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CHAP V INTERPRETATION DES RESULTATS

 

          Après dépouillement des données récoltées sur terrain, il nous revient d’interpréter les tableaux ci-haut tracés en fonction de nos hypothèses pour faire comprendre :

  • Le faible niveau de connaissance des mères en matière d’alimentation des enfants dans l’aire de santé de Cigurhi, nous constatons que la majorité des mères enquêtées soit 46,6% n’avaient pas étudiées, aussi, elles ne sont pas informées du sevrage, 33,3% ont fait l’école primaire et 20% sont informées avec un niveau d’étude de l’école secondaire. (tableau n°1), en considérant de ce qui est noté ci-haut nous remarquons que l’analphabétisation peut  être la cause d’un mauvais sevrage, 66,6% d’enfants vivent de familles en union conjugale, 33,3% vivent seules d’où manque de moyen pour s’alimenter ainsi que leurs enfants (tableau n°1). Les mères ne respectent pas la conduite de l’alimentation, d’où il faut faire éduquer nos mères de l’alimentation des enfants de 0-24 mois soit 43,3% des mères qui donnent les aliments en plus du lait maternel à l’âge de 3 à 5 mois ; 40% seulement respectent l’introduction des aliments à partir de 6 mois et 16,6% des mères introduisent à l’âge de 1 à 3 mois  (tableau n°2).

Disons donc que l’alimentation à des répercussions sur la survie de l’enfant. Quant ils sont mal nourris, les enfants sont incapables de lutter contre les maladies et sont par conséquent beaucoup plus exposées aux risques de maladie et de mort. Il résulte, qu’en améliorant la nutrition de l’enfant on réduit la mortalité et la morbidité infantiles.

  • Le non disponibilité des aliments pour la famille (insuffisance de sécrétion lactée, aliment de complément indisponible). Pour 50% le revenu ne couvre pas les besoins du ménage. De ce fait, il ressort que cette population n’est pas à mesure de disponibiliser les aliments au niveau du foyer.  Nous avons remarqué que les ménages vivent dans une pauvreté accrue ; cette pauvreté empêche les familles d’acheter certains aliments pourtant disponibles au marché. Le pouvoir d’achat est très bas.
  • La faible revenue de ménage : dans cette aire de santé de Cigurhi, le revenu est tellement faible pour pouvoir satisfaire l’alimentation des ces enfants de 0-24 mois et maintenir une sécurité alimentaire du ménage. Et donc les familles dont le revenu est ˃à 50$ est soit 30% qui est la valeur tellement basse, et 50-100$ soit 50% contre Ë‚ 200$ soit 3,3% qui ont un revenu familial suffisant.

Tout en considérant que la communauté à un grand rôle à jouer dans la période post-partum ; les mères allaitantes doivent être beaucoup plus assistés surtout pout leur alimentation car, l’allaitement de ces enfants dépendent aussi de ce que ces mères mangent.

Disons donc que contrairement à leurs pratiques, les hommes de l’aire de santé doivent savoir que les femmes allaitantes doivent être alimentées d’une manière adéquate et spéciale pour améliorer leur nutrition et les encourager à allaiter exclusivement aux seins pendant les 6 premiers mois.

  • Occupation des mères à domicile

          Notre échantillon, constitué en majorité des mères cultivatrices 45% qui n’allaitent pas ses enfants à la demande, 25% des mères font des petits commerces qui n’allaitent que le soir, 21,6 des ménagères qui allaitent sur demande et 8,3 des mères sont des employées.

De ce résultat, nous remarquons que la majorité des mères enquêtées ne sont pas disponibles à leurs domiciles pour se charger de l’alimentation de ses enfants.

          Ce qui a un impact négatif sur le rythme de l’allaitement des enfants consistant à donner le lait au bébé sur demande.

  • Dans la mesure où la mère peut être séparée du nourrisson pendant plus de 3 heures, la mère devrait exprimer son lait et le conserver dans une condition où l’hygiène est stricte.

Ce lait sera donné au bébé à son absence, aux heures où elle devrait normalement allaiter

  • La mère devrait fréquemment allaiter son bébé quand elle est à la maison.
  • Si la mère peut amener son nourrisson avec lui au champ, elle doit fréquemment l’alimenter
  • Les mauvaises habitudes culturelles liées à l’alimentation

Nous remarquons de notre échantillon que 50%  des enfants ont d’ethnies Shi et Havu, 25%  sont de Lega et Babembe et en fin 25% sont de Tembo et Fuliro.

De cette hypothèse, nous constatons à partir de notre enquête que la culture n’influence pas de l’alimentation des enfants de cette aire de santé car 100% des enfants, leurs mères le donnent le 1èr lait dit (colostrum) après accouchement, 100% d’enfant reçoivent de lait tout juste après accouchement, et en fin 100% des mères poursuivent l’allaitement avec les aliments de complément. (Tableau n°2 et n°3).

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