CONCLUSION

Ce travail consistait à déterminer l’impact de l’exploitation minière artisanale sur la production agricole dans le groupement de Lubona en territoire de Walungu, où la terre était productive auparavant que dans l’état actuel.

 Pour ce faire, une enquête  à été mené dans ce groupement dans le but de se rendre compte de la situation actuelle, cinq localités ont été enquêtées en raison de 20 ménages par localité. Un questionnaire a été administré pour s’enquérir de la situation agricole actuelle et d’impact de l’activité minière dans ce milieu.

Les résultats obtenus sur terrain nous ont fait conclure ce qui suit :

L’explosion de l’activité minière artisanale n’a pas influencé négativement  la superficie de terre arable disposée à l’agriculture à Lubona. Par ailleurs, elle est l’une parmi les causes de la baisse de main d’œuvre agricole ; elle cause des érosions dans les montagnes et la dégradation du sol; elle engendre le banditisme et accentue la prostitution; elle est à la base de déscolarisation des enfants dans le milieu.

Nous avons constaté aussi que la production agricole actuelle à Lubona est très médiocre, parmi les causes, nous pouvons citer: vieillissement du sol, apparition des maladies, attaque des végétaux par les insectes, manque de variétés résistantes, pas d’outils agricoles, manque d’engrais, divagation des animaux domestiques et la guerre. C’est ainsi que les produits vivriers consommés à Lubona sont tous importés, seules la banane et la patate douce sont produites localement.

Enfin, l’activité la plus intéressante à Lubona et qui occupe la main d’œuvre paysanne est l’agriculture, malgré l’attaque du manioc par la mosaïque.

De ce qui précède, on peut ressortir quelques propositions :

• Aux ONG locaux, nationaux et internationaux de promouvoir l’activité agricole à Lubona en fournir aux agriculteurs des intrants nécessaires;
• Au gouvernement nationale et/ou provincial, de prendre des mesures pour décourager les enfants mineurs aux travaux d’exploitation minière;

Aux agriculteurs de Lubona, d’utiliser les engrais organiques (résidus de récolte, cendre, etc.) et des techniques d’amélioration du sol (paillage, jachère, cultures itinérantes, etc.) pour pouvoir améliorer la qualité du sol.