On le sait, de part le monde, les causent qui jettent les enfants sur la rue sont nombreuses, certaines concernent les parents et les autres les enfants eux même. Pour les causes qui concernent les parents, on peut citer les mauvais encadreurs des enfants, la dureté des parents, la pauvreté, le laisser aller, le manque d’autorité.[1]
S’agissant des causes qui concernent les enfants, il ya lieu de relever l’insoumission des enfants, leurs mesures d’indépendance, le désire immodérée des biens matériels, la recherche d’un standing élevé que les enfants ne trouvent pas chez eux, la mendicité, le vol, etc.
Les causes sont plus valables pour tous les continents mais spécialement dans les pays de Tiers-Mondes ou pays en voie de développement d’Afrique subsaharienne sont plus touchés par le phénomène « enfants de la rue.»[2]
Ceci revient à dire que la République Démocratique du Congo, la province du Sud-Kivu, et la ville de Bukavu n’échappent pas à cette règle. S’agissant particulièrement de la ville de Bukavu, celle-ci enregistre beaucoup d’enfants de la rue qu’on estime globalement entre 1500 et 2000 âmes.[3]
Il ya lieu de noter qu’environ la moitié de ces membres a la chance d’être par les ONGD locales ou internationales. Parmi ces dernières, figure l’ONGD humanitaire, Kidership Mondial, aide mondial des enfants comme siège à Hollande, asbl envoyée pour servir les enfants de la rue en RDC, KIMON en sigle.
En effet, l’ONGD internationale KIMON encadre les enfants de la rue dans la ville de Bukavu en les hébergeant, en leurs donnant de la nourriture et en leurs apprenant des métiers manuels.
L’ONGD KIMON héberge 30 enfants en son siège situé sur l’avenue Vamaro dans la commune d’IBANDA qu’elle dans les étaliers de l’ONGD locale LAV en guise d’apprentissage des métiers : coupe-couture, soudure et ajustage. Après une année de formation dans les ateliers de LAV, les enfants de la rue hébergés par LAV s’insèrent dans la vie professionnelle en exerçant le métier appris. Cette situation nous pousse à nous poser plusieurs questions dont les principales sont la suivantes :
Telles sont les questions principales auxquelles nous tenterons de répondre tout au long des nos investigations sur le terrain.
D’après Madeleine Grawitz, l’hypothèse est une proposition de réponse à la question ou aux questions soulevées par la problématique.[4]
En ce qui nous concerne, nos hypothèses sont les suivantes :
L’ONGD humanitaire KIMON, ces enfants gagneraient leur vie gagnent à l’exerce des métiers appris. Telle est l’hypothèse que nous vérifierons en la confirmant ou en l’infirmant au terme de nos recherches sur terrain.
Le vol, le manque d’outils, manque de fond, le manque de clientèle, searient les principales difficultés auxquelles les artisans formés par KIMON sont confronté dans le cadre de l’exercice de leur métier.
Connaitre si les enfants de la rue encadré par KIMON gagnent réellement leur vie grâce à aux métiers appris.
En choisissant ce sujet, nous anions été frappé par la manière dont les artisans orphelins formés par KIMON exécutent leur travail.
Pour ce qui est de l’intérêt pour ce travail, celui-ci réside qans le fait qu’au lieu de mendier, ces artisans gagnent leur pin quotidien à la sueur de leur front. Ils ne sont donc pas une charge pour la société. Ils ne vivent pas sur le don de la société. Celle-ci en est donc fière. S’agissant donc de l’intérêt scientifique de ce sujet, nous osons croire que tout chercheur ultérieur en matière d’encadrement des enfants orphelins ne manquera pas de consulter notre modeste travail.
Dans l’espace, nos recherches portent sur toute la ville de Bukavu étant donné que les enfants de la rue encadrés par l’ONGD KIMON viennent de tous les coins de cette ville.
Dans le temps, nos investigations s’étendent sur une période qui va de Janvier 2012 au Juin 2014, soit deux ans et demi. Nous avons donc commencé à réfléchir sur ce sujet depuis que nous étions en première année de graduat ici à l’ISDR/BUKAVU.
Tout au long de notre recherche sur terrain, nous nous sommes heurtés contre plusieurs obstacles dont les principaux sont :
Outre l’introduction et la conclusion générale, notre travail comprend quatre chapitres, à savoir :
[1] (1 et 2) Sumaili Naurice, un encadreur des enfants de la rue interviewé à Bukavu, le 15/12/2013.
[2] UNICEF, situation des enfants dans le monde, Rome, 2008, N°7, P27.
[3] Wasso Jules, encadreur des enfants de la rue interviewé à Bukavu, 18/12/2013.
[4] GRAWITZ, M. méthodes des sciences sociales, 3e Edition, Editions Dalloz, Paris, 1971, P391.