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CONCLUSION GENERALE

Au terme de cette réflexion sur « La contribution de la culture de Manioc à la sécurité alimentaire à Kavumu dans le groupement de Bugorhe ». Il a été constaté que le manioc qui est l’aliment de base dans les ménages contribue à la sécurité alimentaire dans ce groupement bien que cette sécurité n’est pas garantie totalement.

Nous avons résumé notre problématique par des questions de recherche suivantes :

  • La culture de manioc contribue-t-elle à la sécurité alimentaire à Kavumu dans le groupement de Bugorhe ?
  • Quelles sont les conditions socio-alimentaires des ménages qui consomment le manioc à Kavumu ?
  • Quelles stratégies faut-il mettre en place pour accroitre la production de manioc afin qu’elle contribue durablement à la sécurité alimentaire à Kavumu ?

De ce questionnement ont découlé les hypothèses suivantes :

  • Les conditions socio-alimentaires des ménages qui consomment le manioc à Kavumu seraient bonnes étant donné qu’ils en consomment des quantités suffisantes.
  • La culture de manioc contribue positivement à la sécurité alimentaire à Kavumu dans le groupement de Bugorhe étant donné que le manioc fait partie intégrante du régime alimentaire des paysans et est considéré comme la principale denrée alimentaire dans toute cette localité.
  • L’accès aux crédits agricoles et la vulgarisation de la culture de manioc en variétés résistantes seraient l’une des meilleures stratégies à mettre en place pour accroitre la production de manioc afin qu’elle contribue durablement à la sécurité alimentaire dans la localité de Kavumu en groupement de Bugorhe.

Notre étude s’est fixé les objectifs suivants :

  • Analyser les conditions socio-alimentaires des ménages qui consomment la culture de manioc dans la localité de Kavumu ;
  • Relever la contribution de la culture de manioc à la sécurité alimentaire à Kavumu ;
  • Proposer des stratégies pour accroitre la production de manioc afin qu’elle contribue efficacement à la sécurité alimentaire à Kavumu.

Pour matérialiser cette étude, nous avons eu recours aux méthodes et techniques ci-après : méthode analytique, méthode comparative, méthode descriptive, l’observation directe, la documentation, l’entretien libre.

Au terme de nos investigations, nous avons abouti aux résultats ci-après :

  • 88% des enquêtés ont confirmé que la culture de manioc contribue à la sécurité alimentaire dans le groupement de Bugorhe.
  • 45%, 31% et 14% des enquêtés ont justifié cette contribution par le combat contre la faim dans les ménages, l’accroissement du revenu paysan et la garantie de bonnes conditions alimentaires aux paysans.
  • 85% des enquêtés ont confirmé que les conditions alimentaires des ménages consommateurs du manioc à Bugorhe sont bonnes.
  • 82% des enquêtés ont accepté reconnaitre la mosaïque du manioc dans le groupement de Bugorhe.
  • La majorité des enquêtés, 76 personnes sur 96 soit 79%, ont suggéré la vulgarisation des variétés résistantes de manioc comme stratégie pour accroitre la production de manioc en vue de garantir la sécurité alimentaire.

A travers ces résultats, nous croyons fermement avoir vérifié nos 3 hypothèses ci-haut mentionnées. Comme piste de solution au problème soulevé dans ce travail, nous avons élaboré un projet de vulgarisation des variétés résistantes de manioc dans le groupement de Bugorhe dont le coût s’élevé à 333406,6 dollars américains.

Nous ne pensons pas  avoir tout relevé, nous laissons le temps aux futurs chercheurs de nous compléter dans ce domaine de recherche.

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