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CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Dans ce chapitre du travail, nous présentons les résultats de notre enquête qui cadrent avec la contribution de la culture de manioc à la sécurité alimentaire à Kavumu dans le groupement de Bugorhe, les conditions alimentaires des ménages qui consomment le manioc ainsi que les stratégies à mettre en place pour accroitre la production de manioc.

Tableau 2 : De la production de manioc dans le groupement de Bugorhe

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

96

100

Non

0

0

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

Il ressort de ce tableau que la culture de manioc est produite à Kavumu dans le groupement de Bugorhe. 96 sur 96 enquêtés soit 100% donnent cette confirmation. Disons que cela est une réalité car le manioc constitue l’aliment de Base des ménages dans ce groupement.

Tableau 3 : Quantité de manioc produite par an et par hectare en groupement de Bugorhe

Quantité

Effectifs

Pourcentage

Moins de 500 Kg

15

16

500 Kg ou 0,5 tonne

75

78

1 tonne

6

6

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

En observant ce tableau, remarquons que la quantité de manioc produite à Kavumu est de 0,5 tonne ou 500 Kg  par an et par hectare. Ceci est avancé à 78%  des cas. Cette faible quantité de manioc produite par an et par hectare s’explique par le sous-développement du secteur agricole dans notre pays la RDC.

Tableau 4 : Préférence de la culture de manioc par rapport à d’autres cultures vivrières à Kavumu

Réponses proposées

Effectifs

Pourcentage

Sa valeur nutritive

60

63

Sa teneur en protéines et en vitamines

12

12

C’est la culture la plus cultivée et produite en RDC

15

16

Le manioc coute moins cher et est produite sans beaucoup d’exigences

9

9

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

En lisant ce tableau, nous remarquons que plusieurs raisons sont avancées par nos enquêtés au sujet de la préférence de la culture de manioc dans leur milieu par rapport à d’autres cultures. Ces raisons sont entre autres la valeur nutritive du manioc, le fait du manioc d’être plus cultivé en RDC, la teneur qu’a le manioc en protéines et en vitamines, le moindre cout du manioc et sa production sans beaucoup d’exigences. Ces raisons sont soulevées respectivement par 63%, 12%, 16% et 9% des enquêtés.

Tableau 5 : Le manioc comme culture principale à Kavumu dans le groupement de Bugorhe

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

86

90

Non

10

10

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

A la lumière de ce tableau, le manioc est reconnu comme culture principale dans le groupement de Bugorhe. Cela est témoigné par 90% des enquêtés. Cela est une réalité du fait que les trois quart de ménages à Bugorhe consomment le manioc comme aliment de base.

Tableau 6 : de la contribution de la culture de manioc à la sécurité alimentaire à Bugorhe.

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

84

88

Non

12

12

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

Il ressort de ce tableau que la culture de manioc contribue à la sécurité alimentaire dans le groupement de Bugorhe. 88% des enquêtes l’affirment.

Tableau 7 : Preuve de la contribution du manioc à la sécurité alimentaire à Bugorhe

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Combattre la faim dans les ménages

43

45

Accroitre le revenu paysan

30

31

Elle garantit les conditions alimentaires meilleures

13

14

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

Au regard de ce tableau, nous remarquons que la preuve de la contribution du manioc à la sécurité alimentaire s’observe par le combat de la faim dans les ménages, l’accroissement du revenu paysan et la garantie des bonnes conditions alimentaires dans les ménages. Cela avancé respectivement par 45%, 31% et 14%  des enquêtes. Disons que la culture de manioc épargné les paysans de Bugorhe de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire étant donné que la grande quantité de manioc produite est consommée dans les ménages et le surplus est commercialisé par les cultivateurs.

Tableau 8 : conditions essentielles pour qu’on parle de la sécurité alimentaire

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Viabilité de l’agriculture dans le milieu

20

21

Prépondérance de la production agricole

11

11

Accessibilité, abondance et accroissement des produits agricoles dans le milieu

25

26

Surpasser le seuil de famine et de pauvreté et être capable de subvenir à d’autres besoins essentiels à part la nourriture

40

42

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

De ce tableau, nous lisons que parmi les conditions essentielles pour qu’on parle de la sécurité alimentaire dans un milieu, 42% des enquêtés soulèvent le dépassement du seuil de famine et de pauvreté et la subvention à d’autres besoins essentiels à part la nourriture, 26% signalent l’accessibilité, l’abondance et l’accroissement des produits agricoles dans le milieu, 21% révèlent la viabilité de l’agriculture en milieu rural et 11% d’enquêtés dégagent la prépondérance de la production agricole. De ces conditions l’on comprend bien que garantir la sécurité alimentaire en milieu rural n’est pas la moindre des choses.

Tableau 9 : Etat de la sécurité alimentaire des ménages

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

16

17

Non

54

56

Pas tellement

26

27

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

En observant attentivement ce tableau, nous remarquons que la majorité des enquêtes 54 sur 96 (soit 56%) pensent que leurs ménages ne sont pas en sécurité alimentaire au travers les conditions essentielles pour parler de cette sécurité alimentaire. D’autres (26 sur 96 soit 27%) pensent que les leur cheminent vers la sécurité alimentaire alors que 16 sur 96 enquêtés soit 17% qui pensent que leurs sont en sécurité alimentaire.

En réalité, la sécurité alimentaire n’est pas garantie dans les milieux ruraux de la RDC, cela faute du sous-développement du secteur agricole.

Tableau 10 : état des conditions alimentaires des ménages consommatrices du manioc à Bugorhe

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Bonne

82

85

Assez bonne

4

4

Mauvaise

10

11

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

Il ressort de ce tableau que les conditions alimentaires d’un grand nombre des ménages consommatrices du manioc à Bugorhe sont bonnes car le manioc est un aliment riche en amidon et en protéines. Cela est avancé à 85%.

Tableau 11 : Reconnaissance de la mosaïque du manioc à Bugorhe

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

79

82

Non

17

18

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

A la lumière de ce tableau, lisons que 79 enquêtés sur 96 soit 82% acceptent reconnaitre la mosaïque du manioc dans leur groupement contre 17 sur 96 enquêtés soit 17% qui ne l’acceptent pas.

Tableau 12 : handicap de la production  du manioc à Bugorhe suite à la mosaïque

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

79

82

Non

17

18

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

Ce tableau fait ressortir que 82% des enquêtés acceptent que la mosaïque du manioc handicape la production du manioc dans le groupement de Bugorhe, cela suite au constat d’une baisse de production du manioc au cours de cinq dernières années. Par contre un effet réduit d’enquêtés 18% ne l’acceptent pas.

Tableau 13 : Souhait pour l’accroissement de la production de manioc à Bugorhe afin d’y garantir la sécurité alimentaire

Réponses

Effectifs

Pourcentage

Oui

96

100

Non

0

0

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

Il ressort de ce tableau que 96 sur 96 enquêtés soit 100% souhaitent que la production de manioc s’accroit et que la mosaïque soit éradiquée en vue de garantir la sécurité alimentaire.

Tableau 14 : Suggestions pour accroitre la production de manioc dans le groupement de Bugorhe

Réponses attendues

Effectifs

Pourcentage

Vulgariser les variétés résistantes des maniocs sur les étendues exploitées

76

79

User des pesticides pour détruire les ravageurs des cultures

13

14

Aménager les terres cultivables et financer l’activité agricole à Bugorhe

7

7

Total

96

100

Source : Nos investigations sur terrain, Août 2016

En observant les résultats affichés dans ce tableau, nous nous rendons compte que la majorité des enquêtés suggèrent la vulgarisation des variétés résistantes de manioc comme meilleure stratégie d’accroitre la production de manioc à Bugorhe en vue de garantir la sécurité alimentaire (ils représentent 76 personnes sur 96 soit 79%). D’autres qui sont minoritaires donnent d’autres suggestions pour cette fin.

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