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UNIVERSITE OFFICIELLE DE BUKAVU
Présenté par BACOKE KATABANA Rodrigue
Pour l'obtention du diplôme de Docteur en Médecine.

EPIDEMIOLOGIE ET PRISE EN CHARGE DES COMPLICATIONS AIGUES DU DIABETE SUCRE

Publication : 19 Novembre 2017
Contribuer à l’amélioration de la prévention et de la prise en charge des complications aiguës du diabète sucré à l’HPGR de Bukavu.   Population d’étude et méthode :   C’est une étude descriptive  essentiellement documentaire réalisée à l’HPGR/Bukavu du 1er Janvier au 31 Décembre 2013 soit 1 an ; et qui a porté sur 98 cas des patients avec complications aiguës du diabète hospitalisés dans le service de médecine interne de l’HPGR/ BKV sur un total de 128 patients admis pour diabète sucré.   Résultat : Les complications aiguës du diabète sucré représentent une fréquence de 76,6% Les femmes sont plus affectées (77%) par rapport aux hommes (76,1%) avec un sexe ratio proche de 0,92. La moyenne d’âge est de 51,06 ans ; Les tranches d’âge comprises entre 14-19 ans, 20-29 ans et 30-39 ans sont plus affectées par les complications aiguës du diabète avec une fréquence de 100%. Les patients provenant des milieux urbains sont plus affectés avec une fréquence de 86,2%. Les patients exerçant la profession ménagère sont plus affectés par les complications aiguës du diabète avec une fréquence de 82,8%. Le diabète type II été le plus fréquent avec 61,2% 70% des diabétiques type II et 55,3% des diabétiques type I avaient des antécédents familiaux de diabète. Les infections étaient les facteurs les plus en faveur pour le déclenchement de ces complications à une fréquence de 59,2%. Les complications aiguës du diabète étaient dominées par les infections avec une fréquence de 59,2%. Les localisations urinaires étaient les plus rencontrées (50%). Les complications métaboliques aiguës du diabète avaient une fréquence de 51,1% et ont été sur le mode acidocétosique (57,1%). L’évolution sous traitement été meilleure avec 87,8% des sorties autorisées malgré que le schéma thérapeutique n’été pas bien systématisé dans notre milieu d’étude.   Conclusion : Le diabète sucré demeure un problème majeur de santé publique, devenant plus redoutable suite aux complications aiguës qui décompensent souvent l’état morbide des diabétiques. Une thérapeutique systématisée, des mesures prophylactiques adéquates ainsi que l’implication vigoureuse du pouvoir public dans le domaine de santé peuvent contribuer à l’amélioration de l’état de santé des diabétiques. 

Année académique 2013

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