Nous voici au terme de notre travail portant sur «la fluctuation du taux de change et son impact sur le pouvoir d’achat de ménage de Kadutu», dont l’objectif était d’évaluer les conséquences de la fluctuation du taux de change sur le pouvoir d’achat des ménages de la commune de Kadutu, de cet objectif nous nous sommes posé les questions de recherche suivantes :
De cette problématique, nous avons proposés de réponses provisoires ci-après :
Ainsi, pour atteindre notre objectif, nous nous sommes servi d’un certain nombre des méthodes entre autres la méthode descriptive et la méthode analytique et une série des techniques : la technique documentaire, d’observation et celle d’enquête par questionnaire.
Hormis l’introduction et la conclusion, le contenu de ce travail est subdivisé en trois chapitres dont le premier a porté sur les considérations générales sur le taux change, le deuxième a porté sur la fluctuation du taux de change dans la ville de Bukavu et le troisième était consacré à la présentation et analyses des résultats.
A travers la présentation et l’analyse de résultat, nous avons calcul des intervalles de confiance à la limite de confiance de 99% et un pourcentage 73,3% de la population dont la fluctuation du taux de change constitue un frein à leur épargne, 80% pour ceux ayant changés leurs façon de consommer, de ce résultat nous déduisons qu’avec une confiance de 99%, nous admettons la proportion de la population de la commune de Kadutu qui a connu un frein à l’épargne suite à la dépréciation de Franc Congolais, la probabilité P est comprise entre 0,58 et 0,88. Soit P ] 0,72 ; 0,73 [ ; et entre 0,93 et 0,67 pour ceux qui ont changés leurs façon de consommer, soit P ] 0,93 ; 0,67 [. Ces résultats prouvent le niveau de problème que connaissent les ménages pour assurer aisément leur vie et cela suite à la fluctuation du taux de change, ce qui nous pousse à confirmer notre première hypothèse qu’il y a eu une perte du pouvoir d’achat de ménages dû à la fluctuation du taux de change.
Il s’observe que cette fluctuation du taux de change a plusieurs origines telles qu’il a été déclaré dans les pages précédentes : une maque de produits locaux, émission de billet de banque non couvert et la baisse de prix de minerais. Ce résultat nous permet d’affirmer notre seconde hypothèse.
Le champ de notre sujet étant large, nous ne sommes pas sûr d’avoir traité tous les paramètres liés à la problématique de la fluctuation du taux de change, de même, nous osons croire que cette étude, étant une œuvre humaine, elle n’est pas totalement parfaite ; c’est pourquoi nous restons ouvert aux suggestions, critiques et recommandations et encourageons ceux qui voudront bien entreprendre une étude dans ce domaine de bien vouloir nous compléter