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Chapitre V : DISCUSSION DES RESULTATS

 

            Notre étude sur les connaissances, attitudes et pratiques des élèves des écoles secondaires de Bukavu sur le VIH/SIDA cas du degré terminal de l’institut NIDUNGA nous a donné des résultats qui donnent une vue sur le profil de ces élèves.

  • Données démographiques :

Dans cette étude, nous avons trouvé que l’âge moyen des élèves du degré terminal de l’institut NIDUNGA est de 19ans du fait que tout élève ayant suivi le cursus secondaire avec un retard d’une année ou échec sera au degré terminal à l’âge de 19 ans. 55% des enquêtés sont des garçons dans toutes les classes cela s’explique par la fréquentation de nombreux garçons à l’école que les filles due à la discrimination des filles (genre) à la scolarisation.43,3%  représentent les catholiques dans toutes les classes du fait que les élèves catholiques sont nombreux à cette école  et beaucoup plus la religion catholique   occupe une place de choix en république démocratique du Congo.

Néanmoins, nous avons trouvé que 45% représentent les filles. Ceci  étant faible par rapport aux résultats trouvés dans une étude menée au Togo sur l’identification du genre où les femmes représentaient 68,6% en 2009.

  • Données liées au sujet

 Nous avons un taux de100% des enquêtés qui connaissent le VIH/SIDA (voir Tabl.n°4), partant d’une étude  menée aux étudiants de l’ISTM/BUKAVU    en 2010, 100% connaissent le VIH/SIDA et les IST. Mais aussi selon l’enquête menée en RDC en 2007, montre que quasi-totalité des hommes 97% et des femmes 92% ont entendu parler de VIH/SIDA. Selon l’enquête menée par UWITONZE René Al HIGIRO Jean à l’université de Rwanda, ils avaient trouvé que 82,1% des étudiants de l’UNR ont des connaissances suffisantes sur le VIH/SIDA, ceci affirme notre première hypothèse selon laquelle les élèves du degré terminal de l’institut NIDUNGA auraient des connaissances suffisantes sur le VIH/SIDA(Tabl.n°4).il ressort du tableau n°2 que l’abstinence avec75,6 % serait un moyen plus efficace de se protéger contre le VIH/SIDA. L’abstinence des relations sexuelles comme moyen de prévention est connue par 76% des femmes et 79%d’hommes (Enquête démographique et santé 2007).selon l’enquête national sur la situation des enfants et femme MICS/2001, la connaissance des moyens de prévention varie selon le milieu de résidence, le niveau économique, le niveau d’instruction ainsi que l’âge de la femme.

            Au tableau n°10, nous avons un effectif de89 soit 59% ont déjà fait de rapport sexuel par contre 41% n’en ont jamais fait confirme le fait que les jeunes sont exposés précocement à la sexualité. Néanmoins ceci se concrétiserait par les médias comme leur source d’observation du rapport sexuel et films pornographiques. D’après Bernard JOINET montre dans son livre que les groupes à risque sont les jeunes qui ont un standing social élevé et ont plus d’influence ou de pouvoir que d’autres.

Les résultats du tableau n°5 affirme notre deuxième hypothèse avec37,3% et 26% des enquêtés ayant l’information sur le VIH/SIDA à travers les médias.  Selon les résultats du tableau n°16, 58% des enquêtés expriment une assistance moralement d’une personne atteinte du VIH/SIDA et ceci infirme alors notre quatrième hypothèse. On note que le tableau n°12 infirme notre troisième  hypothèse du fait que 58% d’élèves connaissent leur état sérologique ; le tableau n°11 illustre que la majorité d’élève pratique de rapport sexuel non protégé soit 59,3% disant que la protection diminue le plaisir.

            De l’attitude des enquêtés, 82%des enquêtés acceptent le dépistage volontaire et du tableau n°14, 46% arrêtent tout rapport sexuel en cas du test positif  du fait que quelqu’un séropositif pratiquant le rapport sexuel peut  susciter la vitesse du virus dans son corps et surtout s’il s’heurte à quelqu’une d’autre séropositive.

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