Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur la protection des ressortissants congolais au Burundi et au Rwanda.
Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres. Le premier a porté sur les fondements épistémologiques et théoriques. Le deuxième a porté sur les missions diplomatiques de la République Démocratique du Congo à travers le monde et à travers l’Afrique et le dernier sur les missions diplomatiques congolaises et la protection des ressortissants congolais au Burundi et au Rwanda.
En effet, à cette structure, la problématique a porté l’analyse sur la protection des ressortissants congolais au Burundi et au Rwanda par leur mission diplomatique mais aussi par les obstacles et les limites que rencontre les missions diplomatiques congolaises au Burundi et au Rwanda dans la protection de leurs ressortissants.
Pour répondre à ces questions, nous avons découvert que l’ambassade congolaise procéderait, pour la protection de ses ressortissants vivants au Burundi et au Rwanda, par l’octroi de services administratifs d’actes d’état-civil (passeport, laissez-passer, carte d’identité, etc.) mais aussi par une assistance judiciaire et juridictionnelle en cas d’arrestation de ses ressortissants et par la définition des conditions de vie favorable à ses ressortissants. S’agissant des obstacles auxquels sont confrontées les missions diplomatiques congolaises au Burundi et au Rwanda, ceux-ci seraient résumés sur les plans administratif, juridique et politique. Il s’agit de la mauvaise gestion et du manque des moyens logistiques administratifs et de l’importance de l’article 41 de convention de Vienne de 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques, selon lequel on ne doit pas s’immiscer dans les affaires de l’Etat accréditaire, laquelle importance violerait les procédures d’intervention judiciaire de missions diplomatiques congolaises dans l’arrestation de ses ressortissants.
Par ailleurs, avec la réalité sur le terrain, par l’intermédiaire des techniques d’observation et d’entretien, d’un côté, l’ambassade congolaise par l’entremise de ses missions diplomatique assurent les services suivants dans la protection des ressortissants :
Dans ce même angle, les missions diplomatiques congolaises livrent des documents administratifs dont les nationaux auraient besoin tels que les cartes d’identité, les déclarations de décès, de mariage, les attestations, les passeports, les laissez-passer tenant lieu, etc.
Ainsi, la convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 18 avril 1961 nous rappelons, dispose le contenu de l’établissement des relations diplomatiques et l’envoie des missions diplomatiques d’une manière générale, par contre, elle ne porte aucune disposition sur les procédures d’arrestation d’un ressortissant et celles d’instances judiciaires entre la RDC et le Burundi et entre la RDC et le Rwanda ; disposition sur l’identification ou la nationalité d’un ressortissant congolais au Burundi et au Rwanda, etc., d’une manière particulière.
Eu égard à ce qui précède, nous pensons que pour une bonne protection des leurs ressortissants, les missions diplomatiques congolaises doivent procéder par :
C’est avec ces mots que nous voulions conclure ce travail sans estimer avoir donné tous les éléments nécessaires pour bien comprendre cette thématique relative à la protection. Ainsi, nous laissons la porte ouverte à d’autres chercheurs et penseurs désireux de faire leurs études les missions diplomatiques.