Ces résultats concernent 252 ménages enquêtés dans l’aire de santé MAENDELEO/CIMPUNDA dont 126 ménages en bon état nutritionnel et 126 ménages dans l’état de malnutrition.
IV.1.1. Caractéristiques socio-économiques
Tableau n°5 : Variables socio-économiques des enquêtés
Caractéristiques |
Effectifs |
% |
1. Sexe : - Masculin - Féminin |
24 228 |
9,5 90,5 |
2. Situation familiale - Célibataire - Marié - Polygame - Veuf (ve) - Divorcé |
3 175 40 |
15,4 |
3. Niveau d’étude - Aucun - Primaire - Secondaire - Tertiaire |
28 |
|
Au vu de ce tableau, il ressort que la majorité de nos enquêtés était de sexe féminin, soit 90,5%, les mariés représentaient 69,4% et avec un niveau d’étude secondaire élevé soit de 42,5% et aux niveaux primaire représentent 40,1%.
Concernant la moyenne d’âge des enquêtés et taille du ménage, les résultats ont montré que l’âge moyenne des enquêtés était de 35 plus au moins 12,36 ans et la taille moyenne des ménages était de 7 plus ou moins 3 personnes.
IV.2. Caractéristiques socio-économiques
Tableau n°6 : Activité principale du ménage
Activités |
Effectifs |
% |
Agricultures |
4 |
1,6 |
Elevages |
6 |
2,4 |
Petits commerces |
113 |
44,8 |
Artisanats |
107 |
42,5 |
Fonctions publiques |
22 |
8,7 |
Total |
252 |
100 |
Ce tableau nous montre que l’activité principale de l’aire de santéMAENDELEO/CIMPUNDA est le petit commerce soit 44,8% des enquêtés représentent 42,5%.
Tableau n°7 : Scolarisation des enfants en âge de scolarisation
Enfants scolarisés |
Effectifs |
% |
Tous |
116 |
46 |
Moitié |
77 |
30,6 |
Moins de la moitié |
59 |
23,4 |
Total |
252 |
100 |
Ce tableau montre que 46% des ménages enquêtés scolarisent tous leurs enfants en âge de scolarisation et 23,4% scolarisent moins de la moitié de leurs enfants.
Tableau n°8 : Source de l’alimentation de base
Source de l’aliment le plus consommé |
Effectifs |
% |
Production du ménage |
2 |
0,8 |
Achat au marché |
236 |
93,7 |
Dons |
14 |
5,6 |
Total |
252 |
100 |
Il ressort de ce tableau que 93,7% des ménages de CIMPUNDA s’approvisionnent au marché.
Tableau n°9 : Nombre de repas consommé par rapport au revenu du ménage
Revenu mensuel du ménage |
1 |
2 |
3 |
Plus de 3 |
Total |
>50 51-100 101-250 251-500 >500 |
12(46,2) 11(42,3) 2(7,7) 1(3,8) 0(0) |
39(19,3) 74(36,6) 79(39,1) 7(3,5) |
0(0) 1(100) 0(0) 0(0) |
0(0) 0(0) 1(100) 0(0) 0(0) |
51(20,2) 90(35,7) 92(36,5) 14(5,6) 5(2) |
Total |
26(100) |
202(100) |
23(100) |
1(100) |
252(100) |
Il ressort de ce tableau que le nombre des repas consommés dépend du revenu, 43,5% des ménages dont le revenu est supérieur à 100$ prennent 3 repas par jour et 46,2% des ménages disposent d’un revenu inférieur à 50$ prennent un repas par jour.
IV.2. Données sanitaires et nutritionnelles
Figure n°2 : Présence de cas de maladie dans le ménage 15 jours avant l’enquête
Oui § Non § Total |
46% 50% 4% |
Nous constatons que 92,8% des ménages enquêtés ont observé des cas de maladie dans les jours qui ont précédé l’enquête.
Tableau n°10 : Principal type d’alimentation de dernier enfant pendant les six premiers mois.
Types d’alimentations |
Effectifs |
% |
Lait bétail frais |
4 |
1,6 |
Lait en poudre |
3 |
1,2 |
Allaitement au sein exclusif |
102 |
40,2 |
Allaitement au sein plus complément |
143 |
56,7 |
Total |
252 |
100 |
Ce tableau montre que 56,7% des ménages enquêtés ajoutent à leurs enfants un complément avant leur 6e mois et 40,5% pratiquent l’allaitement maternel exclusif.
Tableau n°11 : Lieu de 1er recours en cas des maladies dans les ménages
Lieu |
Effectifs |
% |
Centre de santé |
148 |
62,7 |
Hôpital |
20 |
6,4 |
Tradi-praticien |
35 |
14,2 |
Prière |
8 |
2,6 |
Total |
252 |
100 |
Il ressort de ce tableau que le centre de santé sert de premier recours en cas d’une maladie soit 62,7% des ménages enquêtés, l’automédication et le tradi-praticien représentent 28,4% et Hôpital 6,4% des ménages enquêtés.
Tableau n°12 : Décès intervenu dans les ménages par rapport à l’état nutritionnel
Décès intervenues dans les ménages
Etat nutritionnel |
Aucun décès |
1 décès |
2 décès |
Plus de 2 décès |
Total |
BEN MPC |
50(57,5) 37(42,5) |
29(45,3) 35(54,7) |
19(33,9) 37(66,1) |
24(70,6) 10(29,4) |
12(50) 126(50) |
Total |
87(100) |
64(100) |
56(100) |
34(100) |
252(100) |
Il ressort qu’il y a plus de 2 décès des enfants de moins de 5 ans dans 70% des ménages en malnutrition.
Tableau n°13 : Alimentation des enfants par rapport au niveau d’étude des parents
Alimentation des enfants
Niveau d’étude |
Lait bétail frais |
Lait en poudre |
Allaitement au sein exclusif |
Allaitement au sein complément |
Total |
Aucun Primaire Secondaire Tertiaire |
1(100) 3(2,9) 0(0) 0(0) |
1(100) 2(1,9) 0(0) 0(0) |
5(4,9) 33(32,4) 53(52) 12(11,8) |
21(14,7) 64(44,8) 54(37,8) 4(2,8) |
28(11,1) 101(40,1) 107(42,5) 16(6,4) |
Total |
4(100) |
3(100) |
120(100) |
143(100) |
252(100) |
Ce tableau montre qu’une bonne alimentation dépend du niveau d’étude des parents, car 52% des parents qui ont un niveau scolaire alimentent leurs enfants pendant les 6 premiers mois exclusivement.
Tableau n°14 : Fréquentation des enfants de moins de 5 ans dans un centre nutritionnel
Fréquentation |
Effectifs |
% |
Actuellement |
122 |
48,4 |
Dans le passé |
4 |
1,6 |
Jamais |
126 |
50 |
Total |
252 |
100 |
Au vu de ce tableau, nous constatons que 48,4% des enfants des ménages enquêtés ont déjà été admis dans un centre nutritionnel actuellement et 1,6% dans le passé.
Tableau n°15 : Répartition des enquêtés selon l’aliment de base
Aliment |
Effectifs |
% |
Foufou/Manioc/Viande |
17 |
6,7 |
Foufou/Maïs/Légume |
40 |
15,9 |
Foufou/Sorgo-Poisson |
147 |
58,3 |
Foufou/Haricot |
18 |
7,1 |
Tubercule/Haricot |
17 |
6,7 |
Foufou/Manioc-Légume |
13 |
|
Total |
252 |
100 |
Ces résultats montrent que le foufou sorgo poisson est l’aliment le plus consommé dans l’aire de santé MAENDELEO/CIMPUNDA soit 58,3% des ménages enquêtés.
Tableau n°16 : Revenu mensuel du ménage
Revenu |
Effectifs |
% |
<50 |
51 |
20,2 |
51-100 |
90 |
35,7 |
100-250 |
92 |
36,5 |
251-500 |
14 |
5,6 |
>500 |
5 |
2,0 |
Total |
252 |
100 |
Ce tableau montre que 55,9% des ménages ont un revenu mensuel qui est inférieur à 100%.
Figure n°3 : Source d’approvisionnement en cas de besoin
252 |
10
115 |
55 |
21,8 45,6
82 |
32,5
Total
Robinet dansBorne fontaineSource
la maison ménagée
%
Effectifs
Au regard de cette figure, il en découle que la majorité des ménages enquêtés soit 45,6% s’approvisionnent en eau à la source ménagé et 32,5% des enquêtés disposent des robinets dans la maison.
Tableau n°17 : Etat nutritionnel par rapport au niveau du ménage
Revenu mensuel du ménage |
BEN |
MPC |
Total |
50 100-250 251-500 >500 |
21(16,7) 32(25,4) 54(42,9) 14(11,1) 5(4) |
30(23,8) 58(46) 38(30,2) 0(0) 0(0) |
51(20,2) 90(35,7) 92(36,5) 14(5,6) 5(2) |
Total |
Nous constatons que près de 70% des ménages enquêtés présentant le problème de malnutrition sont les ménages dont leur revenu est inférieur à 100%.
Tableau n°18 : Nombre de repas par rapport à l’état nutritionnel
Etat nutritionnel
Nombre des repas consommés |
BEN |
MPC |
Total |
1 repas 2 repas 3 repas Plus de 3 repas |
10(7,9) 97(77) 19(15,1) 1(0,8) |
16(12,7) 105(83,3) 5(4) 0(0) |
26(10,3) 202(80,2) 24(9,1) 1(0,4) |
Total |
126(100) |
126(100) |
252(100) |
Il ressort de ce tableau que la majorité des ménages qui souffrent de la malnutrition prennent 2 repas par jour soit 83,3%.
IV.3. Discussion des résultats
Partout des résultats obtenus dans le tableau n°5, il ressort que la majorité des enquêtés était su sexe féminin, soit 90%. Cette observation n’est pas confirmée par OA ou H ou GON (2002), qui dans son étude avait trouvé 53% des responsables des ménages du sexe masculin, 47% pour le sexe féminin.
Ce même tableau indique que 42,5% des parents malnutris ont un niveau scolaire, 11,1% sans niveau, 40,1% du niveau primaire, la proportion des enfants souffrant de la malnutrition décroît avec le niveau des parents, plus les parents ont un niveau élevé, moins les enfants sont susceptibles à ceux de MAGAMBO (1998), a trouvé dans son étude 46,5% des enfants mal nourris dont leurs parents ont un niveau scolaire, 23,7% des études primaires et 26,3% de sans niveau.
Par rapport au revenu des ménages, cet élément nous pousses de confirmer que la malnutrition sévit le plus dans les familles nombreuses, c’est-à-dire à plusieurs personnes et dont la situation socio-économique est essentiellement faible. Ceci m’a fait penser aux attentes des parents enquêtés disant bien que l’insuffisance d’activité rémunératrice constitue la cause de la malnutrition dans l’aire de santé MAENDELEO/CIMPUNDA et d’autres qui disent que l’alimentation abondante sans apport nutritionnel et aussi à ne pas négliger quant à l’étude des causes majeures de cette maladie.
La FAO pouvait, dans son étude menée en 2002, que la malnutrition est due avant tout au manque de nourriture, mais il existe aussi des causes profondes d’ordre sociale, économique, culturel, politique, climatique comme la pauvreté qui touche des millions des personnes surtout dans les pays sous-développés.
Cette pauvreté n’est pas seulement un facteur influençant la malnutrition, mais aussi et surtout une conséquence en ce sens que la malnutrition réduit l’aptitude au travail et accroit ainsi la pauvreté.
Le monde est riche mais ne fait pas bon usage de la richesse à se portée, des milliards des personnes vivent sous des menaces permanentes de la faim et la malnutrition tandis que d’autres mangent trop, sont aussi mal nourris, mais dans d’autres sens, selon Van des Hayden et courte joie (1993). Le tableau n°6 montre que l’activité principale des responsables des ménages enquêtés le petit commerce soit 44,8% et l’artisan avec 42,5% et en fin l’agriculture. Ces résultats confirment que la malnutrition la plus retrouvée dans les ménages dont la situation socio-économique est faible niveau, socio-économique regorge une proportion de 50% par rapport à 35% de cas des ménages à fort niveau socio-économique.
Les facteurs socio-économiques sont prépondérants et se trouvent pour la plus part de cas dans les causes survenues de cette malnutrition.
Concernant le revenu mensuel des ménages, les résultats indiquent que 69,8% des ménages dont leur revenu est inférieur à 100 dollars, alors que selon l’OMS, le revenu moyen par personne par jour est d’un dollar, ce faible revenu influence négativement sur la santé des populations et surtout les enfants qui ne trouve pas en satisfaction en terme de repas. De ceci, nous confirmons notre hypothèse selon laquelle le faible revenu mensuel des ménages serait à la base de la malnutrition.
Les résultats du tableau 10 montrent que 60% des parents allaient au sein plus complémentleurs enfants pendant le six premiers mois, moins de la moitié des enquêtés allaitent leurs enfants exclusivement au sein soit 40%, tandis que l’OMS et l’UNICEF (2003), recommandent que depuis la naissance jusqu’à 6 mois les enfants soient exclusivement nourris au lait maternel. Les aliments solides peuvent être introduit progressivement dans la notion de l’enfant avec un allaitement maternel continuant jusqu’au-delà de 2 ans.
Selon UNICEF (2003), si tous les bébés nourris exclusivité les décès d’un millions des jeunes enfants chaque année, car le lait est la source principale d’une meilleur boissonet de toute sortes des calories pour l’enfant celui-ci pas de besoin d’aucun autre aliment à la boisson jusqu’à 6 mois.
Dans le même cadre d’idée, André BRIEND (1996), montre que la malnutrition s’observe plus dans les tranches d’âge de 1 à 5 ans, période où les besoins protéiques sont faibles par rapport aux besoins en énergie. A cet âge, selon toujours le même auteur, les besoins en énergie sont élevé et la croissance pondérale est faible.
Dans un rapport d’enquête nutritionnelle menée en RDC en décembre 2005, par action contre la faim (ACF) a fait les mêmes constances termes : « en ce qui concerne les enfants de main de 5 ans la malnutrition globale est marginale
Avant 6 mois les enfants disposent des tous les éléments nutritifs nécessaires à un bon développement grâce anglait maternel mais à partir de cet âge le lait devient insuffisant selon AOUFONGON (2 2)
Signalas que nos résultats issus de l’étude montre que 60 des mères allaitent an sein plus complétement les enfants pendent le six premiers mais ce qui ne pas conseillent sante de l’enfant dépend de son mode d’alimentation qui consiste à allaiter exclusivement an sein pendant six premiers mois cela nous amené à confirmer notre hypothèse selon laquelle l’alimentation inadéquate des enfants serait à la base de la malnutrition des enfants de mains de sang dans cette aire de sante
Suite aux réponses données par les responsables des ménages ,il ressort que les conséquences de la malnutrition s’affichent dans l’aire de santé MAENDELEO/ CIMPUNDA , nous avons des preuves palpables aux résultats du tableau n°7 indiquant que 85% d’enfants non scolarisés vivant dans les ménages présentant cette maladie et le tableau n°12 indiquant que 28% des décès intervenus des enfants de moins de 5ans dans les ménages présentant la malnutrition et en fin 92% des cas de maladies dans les ménages.
En effet, une insuffisance nutritionnelle entrave la naissance et le bon développement de l’enfant la malnutrition se manifeste sans d’autres formes qui, elles aussi retardent la croissance de l’enfant à ceci on peut citer une absorption insuffisante des minéraux (fer, iode, zinc) et des vitamines (comme est la vitamine A).La carence en vitamine qui touche environ 100 millions des jeunes enfants départ le monde à parfois comme conséquences la cécité. Elle altère aussi le système immunitaire occasionnant ainsi l’inaptitude et l’insuffisance mentale.
Les résultats du tableau n°4 qui indique que les revenus de chaque ménage et d’autres préconisent une bonne préparation des aliments, une variation alimentaire et surtout la disponibilité de ce dernier.
Ces résultats ne sont pas du tout contredits par ROSTSART de HERTAING I et outre fort J (1975) qui nous disons que la malnutrition est un problème énorme qui devrait être résolu tant au niveau international, national que local. Le meilleur remède demeure la punition qui devrait se faire par l’éducationnutritionnelle (sanitaire) afin de permettre d’atteindre des différents objectifs tout en modifiant le comportement de la population.
Etant donné que la majorité de cas pour notre échantillon prouve l’existence de kwashiorkor, des cas de marasme sont des cas à la base de la malnutrition aigüe, sévère tel que prouvé par le tableau n°13 (MPC) et confirmé par le rapport de l’OMS 2001, et pouvant avoir l’étiologies diverses telles que la source d’eau utilisée, il nous revient de sensibiliser la population sur la gravité de ce tableau et sur l’existence d’un remède pratique passant par une éducation nutritionnelle des mamans. Lors de la CPN et la CPS. Celle-ci proposera des solutions possibles et acceptables, tenant compte du pouvoir d’achat selon d’occupationde chaque maman en rapport aux aliments disponibles, coutumes et aux interdits alimentaires
Cette éducation doit passer par une explication claire sur les avantages et les faits de l’usage d’une source variable, en eau potable, des habitudes alimentaires adéquate jouant sur l’adaptation et la variation alimentaire, car BARKIL KABORE et collaborateur (2002) continuent à confirmer que le niveau urbain, le mode le plus utilisé pour l’approvisionnement en eau est la fontaine publique à un taux 20% et que rares sont ceux qui font recours au robinet intérieur. Ces résultats sont semblables aux résultats trouvés dans le tableau n°3 dans l’aire de santé MAENDELEO ou 21%s’approvisionnement en eau à la fontaine.