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CHAPITRE I : GENERALITES ET REVUE DE LA LITTERATURE

 

I.1.Définition  des concepts clés :

Contribution : Est une aide que chacun apporte à une œuvre commune

Femme : être humain de sexe féminin

Conservation : action de conserver, de maintenir intact dans le même état.

Nature : Ensemble des êtres et des choses qui constituent l’univers, le monde physique.

Groupement : Action de grouper, c’est une entité territoriale qui représente l’ensemble des activités dans un milieu donné.

L’environnement : Le terme environnement est un terme polysémiques, c’est-à-dire, qu’il a plusieurs acceptions ou sens différentes. Ce terme trouve son origine dans le grec, le latin et le gaulois. Dans son acception la plus large que partage le courant de son étymologie, le mot « environnement » évoque tout ce qui a un moment donné est autour de nous ou le fait d’entourer et d’environner seulement. L’environnement est défini alors comme l’ensemble des éléments (biotiques et abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins.[1] Il peut encore être défini comme l’ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques et biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines,

L’environnement Biophysique : il est encore appelé l’environnement naturel ou la nature tout court, c’est-à-dire une combinaison d’environnement physique et l’environnement biologique,

Environnement Physique : est un ensemble des éléments abiotiques ou éléments du monde non vivant, c’est-à-dire les éléments du monde sans vie,  par exemple la lithosphère ou sol ou l’eau, l’atmosphère ou l’air,

L’environnement biologique : C’est l’ensemble des éléments biotiques ou les éléments du monde vivant, c’est-à-dire les éléments de la vie qui comprend les groupes humains, les animaux ou la faune, les végétaux ou la flore, les micro-organismes (les bactéries, les virus, les champignons, les parasites, ct),

L’environnement social : l’environnement d’un individu humain comprend ces conditions de  vie et de travail, son niveau de revenu, son bagage éducatif et les groupes sociaux dont il fait partie.[2] Ainsi, l’expérience de vie et les indices des maladies varient suivant l’éducation que la personne a reçu, le  type de travail qu’il exerce et le revenu qu’il reçoit chaque mois. La socialisation est un processus moyennant lequel l’individu s’adapte progressivement au milieu où il vit, elle désigne le processus au moyen duquel l’être humain acquière l’expérience nécessaire pour changer avec autrui.

I.2.Historique de la nature (environnement)

            Avant le 19e siècle, la prise de conscience de l’existence de la nature (environnement) s’est développée par vague et de manière différente selon des époques, les régions et les cultures humaines.[3]Certaines interprétations animistes ou religieuses comme le bouddhisme, ont favorisé un certain respect de la vie des ressources naturelles et les paysages. Ces respects étaient motivés avant tout par des croyances religieuses, bien plus que par un réel désir de protection des milieux naturels. En effet, la non compréhension de la nature lui conférait un aspect mystique qui aboutissait  souvent à une  divinisation de ces éléments. En vantant la beauté de la nature, les romantiques ont fait prendre conscience que ces biens étaient précieux et devant être réservés. C’est par cet intérêt porté au paysage que les sociétés humaines vont commencer à prendre en compte l’environnement.[4] En 1896, Arrhenius développe l’embrillon de la première théorie environnementaliste en étudiant l’effet de l’augmentation de la teneur en dioxyde de carbone (co2) dans l’atmosphère.[5]

            Au 20e siècle, le commandant Cousteau, un grand vulgarisateur des problèmes de la nature (environnement) dès la fin du 19e siècle et pendant la majeure partie du 20e siècle, montre que la révolution industrielle et la forte croissance économique favorise une dégradation de la nature (environnement) due a une industrie fortement consommatrice en ressource naturelle.

Vers la fin du 20e siècle, la prise de conscience de la nécessité de protéger la nature (environnement) devient mondiale, avec la première conférence des nations-Unis sur l’environnement à Stockholm en Juin 1972 en  Suède.[6]

En juin 1992, lors du sommet de Rio de Janeiro, la nature (environnement) est définie comme un bien commun et un bien public.[7] Depuis les années 1990, les mentalités évoluent très rapidement pour se rapprocher de la perception que nous avons aujourd’hui de l’environnement. Au 21e siècle, la charte de l’environnement énonçait le 30/05/2001 à Orléans, par le GIEC par le  principe de précaution, elle stipule que chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

Avec la charte de la nature (environnement) l’environnement, le droit à la nature (environnement) devient une liberté fondamentale de valeurs constitutionnelles. De nos jours, la charte place en effet désormais, le principe de sauvegarde de notre nature (environnement) au même niveau que le  Droit de l’homme et de tout citoyen et les Droit économiques et sociaux.[8]

I.3.Généralités sur la dégradation  de la nature (environnement)           

 I.3.1.Les origines de la dégradation de la nature (environnement)

            La pollution (dégradation) des eaux, de l’air et des sols peuvent être d’origine et de nature diverse et variée.[9]

I.3.1.1.La pollution (dégradation) physique de la nature

Elle peut être thermique ou radioactive. La pollution thermique est due principalement aux industries qui utilisent l’eau comme liquide de refroidissement provoquant un réchauffement significatif  des cours d’eau concernés, et peut avoir pour conséquence la disparition locale  des certaines espèces animales ou végétales.[10] La pollution radioactive pouvant survenir elle tout simplement  lors d’accidents  nucléaires, et est extrêmement persistante et ses effets à long terme sont aujourd’hui inconnu.

I.3.1.2.La pollution (dégradation)  chimique de la nature

            Elle est extrêmement diverse et est causée par les rejets de différentes substances issues de l’industrie, l’agriculture ou des affluents domestiques.

Les principales dégradations chimiques sont la pollution issue de l’agriculture et de certaines industries, la pollution aux métaux lourds (plomb, le mercure, le zinc ou l’arsenic), la pollution aux acides provenant des plus acides, la pollution aux substances médicamenteuses, la pollution des hydrocarbures.

I.3.1.3.La pollution (dégradation) organique de la nature

            Cette pollution est la plus naturelle, mais aussi la plus ancienne. En effet, en l’absence de traitement, une ville de 100.000 habitants rejette 18 tonnes des matières organiques dans ses égouts.[11] Cette matière, en bien que biodégradable, n’en est pas dénuée d’impacts pour autant. De trop forts rejets dans les rivières peuvent conduire à l’asfixie des écosystèmes aquatiques, les premiers concernés étant les poissons puis en plus forte concentration le reste de la faune et de la flore aquatique.

I.3.1.4. Pollution (dégradation)  microbiologique de la nature:

On désigne sous ce terme les dégradations par le virus, bactérie, les parasites. Principalement, les parasites principalement contenues dans l’extrema, ces germes peuvent provoquer des maladies graves pour ceux qui les inquiètent.

I.3.1.5. Pollution (dégradation) atmosphérique de la nature :

La pollution atmosphérique est une  dégradation d’origine diffuse qui peut avoir  des effets locaux et globaux, le terme pollution de l’air signifie généralement, l’introduction directe, indirecte dans l’air ambiant (à l’exception des espèces confinées) par l’homme de toute subsistance susceptible d’avoir les effets nocifs sur la santé humaine et où l’environnement. Comme pour l’eau, l’air et des sols.

I.4.Quelques concepts liés à la nature (environnement)

I.4.1.Concepts gestion de la nature (environnement)

            La gestion est l’action de gérer ou de conduire de la nature au mieux malgré une situation difficile. Elle englobe trois critères à savoir : la planification, l’organisation et l’administration.

Donc, le terme gestion a l’avantage d’être plus intensif pouvant inclure toute les formes d’interventions de l’homme sur la nature (gestion des déchets, gestion des ressources forestières, gestion de terre de pâturage, gestion de l’eau, du sol, de terre pastorale, gestion du parc, gestion du littorale du lac, des  marais, du déboisement, gestion de feu de brousse, gestion des zones humides…). L’homme à un impact fort sur la nature, on estime que l’ensemble de l’humanité produit entre 3 et 4 milliards des tonnes des déchets par an, soit 600 killos par an et par personne et ce chiffre est en  constante augmentation du jour au jour.[12]

Comme pour les affluents, l’absence de gestion des déchets dans les pays pauvres ont des circuits légaux dans le monde entrainent des impacts négatifs sur la nature et la santé humaine.

I.4.2.Concept protection de la nature

            La protection de la nature consiste à prendre des mesures pour soit, réduire ou supprimer ou soit limiter l’impact négatif  des activités de l’homme sur l’environnement au-delà de la simple mesure de la conservation de la nature. En termes mathématiques, la protection de l’environnement égal préservation plus utilisation rationnelle ou à long terme des ressources naturelles.

Il s’agit donc de comprendre le  fonctionnement systémique et éventuel planétaire (global) de l’environnement, et identifier les actions humaines qui endommagent au point de porter préjudice aux générations actuelles et futures.

I.4.3.Le Développement Durable (DD)

            Le développement durable apparait pour la première fois dans un rapport de l’UICN publié en 1980.[13] La traduction du terme anglais « substainable développement » devrait être un développement soutenable mais l’expression développement Durable  lui a été préférée. Le DD peut être défini tout simplement comme un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins.[14]

Le D.D implique un développement à la fois vivable  (c’est-à-dire écologiquement supportable et socialement juste), viable (c’est-à-dire économiquement rentable et écologiquement supportable) et équitable (c’est-à-dire économiquement rentable et socialement juste), s’appuyant en cela sur ce qu’on appelle souvent les trois piliers de développement  Durable : l’économie, l’écologique et le social.[15]Le terme (DD) est la dernière philosophie du développement qui a été choisi depuis plus d’une  vingtaine d’années, c’est-à-dire depuis 1990 qui s’était fixé pour objectif de faire face aux théories classiques du développement et de faire montre la solution à la pauvreté. Dans cet ordre que le DD accorde la priorité aux pauvres, à l’emploi, à la femme et à la nature avec comme  principe éthique les besoins des humains fondamentaux, c’est-à-dire, le minimum vital sur tous les besoins les plus déminu (le plus pauvre) auquel il faut accorder une attention  particulière,  la participation  de la population et l’équité sociale.

I.4.4.Concept écosystème ou biodiversité naturelle

            Un écosystème est une communauté des plantes, des animaux et autres êtres vivants ainsi que le reste de l’environnement non vivant qui interagissent au sein d’un système.

En des termes simples, l’écosystème est un ensemble constitué par la biotope et la biocénose avec leurs interactions réciproque.[16]

La biocénose : Elle est constituée par la totalité des êtres vivants qui peuplent un écosystème donné (communauté végétale et animale),

Le biotope : C’est la composante d’un écosystème constitué par ses dimensions physico-chimiques et spatiales.

I.4.5.Concept biodiversité ou la biodiversité biologique

            La biodiversité biologique est une expression de vie comprenant la variabilité de toutes les formes de vie, leurs organisations et leurs interactions depuis le niveau moléculaire jusqu’à celui de la biosphère, c’est-à-dire depuis le niveau macro jusqu’au niveau micro. Autrement dit, la biodiversité est une catalogue d’espèce et des milieux ou des gènes, mais aussi elle représente l’ensemble des ressources génétiques et des logiques que l’homme utilise chaque jour pour se nourrir, se soigner ou pour se divertir.

La biodiversité est composée de la diversité génétique(diversité intra spécifique), c’est-à-dire une diversité qui repose sur une hypothèse selon laquelle chaque espèce est diffèrent  des autres du point de vue de sa constitution génétique, la diversité spécifique ( les espèces) qui concerne l’ensemble des espèces végétales ou animales vivant dans un milieu donné, la diversité écologique (diversité des écosystèmes) qui représentent l’ensemble des écosystèmes naturels ou transformés par l’homme.

Quelques facteurs liés à la destruction de la biodiversité sont dues à la déforestation à la sur culture, à l’introduction néfaste d’espèce exotique (étrangère) et à la pollution des écosystèmes par le gaz à effet de serre (CO2,CO,CH4,CFC,SO2, NOX,NO2,03).

I.4.6.Concept gestion des ressources naturelles

            Une ressource naturelle est un élément, un bien, une substance présente dans la nature, exploitée ou non par les humains et pouvant être renouvelable ou non renouvelable pour les besoins d’une société humaine. [17]La  raréfaction  (rendre rare)  des ressources naturelles est considérée comme inquiétante et représente une menace pour l’environnement et les activités humaines, qu’il s’agisse des ressources renouvelables ou non des ressources non renouvelables.[18]

S’agissant des ressources renouvelables (poisson, foret, ect ;) leur surexploitation peut entraine une baisse significative de la ressource disponible, diminuant ainsi sa capacité de renouvellement. Pour les ressources non renouvelables comme l’énergie fossiles et les minerais l’impact de leur extraction sur l’environnement est relativement faible en cours terme. C’est leur utilisation qui produit souvent une pollution significative  et leur raréfaction qui sont une source d’inquiétude socio-économique. En effet, certaines de ces ressources sont une composante importante de l’activité humaine et économique.

I.4.7.Effet  de l’environnement sur la santé humaine

            La dégradation de l’environnement a des effets importants sur la santé humaine et la qualité de vie des populations.[19] Comme en atteste les études sur le sujet et les différents organismes chargés d’étudier les relations entre la santé et l’environnement, notamment les régions fortement sursaturé sont devenu un véritable problème de santé publique. Le lieu entre la santé et l’environnement a pris toute son importance depuis au sommet de la terre de Rio de Janeiro en 1992. La protection de l’environnement apparait comme une étape incontournable des politiques de santé publique mondiale.[20] Ce lieu est généralement désigné par le terme santé-environnement.[21]

La pollution du sol peut aussi générer à plus long terme, des problèmes sanitaires  l’eau et l’air peut être vecteur des produits toxiques, non biodégradable, allergisant, ou eutrophisation mais aussi des virus, bactéries et autres agents pathogéniques ayant des effets pathologiques directes à court, moyen ou long terme sur les organismes vivants.

I.4.8.Effet de croissance démographique  et  économique sur l’environnement

            Le modèle classique du développement était une conception du développement sur la seule économique comme moteur du développement.[22]

Ce développement est un destructeur où on utilisait la technologie polluante, on pensait que seule la science et la technologie salvatrice était la solution pour résoudre tous les problèmes. Le progrès technique est très étroitement liés avec les impacts sur l’environnement et sa protection nécessite d’adopter un modèle économique diffèrent qui permettrait de réduire nos impacts.[23]

Les deux modèles les plus couramment évoqués sont celui du développement Durable et celui de la décroissance économique.[24]

La croissance démographique a un impact aussi importante sur les ressources naturelles par ce que si la pollution accroit vite que les ressources, ça va entrainer une ^pauvreté accrue.

Vu le nombre élevé des bouches à nourrir,

I.4 9.Principe pollueur-payeur

            Le droit de l’environnement est une discipline relativement récente qui a pour objet l’étude ou l’élaboration des règles juridiques concernant l’utilisation, la protection, la gestion ou la restauration de l’environnement.[25]

Cette nouvelle branche du Droit part de certains principes dont l’un dès est le plus pollueur est le principe pollueur-payeur.

L’Etat peut intervenir en réglementant par fixation d’une norme ou d’’une taxe pour faire face à la pollution. Dans ce cas, il impose le pollueur à ma payer une taxe qui visera à composer le préjudice cause à l’environnement par les pollueurs.

Ces taxes ont pour rôle de financer les activités de la dépollution.

I.4.10.Le réchauffement climatique

            Le réchauffement climatique est également appelé réchauffement planétaire ou réchauffement global qui est un phénomène d’augmentation de la température moyenne des océans et de l’atmosphère terrestre, mesuré à l’échelle mondiale sur plusieurs décennies, et qui traduit une augmentation de la quantité de chaleur de la surface terrestre.

Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global observé depuis le début du 21e siècle.

Les GIEC a affirmé que le réchauffement climatique depuis 1950 est très probablement du à l’augmentation de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Des incertitudes sur la hausse de température globale moyenne subsistent du fait de la précision de modélisation employées et des comportements étatiques et individuels présent et futurs.

Des impacts sont déjà visibles sur la flore (floraison plus précoce et ou  tardive, maladie des arbres), sur la faune (Zoonoses, changement d’aire de répartition) et les maladies (tiques certaines moustiques et phlébotome remonte plus ou moins au nord et en altitude).

Les dérèglements biogéoclimatiques aggravent le risque de disposition. Ce phénomène fait à ce que le rendement agricole diminue, jusqu’à nos jours, les efforts continus pour protéger la planète terre des multi les activités incompatibles avec la nature que l’homme la fait subir.

 I.4.11. Protection de la nature

La protection de la nature consiste à prendre des mesures pour limiter ou supprimer l’impact négatif des activités de l’homme sur son environnement.[26] Préservation+utilisation rationnelle à long terme des ressources naturelles. Outil de développement (la protection de l’environnement fait partie intégrante du développement, sans bonne protection de l’environnement, pas de développement durable, pas des ressources suffisantes pour faire les investissements qui s’imposent et donc pas de protection de l’environnement.      

 I.4.12. l’éducation environnementale pour la gestion de l’environnement

            Le développement durable n’est possible que s’il est bien appréhendé et mieux cerné par l’ensemble des acteurs du processus du développement.

L’éducation apparait comme l’unique canal de vulgarisation culturelle du concept pour l’engagement volontaire des populations. C’est donc à juste titre que l’agenda 21 concerne un chapitre entier(chapitre 36) afin d’instituer ou de renforcer des programmes, de formation répondant aux besoins d’environnement et de développement en offrant un accès assuré aux possibilités de formation sans considérations sociales :le sexe, l’âge, la race et la religion.                                                                            Point n’est besoin de démontrer combien l’éducation environnementale constitue un véritable moteur de l’éclosion d’une citoyenneté engagée à résoudre avec des aptitudes à résoudre les problèmes et à prendre des décisions éclairées par le reflet du bassin démocratique.                                                                                            

            Cependant, le système d’éducation environnementale demeure encore loin des attentes suscitées par le sommet de Rio. En effet, la prise de conscience des problèmes d’environnement à l’échelle planétaire(limitation des ressources, disparition d’espèces animales et végétales, pollution, etc va conduire aux initiatives politiques de protection et de gestion durable entrainant un changement en profondeur dans le programme de développement économique et social des gouvernements.                                                                

Au sud, en particulier la gestion durable en matière de l’environnement se trouve au milieu d’intérêts divergents tendant à opposer l’environnement au développement.                                                            Le vocable du développement durable semble  être incompris tant sa mise en œuvre tarde à se réaliser.                                                                        

            Malgré la reconnaissance de l’importance crucial de l’éducation environnementale dans la protection du développement durable, peu de progrès a été réalisé dans le domaine ;les systèmes d’éducation formelle nationaux ont très peu évolué depuis Rio quant à la prise en compte de la dimension environnementale :les projets d’éducation à l’environnement restent encore l’apanage d’ONU et d’individus sans soutien politique suffisant ;d’ailleurs les moyens financiers mis en œuvre pour la promotion de l’éducation environnementale restent insuffisants. L’éducation environnementale doit amener le citoyen à s’approprier son environnement dans l’espace dans le temps à travers une conscience identique reposant sur les valeurs de solidarité et de responsabilité. Il ne saurait y avoir de développement sans prise de conscience de l’intégration entre l’économie, l’environnement et le social.

I.4.13. Politique de la conservation de   la nature par les femmes de Mbinga/Sud    

Les femmes  de Mbinga/Sud dans la conservation de la nature dans leur milieu de vie, elles ont crées des associations qui leur permettant de prendre en valeur les éléments de la nature.  Ces femmes se mobilisent pour chercher des plantules des arbres et les plantent. Leur souci de protéger  l’environnement dans leur milieu pousse également à certaines organisations de la place à leur fournir des quelques éléments pour cette fin.    Les femmes de Mbinga/Sud profitent d’un minimum de sensibilisation sur l’éducation environnementale et cela a fait qu’elles se mettent ensemble pour réduire le taux de pollution de l’environnement dans leur milieu de vie. Mais, cela ne suffit pas encore, il est évident de faire un plaidoyer de l’éducation environnementale pour toute la population de ce milieu pour améliorer la santé de la population.                                                                                                                

 I.5. REVUE DE LA LITTERATURE SUR  LA CONSERVATION  DE LA NATURE

Leguy Jean-Pierre :

Dans son ouvrage intitulé la pollution au moyen âge, édition Jean-Paul Glisseront, paris, 1999.

En huit chapitres, Jean-Pierre Leguy dresse un portrait édifiant de la pollution au moyen âge, les habitudes de vie et du peu d’hygiène qui régnait alors. Ce livre, très  intéressant nous apprend que les principales  pollutions sont : L’envahissement des déchets, de toutes origines : humaine, médicale (puisque les déchets hospitaliers, même humains sont entreposés le long de l’hôpital), artisanal, commercial. Mais la pollution est aussi olfactive : les villes de l’époque apparaissent  polluantes par les marres et marigot d’eau croupie, la putréfaction des animaux et des déchets, l’utilisation massive d’urine dans le processus de teinturerie et d’excréments dans les champs.

A.BERGERET :

 Dans son ouvrage nourrir en harmonie avec l’environnement, trois études de cas 1977. Il dit l’écodéveloppement cherche à promouvoir les techniques de production qui satisfassent  à la biodiversité. Faire de l’écodéveloppement c’est aussi aider les populations à s’organiser et à s’éduquer en vue de la meilleure utilisation possible des ressources  propres à leur milieu pour satisfaire leurs besoins. L’écodéveloppement ne se définit pas sous l’aspect géotechnique mais également par son aspect institutionnel, culturel et social car la protection  du sol doit être réglementaire pour lutter contre la pollution. En luttant contre ces dernières, A. Bergeret  montre qu’on peut connaitre des productions des biens t services destinés à satisfaire les besoins des populations locales et adapter aux conditions économiques, sociales et écologiques : Ces techniques s’attachent donc à mettre en valeur les milieux locaux considérés comme un potentiel des ressources  et tout particulièrement les ressources dites renouvelables, il faut donc produire plus propre, produire moins des déchets t valoriser plus  pour réduire significativement la pollution de l’environnement.

L’auteur montre que le nombre d’hectares de terres agricoles perdues chaque année par suite d’activité humaines orientées vers une rentabilité économique à courte vue (infrastructures, urbanisation, industrie, techniques agricoles on adaptées) est tel  qu’il conduirait à une perte de 10 millions d’hectares à cause de la pollution  avant  la fin du 21er siècle.

Union internationale pour la conservation de la nature 1980.

Dans son rapport intitulé « stratégie mondiale de la conservation, ou apparait pour la première notion de développement durable découvre l’existence des pollutions dépassant les frontières et de l’existence de dérèglements globaux) ( trou )» dans la couche d’ozone, pluies acides, désertification, effet de serre, déforestation, les nations se sont ainsi enregistrés à établir au plan d’action mondial pour le développement durable au 21e siècle, le concept d’Agenda 21 est né à l’échelle de son territoire, chaque collectivité est invitée à réfléchir à sa participation à cette démarche en s’engageant dans l’élaboration d’un Agenda 21 local concrétisant le principe « penser global, Agir local »

INDIRA GANDI :

Lors de conférence des Nations-Unies sur l’environnement humain de Stockholm le 16 Juin 1972 déclare que la pauvreté est la pire forme de la pollution. Elle dit dans le monde entier que ce sont les pauvres qui souffrent les plus des dommages associés à l’environnement. Ils assument une proportion écrasante des maladies et des décès dus à la pollution et sont les premières victimes de la dégradation du monde  naturel.

Elle poursuit en disant que les habitants des pays pauvre vivent à proximité des usines polluantes et des charges toxiques ils sont les plus touchées par la désertification et la déforestation et il est probable quoi qu’ils souffrent des manières disproportionnés des impacts de réchauffement mondial. Elle précise également que les pauvres contribuent relativement peu à la pollution et au changement climatique. Elle affirme qu’un monde plus équitable écologiquement et vice-versa. Pour compléter la pensée d’Indira GHANDI, nous pouvons donc dire que l’élimination.

OMS :

Dans son rapport 7millions deaths annuall y linked to air pollution publié le 25/05/2014, pollution de l’air l’OMS comptabilise 7milllions des morts en 2012, selon l’OMS, la pollution de l’air est à l’origine de la mort des 7millions des personnes dans le monde chaque année.

Elle constitue le principal risque pour la santé environnementale de la planète. Ce rapport montre que globalement, plus de 7millions des morts sont attribuables aux effets de pollution de l’air extérieur et domestique, et les régions les plus  touchées sont celles de l’Asie et du pacifique, avec 5.9millions des décès indique l’OMS dans son étude. Ces chiffres sont en forte progression par rapport à la précédente étude qui date de 2008. Elle s’explique cependant, par un changement métrologique selon le Docteur Maria Neira directrice du département de la santé publique à l’OMS ce chiffre est plus inquiétant, la pollution de l’air et désormais le facteur environnemental n’est plus importante affectant la santé, tout le monde est touché que ce soit dans le pays riche ou dans le pays pauvre. La pollution de l’air qui nous entoure et cancérigène, telle est la conclusion de l’agence spécialisée sur le cancer de l’organisation mondial de la santé (OMS) qui pointe du droit des nombreux secteurs économiques comme responsables.

[1]Crosby,Alfreud.W (1986) : écologicale imperialism the biolocal expansion of europe,900-1900. Cambidge,university press (studies in environment and history)

[2]Peinture de paysage picturalisme consulté le 29/02/2010.

[3]Svante arrhenius «  on the influence of carbonicid in the air upon the temperature of ground” philophical magazine volume 41;n°237, 1896.

[4]Declaration finale de la conférence de Stockholm, 1972

[5]Resumé du sommet de Rio sur le site des nations Unis.

[6]http//WWW développement durable.gouv.fr/la-charte-de-l :nvironnment.html

[7]L’évêque ecosystémique aquatique (hachette 1996)Principaux types de pollution des aux continentales ,nature de produit polluant et leurs origines

[8]Bertrand lewy, nature et environnement ; considération épistémologique.

[9]CNRS :pollution organique, dossier sur l’eau

[10] CRNS pollution organique, dossier sur l’eau

[11]Directive européenne n° 96/62/CE  du conseil du 27/09/1996

[12] Dossier sur l’ozone green factis la vague de chaleur relance débats sur l’ozone archive wickwix. archive is google, 22/08/2009 sur le monde.

[13] Source de polution atmospherique sur le site du citepa         

[14]Philippe chalmin et catherine gaillochet, du rare à l’infini :panorama mondial des déchets, paris, economica,2009, p,442.

[15]Wwwf, l’UICN et le PNUD, voir  Gerard, Granier, Yvette Veyret, développement Durable.Quel enjeux géographique ? dossiers n°8058, paris,documentation franàaise 3e trimestrie 2006,P 2

[16]Rapport Brundtland, avril 1987.

[17]Jaques Bourdillons,note environnement n’est-il pas trop précieux pour être confié à des écologistes ?, la jaune et la rouge,1996.

[18]CT.Me Bitundu Mwana-thanya jp 2014-2015, cours de GDRN,G2,ISDR-BUKAVU, inédit

[19]CT.Me Bitundu Mwana-thanya jp 2014-2015, cours de GDRN,G2,ISDR-BUKAVU, inédit

[20] Banque mondiale, definition des ressources environnementales,2000

[21]Htt//europa.eu/legislation-summaries/environnement sustainable-development/l28167-frhtm

[22]Bénoit vigriette, la santé et l’environnement ministère de l’écologique te du développement durable

[23]http/www.Un.org/french/events/rio92/Agenda21/action6.htm

[24]http/www/santé-nvironnement-travail.fr/ministre php 3%3fild-rubrique%3D 888%26id/article%3D2760.

[25]Donella H,Meadows,dnnis L,meadows,Jorge Ronders and William.w berhrenIII:The limits to Groth.new York: universe Books 1972 n fr halte à la croissance.

[26] http :fr.Wikipédia/wiki/protection de l’environnement

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