Selon les enquêtes de WFP, ministère du plan et ins en 2007-2008 cités par Nathalie (2010) sur l’analyse globale de la sécurité alimentaire et de la vulnérabilité en RD CONGO, sur 6% des ménages qui ont une consommation alimentaire faible, la majorité d’entre eux est localisée dans le katanga (11%) et le Sud-Kivu (12%) les ménages constituent la force de l’insécurités alimentaire. Les ménages ayant une consommation limite représentent 30% en RDC et sont représentatifs à l’Est du pays avec 33% dans le Sud-Kivu.
Selon les enquêtes de la FAO et WFP du février 2011 sur la sécurité alimentaire en RD Congo, on montre que la situation alimentaire des ménages de la province du Sud-Kivu s’est détériorée entre octobre 2010 et février 2011 la proportion de ménages qui a une consommation alimentaire pauvre et peu diversifiée [pauvre-limite] a progressé de 17 points, passant de 37% a 54% entre octobre 2010 la production agricole de la province du Sud-Kivu n’a que peu progressé au cours de période 2009 a 2010 la production de manioc stagne tandis que celle haricot baisse de 11% .
Globalement, la production agricole est insuffisante pour couvrir les besoins alimentaires des ménages dans le groupement de lugendo.
La situation des ménages de la province du Sud-Kivu continue de se dégrader de puis l’année dernière par contre, sur la même période, l’on note une hausse de 22% de la population de ménages avec une consommation alimentaire pauvre.
La production agricole insuffisante renforce les difficultés d’accès à la nourriture dans le groupement de lugendo. Suite à cette faible production observée dans notre milieu d’étude les ménages sont confrontés à plusieurs difficultés entre autre : La hausse de prix des produits agricoles sur les marchés, nombre de repas réduit, absence d’une réserve semencière, présence des maladies etc. Ces résultats ci-dessous sont les fruits de nos enquêtes effectuées sur terrain
2.2.1.1. Hausse de prix des produits agricoles ces deux dernières années
En portant le regard fixé sur le tableau ici-bas, nous remarquons que sur le 100% des ménages enquêtés, soit 91 ménages enquêtés, tous le 100% montrent qu’ils observent la hausse des prix des produits alimentaires sur le marché. Cette situation s’explique `par le fait que, la production agricole est de plus en plus faible.
Tableau 9 hausse de prix des produits agricoles dans le village ces deux dernières années
Hausse prix |
Effectifs |
Pourcentage |
Oui |
90 |
100,0 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2.1.2. Produits spécifiquement (trois principaux produits)
En portant un regard sur le tableau ci bas, on remarque que la culture de Soja, haricot, mais sont les plus menacées par la hausse de prix des denrées alimentaire sur le marché, cette situation s’explique par le fait que, sur le 100% des ménages enquêtés, 36.3%, soit 33 ménages sur les 90 enquêtés, montrent que c’est les cultures de Soja, haricot et mais qui ont été écheament frappées, parmi les 3principaux cultures pratiquées, suivie de la deuxième catégorie des manioc, haricot et patate douce, tel que confirmé par 31.9% soit 29 ménages enquêtés sur les 91, en fin la troisième catégorie des Soja, sorgho et patate douces, comme le confirme 30.8% soit 28ménages sur les 91 enquêtés.
Tableau 10 trois principaux produits qui ont changé le prix
Trois principaux produits qui ont changé le prix |
Effectifs |
Pourcentage |
Soja; haricot; mais |
33 |
36,3 |
Manioc; haricot; patate douce |
29 |
31,9 |
Soja;sorghot;patate douce |
28 |
30,8 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2.1.3. Cause de cette hausse de prix
L’analyse porté sur le tableau ci bas montre que la faible production agricole est à la base de la hausse de prix des denrées alimentaires sur le marché d’écoulement des produits, cette situation est due par le fait que, sur le 100% des ménages enquêtés, 64.8 %, soit 59 ménages sur les 91 enquêtés montrent que la hausse de prix est s’explique par la faible production agricole, 31.9% soit 29 ménages sur les 91 enquêtés montrent que cette situation est due par l’absence des routes de dessertes Agricoles, seulement 2.2% soit 2ménages sur les 91 enquêtés montrent qu’il ya d’autres raisons qui peuvent expliquer cette hausse des prix des produits agricoles sur le marché.
Tableau 12 hausse de prix selon les enquêtés
Hausse de prix selon les enquêtés |
Effectifs |
Percent |
Faible production |
59 |
64,8 |
Absence des routes de déserte agricole |
29 |
31,9 |
Autres à préciser |
2 |
2,2 |
Total |
90 |
100,0 |
Le tableau ci bas ayant trait à la rareté des produits agricoles dans le marché local, au cours des deux dernières années, montre que les produits agricoles sont extrêmement rares sur le marché local, telle une confirmation donnée par 98.9 % des ménages enquêtés, soit 90 ménages sur les 91 enquêtés, cette situation s’explique par le fait que la production agricole dans le groupement de Lugendo est devenue de plus en plus faible et par conséquent les produits deviennent rares et le prix sur le marché devient élevé.
Tableau 13 rareté des produits agricoles sur le marché
Rareté des produits agricoles |
Effectifs |
Pourcentage |
Oui |
90 |
100,0 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2.2.2. Approvisionnement en produits vivriers pour suppléer ce déficit
Les résultats tels que présentés dans le tableau ci bas nous prouvent qu’au regard de la rareté des produits agricoles sur le marché local de Lugendo, la population fait recours aux marchés extérieurs pour s’approvisionner en denrées alimentaires. Pour s’approvisionner, 36.3% soit 33 ménages sur les 91 enquêtés montrent qu’ils s’approvisionnent dans la ville de Bukavu, 36.3ù% toujours soit 33ménages sur les 91 enquêtés disent qu’ils partent s’approvisionner à Goma, 15.4% soit 14 ménages sur les 91 enquêtés montrent qu’ils font recours au pays étranger à l’aucurence du Rwanda, et en fin 11% soit 10 ménages sur les 91 enquêtés montrent qu’ils font recours à un autre marché local de Mudaka.
Tableau 14 lieu d’approvisionnement
Lieu d’approvisionnement |
Effectifs |
Pourcentage |
A Bukavu |
33 |
36,3 |
A Goma |
33 |
36,3 |
Au Rwanda |
14 |
15,4 |
A mudaka |
10 |
11,0 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2.2.3. Nombre de repas consommés par jour actuellement.
De part les résultats de ce tableau ci bas, on remarque que la grande partie de la population de lugendo consomme un repas par jour, cette situation s’explique par le fait que, sur le 100% des ménages enquêtés, 52.7%, soit 48 ménages sur les 90 enquêtés prennent un repas par jour, suivis des 40.7%, soit 37 ménages sur les 90 enquêtés prennent seulement deux repas par jour et seulement 4.4% soit 4 ménages seulement prennent 3 repas de nourritures par jour. Cette situation alimentaire est la conséquence de la faible production Agricole dans le groupement de lugendo qui favorise la rareté des produits agro alimentaires sur le marché et par conséquent la pauvreté.
Tableau 15 nombre de repas consommés par jour actuellement
Nombre repas |
Effectifs |
Pourcentage |
Un repas |
48 |
52,7 |
Deux repas |
37 |
40,7 |
Trois repas |
4 |
4,4 |
Rien |
1 |
1,1 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2.2.4. En preniez-vous plus avant
Les résultats du tableau ci bas montrent que les habitudes alimentaires de la population de lugendo ont changé selon que la misère alimentaire s’est installée dans cette entité. Cette situation s’explique par le fait que des ménages qui étaient capable de prendre plus de repas par jour n’en sont plus capables actuellement. Les résultats comme présentés dans le tableau montrent qu’à 82.4% la situation a changé, telle est donc une confirmation donnée par 82.4%, soit 75ménages sur les90 enquêtés et seulement 16.5% soit 15 ménages seulement montrent que la situation leur est restée standard, n’a donc pas changée.
Tableau 16 prendre plus avant
Prendre avant |
Effectifs |
Pourcentage |
Oui |
75 |
82,4 |
Non |
15 |
16,5 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2.3.1. Mesure face à la rareté de nourriture
Le tableau ci bas nous renseigne que dans la situation de disette, la population a un ensemble des comportement qu’elle affiche vis-à-vis au manque de la nourriture suffisante. Le comportement qui est la plus appliqué dans le groupement de lugendo est celui de partager le peu obtenu de façon équitable, telle une confirmation donnée par 65.9% des ménages enquêtés, soit 60 ménages sur les 90 enquêtés, 28.6% des ménages enquêtés, soit 26 ménages sur les 90 enquêtés montrent qu’ils laissent toute la part aux petits enfants de la maison, 2.2% soit seulement 2ménages sur les 90 enquêtés montrent qu’ils laissent aux vieux, et 2.2%, soit 2ménages sur les 90% montrent qu’ils laissent aux jeunes.
Tableau 17 mesures face à la rareté de la nourriture
Mesure face à la rareté de la nourriture |
Effectifs |
Pourcentage |
Partage équitable |
60 |
65,9 |
On laisse aux enfants |
26 |
28,6 |
Aux vieux |
2 |
2,2 |
Aux Jeunes |
2 |
2,2 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2.4. Affectation des récoltes, disponibilité de réserve semencière et lieu d’approvisionnement en semences
2.2.4.1. Proportion des récoltes affectées à l ' autoconsommation
Pour cette étude, nous remarquons que la grande majorité de nos enquêtés réservent toute leur production agricole à la consommation du ménage, une situation qui s’explique par le fait que, sur le 100% des ménages enquêtés, 31.9% de nos enquêtés montrent qu’ils affectent toute la production agricole à la consommation de leur ménages. Suivi de 28.6% des ménages enquêtés qui montrent qu’ils affectent toute une moitié de la production à la consommation du ménage. En fin 19.8% des ménages enquêtés montrent qu’ils affectent le ¼ de la production à la consommation.
Tableau 18 proportion des récoltés affectées à l 'autoconsommation
Récoltés affectées à la consommation |
Effectifs |
Pourcentage |
¼ |
18 |
19,8 |
2/4 |
26 |
28,6 |
¾ |
17 |
18,7 |
Toute la production |
29 |
31,9 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2.4.2. Réserve semencière ces deux dernières années
Pour ce qui concerne la réserve des semences pour les deux dernières années dans le tableau ci bas, nous remarquons que la population ne parvient plus à faire des réserves pour des fritures saisons suite à une faible production agricole, ce qui fait de sorte que la population agricultrice trouve des problèmes pendant la période de semis. Cette situation s’explique par le fait que sur le 100% des nos personnes enquêtées, 71.4%, soit 65 personnes sur les 91 enquêtées ne parviennent pas à réserver des semences, contre 27.5% soit 25 personnes sur les 91 enquêtées qui parviennent à réserver une quantité de leur production pour la période de semis. Cette situation nous montre que la population est plongée dans une totale misère et la production agricole reste en danger.
Tableau 19 réserve semencière
Réserve semencière |
Effectifs |
Pourcentage |
Oui |
25 |
27,5 |
Non |
65 |
71,4 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2.4.4. Lieu d’approvisionnement en semences
Le tableau ci bas nous montre que les agriculteurs du groupement Lugendo éprouvent des difficultés dans a recherche des semences pendant la période de semis. Pendant cette période où la population doit être mobilisée pour avoir des semences, une partie de celle-ci s’approvisionne au près des marchés et une autre partie profite des dons des ONGS. Une situation qui s’explique par le fait que sur le 100% des ménages enquêtés, 70.3% soit 64 ménages sur les 91 enquêtés montrent qu’ils s’approvisionnent aux marchés locaux, contre 25.3% soit 23 ménages sur les 91 enquêtés qui s’approvisionnent ou qui bénéficient des dons des ONGS. Seul 3.3% soit 3 ménages sur les 91 enquêtés s’approvisionnent dans d’autres endroits.
Tableau 20 lieux d’approvisionnement en semences
Lieu d’approvisionnement en semence |
Effectifs |
Pourcentage |
Au Marché |
64 |
70,3 |
Auprès des ONGs |
26 |
28,6 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2 .5.1. Emergence des certaines maladies
Au regard de ce que nous présente le tableau ci bas, nous remarquons que les cas des maladies sont plus observées dans les ménages du groupement Lugendo, une situation qui est confirmée par la quasi unanimité de l’opinion de Lugendo, soit 97.8% des ménages enquêtés, soit 89 ménages sur les 91 enquêtés, contre simplement 1.1% soit 1 seul ménage sue les 90 enquêtés, qui montrent que les cas des maladies ne se font pas observer dans leur ménages.
Tableau 21 émergence des certaines maladies
Emergence des maladies |
Effectifs |
Pourcentage |
Oui |
89 |
98,9 |
Non |
1 |
1,1 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2.5.2. Maladies observées
Le tableau ci bas nous montre que les maladies les plus fréquentées dans le groupement de lugendo sont celles de kwashiorkor, cette situation s’explique par le fait que sur le 100% des ménages enquêtés, 30.8% soit une proportion de 28 ménages sur les 91 enquêtés montrent qu’ils observent souvent le cas de kwashiorkor, 20 .9% des ménages enquêtés soit 19 ménages sur le 90 enquêtés observent le cas de tuberculose. 18.7%soit une proportion des 17 ménages sur les 91 enquêtés qui montrent qu’lis observent le problème de choléra. 17.6% soit 16ménages sur les 91 enquêtés montrent qu’ils observent le problème de malaria. Seulement 11% soit 10ménages sur les 91 enquêtés montrent qu’ils observent le problème de la diarrhée. Cette problématique au tour des maladies liées à la malnutrition s’observe dans ce milieu suite à la faible production Agricole.
Tableau 22 maladies fréquentées dans le milieu
Maladies fréquentées |
Effectifs |
Pourcentage |
Malaria |
16 |
17,6 |
Tuberculose |
19 |
20,9 |
Choléra |
17 |
18,7 |
Diarrhée |
10 |
11,0 |
Kwashiorkor |
28 |
30,8 |
Total |
90 |
100,0 |
2.2.5.3. Couches sociales les plus affectées
Le tableau ci bas nous renseigne que la coche de la population la plus touchée par les maladies d’ordre Alimentaires sont pour la plus part des enfants, une confirmation donnée à 42.9% de la population enquêtée, soit 39 ménages sur les 90 enquêtés ; suivi des hommes âgés ou soit les personnes de 3ième âge, comme nous le confirme une proportion des 29.7% des ménages, soit 27ménages sur les 91 enquêtés. Qui montrent que les personnes de 3ième âges sont les plus touchées par ces maladies d’ordre Alimentaires. 26% des ménages enquêtés, soit 24ménages sur les 91 enquêtés montrent que ce sont les jeunes qui sont les plus touchés par ces maladies. Ces maladies d’origines alimentaires sont provoquées par le déficit alimentaire qui traduit la faible production alimentaire.
Tableau 23 population la plus affectées
Population affectées |
Effectifs |
Pourcentage |
Enfants |
39 |
42,9 |
Jeunes |
24 |
26,4 |
Vieux |
27 |
29,7 |
Total |
90 |
100,0 |
Nous voici au terme du chaintre 2eme portant sur les effets de la faible production sur l’insécurité alimentaire des ménages. La production étant devenue très faible dans le milieu d’étude on remarque une hausse des produits agricoles ces deux dernières années une confirmation donnée par 100% de nos répondants.
Cette hausse de prix est liée a une faible production attestée par 64,8% de nos répondants. En ce jour dans ce milieu on constate une rareté des produits agricoles sur le marché une affirmation donnée par 100% de nos enquêtés et sur ce ils sont tenus recourir aux marchés extérieur pour suppléer ce déficit et la population de lugendo s’approvisionne en grande partie à Goma et à Bukavu une confirmation donnée par 36.3% de nos répondant suite a cette rareté la population n’arrive plus à couvrir le nombre de repas consommé avant que ce fléau arrive cette phrase se justifie par 40,7% de nos enquêtés qui prennent seulement un repas par jour ce qui est une conséquence à la longue partant de cette mauvaise alimentation, nous observons l’émergence de certaines maladies dans le groupement de lugendo, une confirmation donnée par 99,9% de nos enquêtés et la maladie qui s’observe en majorité c’est le Kwashiorkor une confirmation donnée par 30,8% de nos répondant suit a tous ces différend nous voulons proposer une voix ou stratégie d’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages dans le groupement de Lugendo.