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Chapitre IV: PRESENTATION DES RESULTATS

 

IV.1 Présentation

IV.1.1 Identification de la population

Tableau n°2 répartition de la population selon le sexe

SEXE

EFFECTIF

POUCENTAGE

Masculin

68

41,2

Féminin

97

58,8

Total

165

100

            Au regard de ce tableau, nous remarquons que le sexe féminin dominent avec 58,8 % par rapport au masculin soit 41,2 %

Tableau n°3 Répartition de la population selon la tranche d’âge

TRANCHE D’AGE (EN  ANNEES)  

EFFECTIF

POURCENTAGE    

20 à 30

69

41,8

30 à 40

71

43,0

40 à 50

20

12,1

50 à 60

5

3,0

Total

165

100

Au vu de ce tableau, nous remarquons que la population appartenant à la tranche d’âge de 30 à 40 est plus nombreuse soit 43% et que ceux de 50 à 60 sont moins nombreux soit 3 %

Tableau n°4 Répartition de la population selon l’Etat civil

ETAT CIVIL

EFFECTIF

POURCENTAGE

Marié

118

71,5

Célibataire

45

27,3

Veuf (Veuve)

2

1,2

Total

165

100

            Au regard de ce tableau, nous remarquons que la majorité de la population est mariée soit 71 ,5 % et que la minorité est veuf soit 1,2%

Tableau n°5 Répartition de la population selon le niveau d’étude

NIVEAU D’ETUDE

EFFECTIF

POURCENTAGE

Primaire

24

14,5

Secondaire

67

40,6

Supérieur

23

13,9

Moyen

36

21,8

Aucun

15

9,1

Total

165

100

            A la lumière de ce tableau, il ressort que la majorité de la population a un niveau d’étude secondaire soit 40,6 % et que la minorité n’a pas de niveau soit 9,1%.

 

 

Tableau n°6 Répartition de la population selon la profession

PROFFESSION

EFFECTIF

POURCENTAGE

Fonctionnaire de l’état

3

1,8

Enseignant

2

1,2

Commerçant

112

67,9

Cultivateur

7

4,2

Sans profession

41

24,8

Total

165

100

            De part ce tableau, nous remarquons que la majorité de la population est commerçant soit 67,9 et que la minorité est enseignant soit 1,2 %

IV.1.2 Résultat obtenu en rapport avec  le sujet d’étude

Tableau n°7 : La probabilité d’être malade chez la population

Etre malade

EFFECTIF

POURCENTAGE

Oui

164

99,4

Non

1

0,6

Total

165

100

            A la lumière de ce tableau, il ressort que 99,4%  de la population ont la probabilité de tomber malade et que 0,6 % n’en ont pas.



Tableau n°8 : Premier traitement en cas de maladie selon la population interrogée

TRAITEMENT

EFFECTIF

POURCENTAGE

Traditionnel

31

18,8

Moderne

51

30,9

 Les deux

82

49,7

Aucun

1

0,6

Total

165

100

            De part ce tableau, il ressort que sur 165 Sujet d’étude 82 soit 49,7% recourent en premier lieu au traitement traditionnel et moderne et seulement 1 soit 0,6 ne recoure en aucun traitement.
Tableau n°9 : Satisfaction du traitement reçu selon la population

TRAITEMENT Reçu

EFFECTIF

POURCENTAGE

Non

1

0,6

Toujours

94

57,0

Souvent

70

42,4

Total

165

100

            Au regard de ce tableau, on remarque que 57% de la population est satisfait du traitement reçu et que seulement 0,6 % n’est pas satisfait du traitement.

 Tableau n°10 : Utilisation des médicaments traditionnel par la population

MEDICAMENT TRADITIONNELLE

EFFECTIF

POURCENTAGE

Oui

153

92,7

Non

12

7,3

Total

165

100

            Au vu de ce tableau, nous remarquons que 92,7% de la population utilise un médicament traditionnel et 7,3% n’en utilise pas.

Tableau n°11 : Point de vue de la population par rapport aux médicaments traditionnel

MEDICAMENT TRADITIONNEL

EFFECTIF

POURCENTAGE

Sont efficace

58

35,2

Sont plus efficace

34

20,6

Sont moins efficace

5

3,0

Sont efficace dans certains cas

68

41,2

Total

165

100

            A la lumière de ce tableau, il ressort que 41,2% de la population témoigne l’efficacité dans certains cas des médicaments traditionnel et que 3% témoigne l’inefficacité

Tableau n°12 : Facteur favorisant la pluralité des tradipraticiens selon la population

 FACTEURS

EFFECTIF

POURCENTAGE

La pauvreté

83

50,3

Les croyances socio-culturelles

23

13,9

L’analphabétisme

16

9,7

Absence de régime des autorités politique

38

23

Le manque d’emploi

5

3

Total

165

100

            Au vu de ce tableau, il ressort que sur 165 sujets enquêtés 83 soit 50,3% de la population ont constaté que la pluralité des tradipraticiens été du à la pauvreté et que 5 soit 3% de la population constatent que celle-ci est du au manque d’emploi.

Tableau n°13 : Conséquence de la présence massive des tradipraticiens selon la population

CONSEQUENCES

EFFECTIF

POURCENTAGE

La persistance de certaines maladies

7

4,2

La complication des certaines maladies

40

24,2

La dégradation de la santé

14

8,5

Une grande mortalité

52

31,5

Un tâtonnement de traitement

50

30,3

La revalorisation des coutumes

2

1,2

Total

165

100

            Au vu de ce tableau, on remarque que 30% de la population pense que la présence massive des tradipraticiens peut être à la base d’un tâtonnement de traitement et 1,2% de la population pensent à la revalorisation des coutumes.

IV.2 Les tradipraticiens

Tableau n°14 : Répartition des tradipraticiens selon le sexe

SEXE

EFFECTIF

POURCENTAGE

Masculin

30

100

Féminin

0

0

Total

30

100


Au regard de ce tableau, on remarque que sur 30 tradipraticiens enquêtés 30 soit 100% sont  du sexe masculin et aucun du sexe féminin.

Tableau n°15 : Répartition des tradipraticiens selon la tranche d’âge

TRANCHE D’AGE  

EFFECTIF

POURCENTAGE

20 à 30

1

3,3

30 à 40

8

26,7

40 à 50

14

46,7

50 à 60

6

20,0

60 et Plus

1

3,3

Total

30

100

            A la lumière de ce tableau, on constate que la majorité de la population appartenant à la tranche d’âge compris entre 40 et 50 est plus nombreuse soit 46,7% et que celle compris entre 20 et 30 est moins nombreuse.

Tableau n°16 : Répartition des tradipraticiens selon l’état civil

ETAT CIVIL

EFFECTIF

POURCENTAGE

Marié

26

86,7

Célibataire

2

6,7

Veuf (veuve)

2

6,7

Total

30

100

            Au regard de ce tableau, nous constatons que la majorité des tradipraticiens sont mariés soit 86,7% et que la minorité est célibataire et veuf soit 13,4%.

Tableau n°17 : Répartition des tradipraticiens selon les catégories

CATEGORIE

EFFECTIF

POURCENTAGE

Spiritualiste

4

13,3

Herboriste

24

80

Naturaliste

2

6,7

Ritualiste

0

0

Total

30

100

            Au vu de ce tableau, nous remarquons que 80% des tradipraticiens sont herboristes et que 6,7 sont naturalistes.

Tableau n°18 : Répartition des tradipraticiens selon l’ancienneté du métier

ANCIENNETE

EFFECTIF

POURCENTAGE

≤ 2 ans

7

23,3

≤ 5 ans

13

43,3

Compris entre 5 et 10

6

20,0

≥ 10

4

13,3

Total

30

100

            De ce tableau, on remarque 43,3% des tradipraticiens  ont une ancienneté ≤ 5 ans  et que 13,3% ont une ancienneté ≥ 10.

 

 

 

 

Tableau n°19 : Motivation des tradipraticiens à exercer l’art de  guérir

MOTIVATION

EFFECTIF

POURCENTAGE

Conditions socio économiques du pays

3

10,0

Revalorisation de la culture

3

10,0

Héritage

2

6,7

Continuité des soins incurable chez la médecine moderne

22

73,3

Total

30

100,


Au vu de ce tableau, nous constatons que 73% des tradipraticiens exercent ce métier pour raison de la continuité des soins incurables chez la médecine moderne et que 6,7% seulement l’exercent en raison d’héritage.

Tableau n°20 : Appartenance à une association des tradipraticiens

APPARTENANCE

EFFECTIF

POURCENTAGE

Oui

11

36,7

Non

19

63,3

Total

30

100

            Au regard de ce tableau, on remarque que 63,3% n’appartienne pas à une association des tradipraticiens et 36,7% appartiennent.

Tableau n°21 : Le nombre des malades reçu par jour chez les tradipraticiens

NOMBRE DES MALADES

EFFECTIF

POURCENTAGE

≤ 10

12

40

15 à 20

11

36

20 à 25

5

16,7

25 à 30

2

6,7

Total

30

100


De ce tableau, il ressort que 40% des tradipraticiens reçoivent un nombre ≤ 10 patients par jour.

Tableau n°22 : Ressource nécessaire qu’apporte l’art de guérir en rapport avec la survie des tradipraticiens

REPONSE

EFFECTIF

POURCENTAGE

Oui

27

90

Non

3

10

Total

30

100

            A la lumière de ce tableau, nous remarquons que 90% des tradipraticiens affirment avoir des ressources nécessaires pour leur survie et 10%  des tradipraticiens n’en ont pas.

 

 

 

 

 

Tableau n°23 : L’origine de connaissance de l’art de guérir

ORIGINE

EFFECTIF

POURCENTAGE

Héritage

3

10

Formation

5

16,7

Expériences antérieurs

9

30

Inspiration Divine

13

43,3

Total

30

100


Au regard de ce tableau, nous constatons que 43,3% des tradipraticiens ont pour source de   leur métier l’inspiration divine et  que 10% des ces derniers ont pour origine l’héritage.

IV.3. Discussion

IV.3.1 Les tradipraticiens

            D’après les résultats du tableau n°19, nous remarquons clairement que la majorité des tradipraticiens soit 73,3% exercent leur métier dans le but de la continuité des soins incurable chez la médecine moderne.

            Ces résultats nous poussent à penser à l’écrivain KAMBU KABANGU(1988) dans son livre«la médecine traditionnel africaine» qui disait que la médecine traditionnel et la médecine moderne sont deux système de soin de santé qui ne doivent pas presnter des relations de rivalité mais plutôt des relations de complémentarité pour le bien être des populations du monde.

            Conformément au tableau n°20 qui nous éclaircit que 63,3% des tradipraticiens n’appartiennent pas à une association des tradipraticiens ; ce qui ne correspond pas aux conditions nationales d’après l’IPS qui décrit que pour être tradipraticiens il faut appartenir à une association.

IV.3.2 La population

            Dans notre étude, si l’on se réfère aux résultats du tableau n°8 qui nous montre que 49,7% de la population recourent en premier au traitement traditionnel ; ce qui prouverait que cette médecine est efficace car nul ne ferait ce choix en premier si elle ne l’était pas.

            D’où son efficacité confirmée d’après les résultats du tableau n°11 qui montre que 42,2% de la population témoigne de l’efficacité de la médecine traditionnelle.

IV.3.3 La pauvreté

            Apres un constat d’échec ou une carence de la médecine curative hospitalière couteuse, l’OMS et l’UNICEF ont décidé d’inciter les pays du tiers monde à bouleverser politique sanitaire par la réhabilitation ou la rationalisation de notre médecine traditionnelle.

            En analysant les données des nos enquêtés selon lesquels 73,9% des tradipraticiens ont été  motivé à  exercer ce métier dans le but de la continuité des soins incurable chez la médecine moderne (tableau n19) ; et de part les résultats du tableau n°12 on remarque que 50,3% de la population à constater que la pluralité des tradipraticiens étaient du à la pauvreté.

            C’est ainsi que, les résultats du tableau n°22 qui nous éclaircit que 90% des tradipraticiens affirment avoir des ressources nécessaires pour leur survie grâce à l’exercice de leur métier.

            La crise de ces dernières années a frappé de plein fouet l’économie et la désorganisation de différents services (privés ou étatique) ont entrainé l’augmentation du taux de chômage, a conduit une bonne partie de la population aux pratique de leurs anciens pour subvenir à leur problèmes de santé, d’après KAZADI(2006). Ce qui nous pousse à affirmer cette hypothèse.

IV.3.4 L’analphabétisation

            Le résultat du tableau n°5 décrit que 40 ,6 % de la population a un niveau d’étude secondaire et que 9,1 % n’a pas d’instruction, cela peut susciter  certaine personne à exercer l’art de guérir car ils ne peuvent pas trouver ou travailler.

            En nous focalisant au tableau n°12, nous remarquons que 9,7 % de la population ont constaté que la pluralité des tradipraticiens se justifierait par l’analphabétisation.

            Cependant, vu que la plupart des tradipraticiens appartiennent au tranche d’âge compris entre 40 et 50 ans soit 46,7% nous pouvons dire qu’à cette tranche d’âge l’on est appelé à exercer un métier pour subvenir aux besoins familiaux.

Mais aussi de part les résultats du tableau n°13, qui montre que 30% de la population enquêtés affirment le tâtonnement des traitements chez certains tradipraticiens c qui justifie un manque de formation et d’instruction.

            Certains tradipraticiens exercent l’art de guérir suite au manque du bagage intellectuel pour essayer d’avoir les ressources nécessaire pour leur survie d’après Irvine (2006)

De cette analyse, disons que l’analphabétisme est l’un des facteurs favorisant l’explosion des tradipraticiens, ce qui se rapporte à notre deuxième hypothèse.

IV.3.5 L’absence  de rigueur des autorités politique concernant l’applicabilité des lois

            La RDC est aujourd’hui incapable de garantir à l’ensemble de sa population des soins de santé efficaces (PNUD ,2005). Moins de 5% de son budget national y est consacré et la majorité de la population n’y a pas accès.

            En milieu rural, il n’ya pratiquement pas d’infrastructure et en milieu urbain, lorsqu’elles existent, elles sont les plus souvent soit déficientes ou simplement vétustes et mal entretenues ; mais les personnel soignant s’engagent fermement en leur art en vu de satisfaire aux besoins de ses patients (MICS, 2001).

            En nous focalisant aux résultats du tableau n°12 qui montre que 23% de la population enquêtés pense que l’absence de rigueur des autorités politiques justifierai l’explosion des tradipraticiens dans l’AS Panzi et d’après une publication sur internet qui stipule que l’ on constate  dans les rues des grandes villes de la RDC, les tradipraticiens sont de plus en plus nombreux à proposer leurs services sans se soucier le moins du monde de ses obligations legales.Et si la plupart des tradipraticiens affirment avoir suivi une formation et connaître les gestes élémentaires de secourisme, la frontière entre la médecine traditionnelle et charlatanisme est vite franchie. (www.médecine .tradipraticiens.com).

IV.3.6 Les coutumes et croyances traditionnelles

            EN effet ADJANOHOUN constate après sa mission au Mali que l’on se préoccupe aujourd’hui partout d’étudier l’adaptation de la technologie et du savoir faire médical ; et aux conditions socioculturelle des pays en developpement, ce qui amène à reconsidérer la médecine et la pharmacopée traditionnelle.

            Les résultats du tableau n°23 stipule que 43% des tradipraticiens ont pour source de leur métier l’inspiration divine selon le tableau n°23 qui nous ramène aux croyances traditionnelles mais aussi 10% de ces dernier exercent leur métier dans le but de revaloriser leur culture (tableau n°19).
            Ainsi, nous pouvons dire que les coutumes et croyances traditionnelles favorisent une pluralité des tradipraticiens dans l’AS Panzi.

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