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UNIVERSITE SIMON KIMBANGU DE BUKAVU USK/BUKAVU
Présenté par MULINDANGABO Ntole Justin
Pour l'obtention du diplôme de Licence en psychologie clinique

FACTEURS FAVORISANT LE TRAUMATISME PSYCHO-AFFECTIF DES ACTEURS SOCIAUX DANS LE GROUPEMENT DE BUGORHE, TERRITOIRE DE KABARE, EST DE LA RD CONGO

Publication : 18 Décembre 2017
Le monde connaît aujourd’hui une nouvelle forme de criminalité qu’il n’a point connu, il y a de cela un siècle. Cette criminalité se traduit par des violences qui sont à la base de la rupture de l’harmonie et de  la communication sociale entre le réseau psycho-affectif dont les causes sont d’origines diverses (Bahati, 2013 p. 2). Nous assistons actuellement, dans de nombreux pays, à une recrudescence (réelle et subjective) de la violence. Celle-ci a toujours existé mais devient plus évidente car non occultée ; de plus, de nouvelles formes de violence apparaissent, en particulier celle concernant les guerres, les tueries, les vols, …  Cette violence pourrait s’amplifier, compte tenu du nombre et de la rapidité des changements auxquels nous ne sommes pas préparés et qu'ainsi nous subissons, alors que nous sortons à peine des horreurs de la seconde guerre mondiale, des décolonisations, et que nous vivons des “ purifications ethniques ” et des autodestructions nationales (Nunez, 1996 pp.141-145). En présence d'un changement qui peut être considéré comme une agression, l’homme peut avoir deux attitudes : l’une, pacifique, adaptative et intégrative grâce à la mise au point d'une réponse atténuatrice ou neutralisante (acceptation ou combat) de l'agression, très souvent source de progrès; l’autre violente, source de souffrances immédiates pour l’agressé et souvent différée pour l’agresseur. Dans ce cas, l'agression peut engendrer un progrès réactionnel, tardif, le plus souvent différé. Ce progrès, post violence, a cependant un coût humain, habituellement trop élevé, inadmissible, qu'il serait nécessaire d'éviter (ibidem pp. 383-392). Comment expliquer que, devant l’agression, l’homme puisse répondre, soit positivement, soit d’une manière violente négative vis à vis de lui-même (pathologies psychosomatiques) ou de son environnement social (violence familiale, scolaire, urbaine...)? Cette réponse violente négative - opposée à celle, pacifique qui, dans certaines conditions comme celle de la  stratégie de la “ non-violence ” de Gandhi, peut être aussi violente, agissant sur la conscience de l’agresseur - peut mieux se comprendre dans ses origines, son mécanisme et son extension du biologique au social, en étudiant les stratégies de réponse à l’agression adoptées dans les divers domaines biologiques, psycho-cognitifs et sociaux humains. Il nous est, en effet, apparu que ces stratégies adoptées par l'homme dans ces divers domaines étaient similaires

Année académique 2017

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