationnelle à Kalehe, ou KIMON a une antenne à Ihusi centre ; et ce projet au départ consistait à donner de la bouillie et la nourriture aux enfants qui étaient victime de viole. Cependant leurs mamans bénéficièrent d’un microcrédit pour l’assistance à leurs enfants. Vers les années 2010, KIMON a conçu un programme de location des champs que les mamans de ces enfants cultivaient pour satisfaire les besoins des enfants. Dans l’avenir, comme KIMON le fait avec les enfants à Bukavu, il compte organiser un programme de réinsertion scolaire au niveau de Kalehe ; et en général, s’il y aura un moyen financier dans l’avenir, KIMON pourra attendre ce projet sur d’autres entités territoriales de la RDC.
La méthode est définie comme un ensemble d’opération intellectuelle par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontrent et les vérifient.
Cette méthode consiste à présentée, décrire un fait ou un phénomène donné. Elle nous a permis de décrire notre milieu d’étude et de présenter les généralités.
Elle consiste à reconstituer l’effet passé pour éclairer le présent et le futur. Elle nous a permis de retracer les grandes lignes de l’histoire des enfants de la rue dans la ville de Bukavu.
Elle consiste à établir des ressemblances et des dissemblances dans le fait étudié. Elle nous a été utile dans les comparaisons des enfants de la rue encadrés par KIMON.
Cette méthode décompose un tout en ses parties. Grace à cette méthode, nous avons élaboré notre troisième chapitre intitulé « Analyse et interprétation des résultats de l’enquête».
Elle consiste à recomposer le fait décomposé par l’analyse. Dans un premier temps, nous l’avons utilisé lors que nous avons retenu l’essentiel et rejeter l’accessoire dans l’interprétation des résultats. Dans le second temps, nous avons recourir à la synthèse dans la rédaction de notre travail.
Elle consiste à récolter les données qualifiées, c’est-à-dire : chiffrées. Ces sont les données chiffrées qui constituent l’essentiel des tableaux de notre troisième chapitre réservé à l’enquête.
La technique est attendue comme moyen permettant au chercheur d’accéder à la réalité de traiter les données de cette réalité dont il a besoin, en vue de comprendre et d’expliquer un phénomène.
Cette technique nous a permis d’observer directement au centre d’apprentissage de métier de l’ONGD KIMON.
Elle nous a été utile d’interviewé ces enfants de la rue au sujet de notre recherche. Elle nous a aidée à communiquer avec les enquêtés.
Nous nous sommes servis d’un questionnaire d’enquête lors qu’il fallait nous rendre compte de l’opinion des enfants de la rue.
Elle nous a permis de regrouper toute la documentation relative à notre sujet d’étude en vue d’en tenir des données fiables et objectives.
[1] Murhula Maroyi Endré : la problématique des accidents de circulation dans la ville de Bukavu.
[2] Guy Hawerd, 2004, P27, guide à l’intention des communautés et agents de santé : OMS Genève.