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CHAPITRE 4. LES STRATEGIES POUR QUE LES NTIC PARTICIPENT AU DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA POPULATION DE NYANGEZI

Dans le présent chapitre nous allons essayer de présenter les grandes orientations ou stratégies pouvant permettre à la population de NYANGEZI à exploiter les NTIC pour le développement socio-économique de leur vie quotidienne

En effet, départ les enquêtes effectuées, le constat est que la population par sa paresse ne se limite qu’aux appels sur téléphones dans leur manière d’utiliser les NTIC car cette dernière est très pauvre. Et pourtant la consultation de l’internet pour suppléées aux appels qu’ils font et Buster le développement socio-économique de leur secteur d’activité. On a vu que pour qu’ils améliore leur condition de vie socio-économique via l’exploration de NTIC, les paysans de NYANGEZI devrait au moinssuivre des séances des formations portant sur les usages des NTIC et celle d’entreprenariat et procurer d’un fonds de base pour entreprendre certaines activités envie de leur permettre de bien explorer et exploiter les technologies de l’information et de la communication. Ainsi les résultats de notre enquête prouve que :

Q1. Qu’est-ce qui vous avez poussés à choisir d’utiliser AIRTEL par rapport aux autres réseaux de télécommunication ?

Hommes

Femmes

Total

%

Meilleur connexion

46

16

62

65.2%

Plus d’amis utilisent AIRTEL

15

14

29

30.5%

Raison de service

2

1

3

3.1%

Accès facile aux cartes d’appels

0

0

0

Autres à préciser

1

0

1

1%

Total

64

31

95

100%

Source : nos enquêtes sur terrain en mars 2017

Commentaire :A la lecture de ce tableau, nous observons que 62 personnes sur 95 de notre échantillon utilisent le réseau de télécommunication AIRTEL grâce à sa meilleure connexion, 29 personnes sur 95 de notre échantillon l’utilisent parce que plus de leur amis l’utilise aussi, 3 personnes l’utilise pour de raison de service, aucune de nos enquête n’à approuver qu’il utilise le réseau AIRTEL car il a accès facile à trouver aux cartes d’appels et une personne sur 95 affirme qu’il utilise le réseau AIRTEL car il donne plus d’avantage par rapport aux autres réseaux de télécommunication qui couvre NYANGEZI. La majorité de nos enquêtes l’utilise grâce à la meilleur connexion parce qu’elle a une bonne couverture de presque tout le groupement de KARHONGO

Q2. Que pensez-vous faire pour mettre les NTIC au service du développement de NYANGEZI ?

Hommes

Femmes

Total

%

Qu’AIRTEL organise des formations à ses abonnés sur les différentes promotions et avantages qu’il offre et comment en bénéficier

25

14

39

41%

Qu’AIRTEL donne des crédits à ses abonnés pour faciliter l’entreprenariat afin de faciliter et encourager l’achat des crédits d’appels

47

56

58.9%

Total

62

33

95

100%

Source : nos enquêtes sur terrain en mars 2017

Commentaire :Il ressort de ce tableau que pour mettre le NTIC au service du développement socio-économique du groupement de KARHONGO à NYANGEZI ; 56personnes sur 95 de notre échantillon affirment qu’une aide financier pourrait aider  les paysans à entreprendre afin de mieux exploiter les NTIC et 39 personnes sur 95 de notre échantillon affirment que l’organisation des séances de renforcement de capacité sur l’usage rationnel des NTIC s’avère d’une importance capitale

Les NTIC peuvent être utilisepour renforcer les activités existantes :

Les NTIC peuvent renforcer les activités traditionnelles des zones rurales (agriculture, sylviculture, pêche,exploitation minière) et leurs productions dérivées (agro-alimentaire, filière bois, artisanat, etc.), mais aussi le tourisme qui s’est considérablement développé au cours des vingt ou trente dernières années.

Dans ce contexte, les NTIC peuvent jouer un rôle importantpour renforcer, développer et diversifier ces activités:

  1. Informations et assistance pour l’activité agricole(informations météo, banques de données de suivi phytosanitaire,etc.);

2.Management, planification et croissance de l’activité,notamment en relation avec les organisations professionnelleset les organismes financiers;

  1. Données économiques (produits à développer, prix à pratiquer,créneaux possibles, renseignements sur laconcurrence, etc.);
  2. Commercialisation au-delà des marchés habituels, accèsà de nouveaux marchés ;
  3. Service clientèle (par exemple information précise pourles clients et mises à jour rapides, réservation touristiquedirecte évitant les intermédiaires, etc.).

Pour les pme, qui constituent l’essentiel du tissu socio-économiquedes zones rurales des PEVD, les NTIC peuventpar exemple fournir un accès:

  • A des sources d’informations professionnelles identiquesàcelles utilisées par les grandes entreprises;
  • A des mécanismes et circuits de commercialisation d’envergure mondiale.

Les activités rurales existantes peuvent tirer parti de cestendances, en exploitant les avantages concurrentielsqu’elles possèdent souvent, tels qu’une main-d’œuvre généralement meilleur marché mais compétente et un environnementattrayant par rapport aux zones urbaines.

Les technologies de l’information peuvent contribuer àélargir les marchés des productions rurales à l’échelle européennevoire mondiale, retenir localement davantage devaleur ajoutée, réduire les coûts de transaction.

Bonnes pratiques

  • Prendre en compte les changements dans les modes detravail, les répercussions pour l’individu, l’entreprise,la population, ainsi que d’éventuelles implicationsjuridiques (législation, fiscalité, accords entre partenairessociaux, etc.) ;
  • Tenir compte des temps d’adaptation culturelle.

Les NTIC peuvent aussi être utilisées pour améliorer les services de proximité :

Les technologies avancées de communication peuvent offrir de grands avantages aux zones rurales,y compris les plus reculées, notamment une meilleure efficacité des services, l’élargissement de la gamme des prestations offertes et une meilleure accessibilité

Les services de proximité (services administratifs, sociaux,médicaux, scolaires, services aux personnes, commerces,transports collectifs, etc.) Constituent un des fondementsdu dynamisme, de l’attractivité et de la qualité de la vied’un territoire. L’utilisation des NTIC peut améliorer ce type de servicesde trois manières:

  1. Pour le citoyen/usager, ces technologies peuvent compléterou améliorer les services existants, ainsi “l’hôtelde ville électronique” qui offre une large palette d’informationset de conseils, avec des possibilités de paiement et de commande capables de seconder certains servicesde l’administration tels que l’état civil, les impôts,les services de santé, d’enseignement et de formationcontinue, les bibliothèques, etc.;
  2. Pour le prestataire de services, les NTIC fournissent denouveaux moyens pour gérer les tâches administrativeset assurer au citoyen/usager les avantages suivants:meilleure efficacité du service;coût réduit;élargissement de la gamme des prestations offertes;meilleure accessibilité, par exemple possibilité d’atteindredavantage de personnes, accès et services 24heures sur 24, etc.

Ces avantages sont particulièrement importants en milieurural, le coût de la prestation par habitant y étant généralementbeaucoup plus élevé qu’en milieu urbain, notammenten raison de la difficulté à atteindre une populationdispersée et peu nombreuse sur des régions parfois difficilesd’accès. Les nouvelles technologies permettent égalementde décentraliser des services dans des zones excentrées,là où par exemple des agents publics se rendentrégulièrement pour fournir conseils et documents, avecl’appui d’un accès en ligne aux bases de données de la mairie.

Les services commerciaux peuvent également utiliserles NTIC au bénéfice des clients, contribuant ainsi à stabiliserla population et l’économie. « Services commerciaux (télé-achat, etc.) »

Stratégies :

  • Examiner l’existant (par le biais d’enquêtes, d’évaluationsde compétences, etc.)
  • mobiliser la population autour d’une idée force, d’une “vision”.
  • Organiser des formations pour combler les manques etrépondre aux besoins

Exemples de services pouvant être fournis ou amélioréspar les NTIC:

Sécurité sociale, santé, télé-enseignement, recherche, statistiques démographiques (population, etc.), systèmes d’information géographique, audits de village, services de l’environnement(par exemple gestion des déchets, agenda 21), systèmes de réservation (hôtels, gîtes, forfaits), horaires des transports (bus, trains, avions), informations routières, heures d’ouverture des magasins et des bureaux, prix à la consommation, météo, service de petites annonces, info-emplois, information commerciale et économique, informations pour les éleveurs et les agriculteurs, surveillance/protection, services internet divers.

Après analyse et interprétation des résultats de notre enquêté dans notre milieu d’étude nous pouvons retenir que l’octroi des micros crédits pour faciliter l’entreprenariat est une moyen qui permettrai à la population de NYANGEZI à mieux exploiter les NTIC, mais aussi l’organisation des séances de renforcement de capacité’ pour l’exploitation rationnelle des NTIC n’est pas aussi négligeable car témoigner par 41% de nos enquêtés. C’est dans ce cadre que nous avons trouvé comme stratégie de faire un projet de renforcement de capacité’ sur l’usage rationnel des NTIC et celles d’entreprenariats par l’octroi des micros crédits pour aider la population de NYANGEZI à répondre à ses besoins dé développement socio-économique.

PROJET DE RENFORCEMENT DE CAPACITE  SUR LES TECHNIQUES D’USAGE RATIONNELDES NTIC ET CELLES D’ENTREPRENARIATS PAR L’OCTROI DES MICROS CREDITS

II.1. IDENTIFICATION DU PROJET

III.2. DEFINITION DU PROJET

D’après Poumaillon, cité par ERIC KASUKU KALALA, un projet « est un ensemble des moyens de toute  dont la mise œuvre de façon coordonnée est estimée nécessaire pour obtenir un résultat de développement économique et social visant la réalisation des objectifs du plan.

Ici, nous sous-entendons un ensemble complet d’activités et d’opérations qui nécessitent une consommation des ressources limitées (humaines, naturelles, financières) et dont on attend des résultats, revenus ou autres avantages monétaires ou non monétaires pour l’amélioration des conditions de vie des populations concernées.

Un projet est donc tout ce qu’on peut faire ou tout ce qu’on envisage faire dans un milieu donné en vue de résoudre un ou plusieurs problèmes exprimés par la population.

III.3. OBJECTIF DU PROJET

L’objectif  global poursuivi par ce projet est le changement de la politique  d’accéder à la terre dans le territoire de Walungu : cas du groupement d’izege.

III.4. BUT DU PROJET

Ce projet se fixe un but de renforcer les capacités  des chefs coutumiers et les possesseurs terriens sur la politique d’accéder  à la terre  en vue de permettre à  la population du groupement d’izege d’accéder  facilement.

III.5. LOCALISATION ET DUREE DU PROJET

Notre projet s’étend dans le groupement d’izege, en territoire de Walungu, dans la province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo. Pour que notre projet fasse tâche d’huile dans ce milieu, il est bon qu’il soit permanent, mais nous pouvons au départ le limiter pour une durée de deux ans renouvelable c'est-à-dire à partir de janvier 2018 jusqu’au janvier 2020.

III.6. BENEFICIAIRE DU PROJET

Un projet doit être objectif et captif c'est-à-dire que tout doit se faire pour le seul intérêt de la population.

Ainsi tout doit partir de la population et revenir toujours à cette population. Raison pour laquelle notre projet a comme bénéficiaire principal  la population du groupement d’izege.

III.2. JUSTIFICATION DU PROJET

III.2.1. FAISABILITE DU PROJET ET ACCEPTATION

Satisfaire les besoins de la population du groupement d’izege demande une collaboration étroite entre les chefs coutumiers, les possesseurs terriens et la population du groupement d’izege. L’action de renforcements des capacités de chefs coutumiers et les possesseurs terriens sur l’accès à la terre vise essentiellement l’amélioration des conditions socio-  économique de la population du groupement d’izege.

III.2.2. ACTEURS DU PROJET

Les acteurs principaux de notre projet sont :

  • les partenaires extérieurs(ONG) ;
  • les spécialistes capables de renforcer les capacités de la politique d’accès à la terre ;
  • les gents du cadastre ;
  • les chefs coutumiers et les possesseurs terriens ;
  • la population du groupement d’izege.

III.2.3. NATURE DU PROJET
Entant que projet de développement, il a :

  • un caractère social, car il cherche à améliorer les conditions sociales de la population ;
  • Ensuite un caractère économique, car il propose une politique d’accèder à la terre de la population.

III.2.4. CADRE JURIDIQUE DU PROJET

Notre projet est du type concerté dans la mesure où il ne pourra engager en lieu que la population, les partenaires extérieurs et les agents du cadastre enrue d’atteindre son objectif.

III.2.5. PERTINANCE ET OPPORTUNITE

Ce projet ne sera pas l’effet d’une supposition ,il est par contre une réponse à un problème vécu dans le milieu où il est initié, sa raison d’être dans le milieu n’est rien d’autres que réajustement de la politique d’accès à la terre de la population du groupement d’izege, le renforcement des capacités rend les chefs coutumiers et les possesseurs fonciers apte à réaliser leurs tâches à être compétent dans leurs attributions ,informés et suffisamment instruit. Il est important, car il permet aux concernés de bien connaître ce qui est valable pour la population.

III.3.1. STRATEGIES GLOBALES DU PROJET

Par stratégie, nous entendons une série d’activités d’entreprises par les individus en vue d’atteindre un objectif escompté. Une activité ou action collective doit être développée et doit être appuyées par les leaders de la communauté, chefs de famille etc.

Pour atteindre notre objectif, notre projet s’est assigné les activités principales suivantes :

  • Engager les responsables du projet ;
  • Sensibilisation de la population.

Nous ferons régulièrement le suivi et une évaluation intense .Ainsi, la gestion sera collégiale et concertée entre différents intervenants en vue d’éviter la tricherie.

Enfin, une ou plusieurs séances de conscientisation se poursuivront pour informer et faire comprendre à la population du groupement d’izege le sens profond de ce renforcement des capacités.

III.3.2. OPERATIONALISATION DU PROJET

L’opération du projet consiste à arrêter les différentes phases ainsi que les voies et moyens à mettre en œuvre pour la réalisation des objectifs. Il s’agit donc de définir les activités utiles pour la réalisation de notre projet de façon successive et chronologique déterminée.

III.3.3. PHASE DU PROJET

 Le pèsent projet va se réaliser en 6 phases de la manière ci-après :

Phase 1 : engagement de responsable du projet

Pour une bonne réalisation du projet, on peut engager des personnes capables de bien conduire les activités. Pour ce faire, le projet compte engager un coordinateur du projet qui, à son tour va engager tout le personnel du projet en fonction des actions à mener durant la vie du projet.

Phase 2 : sensibilisation et conscientisation

Cette étape consiste à susciter aux chefs coutumiers et aux possesseurs terriens à participer au processus du projet afin d’améliorer les conditions socio-économiques de la population du groupement d’izege. Cette étape a un impact positif pour toute action de développement.

Phase 3 : Formation des formateurs

Cette dernière va apprendre aux formateurs les points ci-après :

-La gestion rationnelle de la terre ;

-Notion sur la bonne politique d’accès à la terre ;

-Les droits et devoirs de la population d’accès à la terre.

Phase 4 : renforcement des capacités proprement-dit

-Organiser des séances des renforcements des capacités ;

-Transmission des connaissances aux concernés sous formes théoriques ;

-Rassembler les matériels et fournitures pour le bon déroulement des séances.

Phase 5 : Suivi

Le suivi des activités du projet pour vérifier les réalisations sur terrain, les stratégies mises en place par le projet en proposer des mesures correctives.

Phase 6 : Evaluation

Cette évaluation se fera de la manière suivante :

-L’évaluation spéciale : due à une circonstance ou en cas de force majeurs pouvant même occasionner les changements des responsables ;

-L’évaluation permanente : pouvant se dérouler du début à la fin du projet et même plus tard ;

-L’évaluation rétrospective : interviendra à la fin du projet.

III.3.4.ORGANIGRAMME ET FONCTIONNEMENT

III.3.4.1.Organigramme du projet

                 Assemblée générale

Coordonateur

Secrétaire comptable

Commission de contrôle

Chauffeur

Ouvriers

Services d’administration de formation et sensibilisation

III.3.4.2.Fonctionnement du projet

  • Description des organes
  1. Assemblée générale

Elle constitue le sommet du bon déroulement du projet. Toutes les décisions doivent devenir de là, l’assemblée générale sera constituée des différents acteurs du projet.

  1. Coordonateur

Il est le responsable du projet et devra coordonner toutes les activités du projet. Ses attributions sont essentielles :

-Il doit tenir la responsabilité du projet ;

-Déterminer la politique et les grandes stratégies du projet ;

-Il doit aider à la gestion des matériels et faire les suivis des activités ;

-Il fera aussi un horaire hebdomadaire des activités du projet.

En rapport avec les exigences du poste, le coordonateur doit être un congolais, licencié en développement rural de niveau A0.

  1. Le secrétaire comptable

Il est le rapporteur du coordinateur et de l’AG, de ce fait il doit :

-Rédiger les P.V, compte rendu ou rapport des réunions ;

-Il représentera le coordonateur en cas d’empêchement ou des maladies ;

-Etablir les comptes et dresser le bilan.

  1. La commission de contrôle
  • Elle veille à l’exécution des toutes les décisions prises par l’assemblée générale ou le coordonateur ;
  • Elle contrôle la gestion financière du projet et veille à l’entretien des biens et meubles du projet ;
  • Organise des séances de suivi et évaluation.
  1. Le service d’animation, de formation et de sensibilisation
  • Il forme, anime et sensibilise la population du groupement d’izege afin de saisir le bien fondé du projet ;
  • Il conscientise les chefs coutumiers et les possesseurs terriens à maintenir de bonne relation.
  1. Le chauffeur

Son rôle principal sera de conduire le personnel du projet et de faire l’entretien du véhicule, est est le responsable du service technique et d’entretien.

  1. Les ouvriers

Cette catégorie sera chargée de l’exécution des programmes déjà élaborés et adoptés.

III.3.5. LE CALENDRIER D’OPERATIONNALISATION DU PROJET

ACTIVITES

2018

2019

2020

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

J

F

M

A

M

J

J

A

S

O

N

D

J

1

Engagement du personnel

x

X

X

2

Location du bâtiment

x

X

X

3

Formation des formateurs

X

x

x

x

X

X

4

Renforcement des capacités

#

#

#

#

#

#

#

#

#

#

#

 #

 #

 #

 #

 #

 #

5

Suivi

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

 #

6

Evaluation

 -

 -

 -

 -

 -

 -

 #

Légende :

                   Activités continues

x

                   Activités intermédiaires

 -

                   Activités ponctuelles

                  

III.3.6. CADRE LOGIQUE

LH

LV

Résumé narratif

IOV : indicateur objectivement vérifiable

Moyen de vérification MV

CC : condition critique

Objectif

-Changer la politique d’accéder à la terre de la population du groupement d’izege ;

-Former les chefs coutumiers et les possesseurs terriens

-30 chefs coutumiers et possesseurs terriens d’ici 2018 ;

-D’ici octobre 2018 la politique d’accéder à la terre dans le groupement est changée.

-Enquête de la population du groupement d’izege ;

-Rapport des responsables ;

-Sondage

But

Renforcer les capacités les chefs coutumiers et les possesseurs terriens.

-30 chefs coutumiers et possesseurs terriens sont renforcés en capacités sur la politique sur la politique d’accéder à la terre dans le groupement d’izege d’ici 2019.

-Interview ;

-Enquête ;

-Rapport

Que leschefs coutumiers et possesseurs terrienscomprennent le bien fondé du projet ;

Que le moyen financier soit disponible.

Extrant

-Les chefs coutumiers et les possesseurs terriens renforcés en capacités ;

-Bâtiment loué ;

-Formateur sélectionné ;

-Personnel recruté ;

-Bureau installé

-30 chefs coutumiers et possesseurs terriens renforcés en capacités d’accéder à la terre ;

-Un bâtiment loué ;

-5 formateurs sélectionnés

-12 personnels recrutés.

-Contrat détail

-Contrat du personnel (travail)

Que le financement nous soit donné à temps ;

Qu’il n’y ait pas la hausse de prix de loyer

Intrant

-Engager le personnel ;

-Louer un bâtiment ;

-Former les formateurs ;

-Renforcer les capacités des coutumiers et les possesseurs terriens

-Un coordonateur engagé de niveau A0 ;

-Un secrétaire comptable engagé de niveau A1 d’ici mars 2018 ;

-5 formateurs formés d’ici juin 2018.

-Observation ;

-Enquête ;

-Rapport ;

-Sondage.

Qu’il n’y ait pas la guerre ;

Qu’il n’y ait pas détournement de fond.


III.4. BUDGETISATION DU PROJET

La budgétisation est un outil indispensable à la gestion des ressources financières .Elle détermine les limites de dépenses au-delà des quelles l’on ne peut pas aller donc, le budget constitue le garde-fou du projet. Il présente la valeur monétaire pour chaque rubrique et nous permet ainsi de prévoir le coût total du projet.

Localisation et équipement du bureau(en $US)

Désignation

Quantités

P.U ($US)

P.T ($US)

P. annuel

P. après 2ans

1

Immeubles

1

150

150

1800

3600

2

Etagère

2

50

100

100

-

3

Tables

30

20

600

600

-

4

Chaises

40

15

600

600

-

5

Bancs

10

20

200

200

-

Total

3300

5100

Matériel et fourniture de bureau (en $US)

Désignation

Quantités

P.U ($US)

P.T ($US)

1

Boites des craies

5

4

20

2

Tableau noir

1

100

100

3

Boite d’agrafes

4

5

20

4

Agrafeuses

5

6

30

5

Cahiers

3

40

120

6

Cahiers ministres

50

0,16

8

7

Rames de papiers

10

5

50

8

Tampons et encres

4

7

28

9

Papier collant

5

0,5

2 ,5

10

Correcteurs blanc

10

3

30

11

Classeurs

6

7

42

12

Carbone

10

5

50

13

Ordinateur

3

600

1800

14

Photocopieuse

1

500

500

15

Appareil rétroprojecteur

1

400

400

16

Fleatchart

100

1

100

17

Calculatrice

4

5

20

Total

3.320 ,5


Matériel roulants(en $US)

Désignation

Quantités

P.U ($US)

P.T ($US)

Marque

1

Véhicule jeep TOYOTA

1

10.000

10.00

2

Motos

2

2.500

5.000

3

Carburant

2000L

2

4.000

4

Lubrifiant

300L

1,5

450

5

Entretien

-

Forfait

1.500

22.950

Salaire du personnel

Désignation

Nombre

Salaire mensuel

Salaire annuel

Salaire bisannuel

1

Coordonateur

1

500

6000

12000

2

Secrétaire

1

400

4800

9600

3

Comptable

4

300

14.400

28.800

4

Chauffeur

1

200

2400

4800

5

Budget contrôle

2

25

6000

12.000

6

Ouvrier

2

100

2.400

4.800

Total

72.000

Frais de fontionnement, primes des formateurs et évaluateurs ainsi que les frais de supervision.

Désignation

Nombre

P.U ($US)

P.T ($US)

1

Prime des formateurs

Forfait

1500

2

Evaluateurs

Forfait

600

3

Frais de mission et déplacement

Forfait

2000

4

Frais de réunions

Forfait

2000

5

Frais de supervision

Forfait

2500

6

8600

Coût global du projet

Désignation

Montant en ($)

1

Location et équipement du bureau

5.100

2

Matériel et fourniture de bureau

3.320,5

3

Matériels roulants

22.950

4

Salaire du personnel

72.000

5

Frais de fonctionnement, primes des formateurs et Evaluateurs ainsi que le frais de supervision.

8.600

Total 1

109.970,5

Imprévu (10% total 1

10997,05

Total

120.967,55

Portant du coût global de notre projet, ces charges d’investissement plus charges de fonctionnement  et les imprévus s’élèvent à 120.967,55$.

Source de fonctionnement

Les ressources financières de notre projet proviennent de quatre endroits :

  • AAP contribuera avec 50% soit 6.483,775$
  • Asop contribuera avec 20% soit 24.193,51$
  • Comité anti-bwaki contribuera avec 15% soit 18.145,1325$
  • Tuungane contribuera avec 15% soit 18.145,1325$ avec comme total de cette recette 120.967,55$.

III.4.1.RENTABILITE DU PROJET

Il est donc nécessaire de signaler que notre projet est à caractère purement social, à fond perdu, sa rentabilité ne peut jamais sortir ou être calculée directement par des méthodes mathématiques, d’autant plus qu’elle n’est pas facilement appliquée par chaque projet.

III.4.2.SUIVI ET EVALUATION

-Une bonne observation continue sera exercée par le coordonateur du projet afin de s’assurer que la réalisation de projet se produit conformément aux prévisions ;

-L’évaluation quant à elle consiste à proposer un jugement sur la valeur et le prix du projet dans le but de prendre des discisions sur le projet et d’en tirer les leçons pour la planification d’autres projets ;

-Sur le plan interne : elle sera par une commission déléguée par le coordonateur ;

-Sur le plan externe : elle sera faite par une commission déléguée par les bailleurs de fond.

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