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CHAPITRE III. APPROCHE METHODOLOGIQUE ET MATERIELES

 

 III.1. MATERIELS

-      Stylo

-      Papiers

-      Téléphone

-      Ordinateur

III.2. METHODE

III.2.1. type d’étude

                   Pour atteindre notre objectif nous avons mené une étude descriptive transversale à viser prospective du quartier 82 dans la ville de Kamina sur une période allant du 11/12/2016 au 21/12/2016.

III.2.2. Population

                   Notre population d’étude était composée de la population de Kamina particulièrement du quartier 82.

III.2.3. Taille de l’échantillon

                   Pour calculer notre taille de l’échantillon, nous nous sommes servis de la formule :

Q=1-p

Z= coefficient de confiance (a=0,05)

P= est la proportion en pourcentage attendu aux sujets présentant

D= est le degré de précision qui vaut 5% d’où                          d’où notre taille de l’échantillon est de 384 personnes.

III.2.4. Echantillonnage

                   Pour réaliser cette étude, l’échantillonnage stratifié a été utilisé.

III.2.5. Technique

                   Pendant notre étude, nous nous sommes servis de l’interview basée sur un questionnaire préétabli ainsi que l’observation d’état des trous.

III.2.5.1. méthode d’analyse des données

                   Les données collectées ont été saisies et traitées par le logiciel Epi-info et le Word pour la saisie des textes.

III.2.5.2. critères d’inclusion et d’exclusion

                   Nous avons inclus toute personne sélectionnée et trouvée pendant la période de notre étude dans le quartier 82.               

                   Est exclu toute personne absente lors de la récolte des données ainsi que tous les ménages hors du quartier 82 et les mineurs de moins de 10 ans.

III.2.5.3. difficultés rencontrées

                   Lors de notre étude, nous nous sommes confrontés à certaines difficultés notamment :

-      L’insuffisance des moyens pouvant nous aider à bien faire la recherche, refus des certains enquêtés. Malgré tout ça les qualités d’un bon chercheur nous ont aidés à trouver solution à tous ces obstacles.

III.2.5.4. les variables d’étude

-      Sexe

-      Age

-      Présence d’un trou

-      Etat des trous

-      Présence des poubelles

-      Pratiques lorsque le trou est rempli

-      Gestion des déchets ménagers

-      Jeter les déchets dans le trou chaque jour

-      Conséquence de la mauvaise gestion

-      Si oui, quelles sont les conséquences

-      Maladies

-      Raisons de l’absence des trous

-      Mode de traitement ou d’élimination utilisé.

PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Tableau N°1 répartition des cas selon le sexe

SEXE

FREQUENCE

POURCENTAGE

M

117

30,5

F

267

69,5

TOTAL

384

100

Concernant la répartition de ce tableau nous montre que 267 personnes soit 69,5 % de nos enquêtés étaient du sexe féminin et 117 personnes soit 30,5% étaient du  sexe masculin.

Tableau N° 2 répartition des cas selon l’âge

Tranche d’âge

Fréquence

Pourcentage

≤ 25 ans

300

78,1

≥25ans

84

21,9

TOTAL

384

100

La lecture de ce  tableau nous montre que 300 personnes soit 78,1% de nos enquêtés avaient l’âge supérieur à 25 ans et 84 personnes soit 21,9 % avaient l’âge inférieur à 25 ans.

Tableau N° 3 répartition des cas selon la présence d’un trou à ordure.

Présence d’un trou

Fréquence

Pourcentage

Oui

294

76,6

Non

90

23,4

TOTAL

384

100

Le résultat de ce tableau nous montre que 294 personnes soit 76,6% de nos enquêtés avaient le trou à ordure et 90 personnes soit 23,4%  n’en avaient pas.

Tableau N°4 répartition des cas selon l’Etat de trou à ordure.

Etat de trou à ordure

Fréquence

Pourcentage

Rempli

106

27,6

Non rempli

188

49

Aucune idée

90

23,4

TOTAL

384

100


Ce tableau montre que 106 personnes soit 27,6% de nos e enquêtés possédaient les trous à ordures remplis et 188 personnes soit 49% avaient les trous à ordures non remplis et 90 personnes soit 23,4% manquaient les trous à ordures.

Tableau N° 5 répartition des cas selon présence des poubelles.

Présence des poubelles

Fréquence

Pourcentage

Oui

164

42,7

Non

220

57,3

TOTAL

384

100

Ce tableau montre que 164 personnes soit 42,7% des nos interviewés soumises à notre questionnaire avaient des poubelles et 220 personnes soit 57,3 % manquaient des poubelles

Tableau N° 6 répartition des cas selon la pratique lorsque le trou est rempli.

Pratique lorsque le trou est rempli

Fréquence

Pourcentage

Fermer et creuser un autre

59

15,4

Utiliser jusqu’à avoir un autre

301

78,3

On ne fait rien

24

6,3

TOTAL

384

100

Quand à ce tableau 59 personnes soit 15,4% des nos interviewés fermaient et creusaient un autre et 301 personnes soit 78,3% l’utilisaient jusqu’à avoir un autre et 24 personnes soit 6,3 % ne faisaient rien lorsque leurs  trous sont remplis.

Tableau N°7 répartition des cas selon l’endroit de gestion des déchets.

Gestion des déchets

Fréquence

Pourcentage

En le mettant dans la poubelle

71

18,5

En le balayant directement

70

18,2

En le balayant et en le jetant dans le trou

243

63,3

TOTAL

384

100

Concernant ce tableau 71 personnes soit 18,5% des nos enquêtés mettaient les déchets dans la poubelle, 70 personnes soit 18,2% balayaient directement et 243 personnes soit 63,3% ne balayaient et jetaient dans le trou.

Tableau N° 8 répartition des cas selon l’habitude de jeter les ordures dans le trou.

Habitude  Jeter les déchets  chaque jour dans le trou

Fréquence

Pourcentage

Oui

282

73,4

Non

102

26,6

TOTAL

384

100

Le résultat de ce tableau nous montre 282 personnes soit 73,4% de nos enquêtés jetaient leurs déchets dans le trou chaque jour et 102 personnes soit 26,6% ne jetaient plus leurs déchet dans le trou à ordure.

Tableau N° 9 répartition des cas selon les conséquences de la mauvaise gestion des déchets.

Conséquence de la mauvaise gestion des déchets

Fréquence

Pourcentage

Oui

382

99,5

Non

2

0,5

TOTAL

384

100

D’après ce tableau 382 personnes soit 99,5% de nos enquêtés connaissaient les conséquences de la mauvaise gestion des déchets et 2 personnes soit 0,5% ne savaient pas.

Tableau N°10 répartition des cas selon les connaissances des conséquences de la mauvaise gestion des déchets.

Si oui, quels sont les conséquences

Fréquence

Pourcentage

Ça amène la saleté 

69

18

Ça amène les mouches

122

31,8

Ça amène les maladies dans le ménage

176

45,8

Aucune idée

17

4,4

TOTAL

384

100

Ce tableau ci-dessus démontre que 69 personnes soit 18% des enquêtés disaient que s’amène la saleté, 122 personnes soit 31,8% répondaient que ça amène les mouches, 176 personnes soit 45,8% parlaient que ça amène les maladies dans le ménage et 17 personnes soit 4,4 % n’avaient pas  l’idée.

Tableau N°11  répartition des cas selon la connaissance quelques maladies causées par la mauvaise gestion des déchets ménagers.

Quelques maladies

Fréquence

Pourcentage

Diarrhées

39

10,2

Paludisme

194

50,5

Cholera

22

5,7

Fièvre typhoïde

109

28,7

Aucune

20

5,2

TOTAL

384

100

Ce tableau témoigne que 39 personnes soit 10,2% des nos enquêtés connaissaient la diarrhée comme la maladie d’une mauvaise gestion des déchets, 194 personnes soit 50,5% parlaient de paludisme, 22 personnes soit 5,7 % savaient que le choléra, 109 personnes soit 28,4% connaissaient que la fièvre typhoïde et 20 personnes soit 5,2 % ne savaient rien.

Tableau N°12 répartition des cas selon la raison de l’absence des trous à ordures.

La raison de l’absence des trous 

Fréquence

Pourcentage

La parcelle est petite

38

42

La présence de l’eau dans la parcelle.

52

58

Aucune

0

0

TOTAL

90

100

La suite de ce tableau témoigne que 38 personnes soit 42% de nos interviewés manquaient des trous à ordures parce que leurs parcelles étaient petite, 52 personnes soit 58%manquaient les trous suite à la présence de l’eau dans leurs parcelles.

Tableau N° 13 répartition des cas selon le mode d’élimination des déchets ménagers.

Mode d’élimination

Fréquence

Pourcentage

En fouis

289

75,3

Jeter dans la rue

43

11,2

Jeter dans le trou

22

5,7

Incinérer

30

7,8

TOTAL

384

100

Ce tableau nous montre que 289 personnes soit 75,3% de nos enquêtés connaissaient l’enfoui des déchets comme le mode d’élimination, 43 personnes soit 11,2% jetaient dans la rue, 22 personnes soit 5,7 % savaient que jetaient dans le trou et 30 personnes soit 7,8% connaissaient que l’incinération comme le seul mode d’’élimination.

                         DISCUSSION DES RESULTATS

Apres l’analyse de nos  résultats sur l’évaluation de la gestion des déchets ménagers, nous avons constatés qu’on avait interviewés plus les personnes du sexe féminin (267) soit 69,5%. Cela s’expliquerait peut être par les faites que les hommes partaient souvent au travail et  ils représentaient 30,5% de nos interviewés.

Quant à ce qui concerne la reconnaissance des effets de la mauvaise gestion des déchets ménagers, nous avons trouvait que 99,5% des personnes interviewées prouvait qu’il y  a  un risque si les déchets sont mal gérés, dont 4,4% d’entre eux savaient que sa peut apporter des maladies dans les ménages lors des accès des animaux à ce derniers.

Cela est similaire à ce que AKEKO a trouvé dans son étude que 96,2% de sa population d’étude reconnaissaient aussi que les déchets mal gérés à des menaces sur la santé de l’humanité et aux restes de son environnement. (AKEKO)

Pour ce qui concernait la présence des trous dans les parcelles nous avons observés 294 personnes soit 76,6% avaient des trous à ordures pour gérer leurs déchets ménagers dont 27,6% de l’ensemble de trous observés étaient  déjà remplis ce qui pourrait favoriser l’accès des animaux dans ces derniers et apport des différentes maladies. cela se ressemble un peu avec ce que DRIKOUAME dans son étude sur la gestion et recyclage des déchets à milieu rural montrait que 58,7% avaient des trous pour la gestion des déchets produits pendant différentes activités (N.DRIKOUAME, 2006)

En se basant  sur l’état des trous à ordures nous avons vus que 106 ménages soit 27,6% avaient déjà des trous remplis et qu’ils continuaient toujours  à les utilisés ce qui pourrait faire à ce que l’environnement se détériore, et cela est à l’origine des plusieurs maladies environnementales pour d’autre personnes, cela pourrait s’expliqué par la négligence des chefs des ménages  à pouvoir mettre en œuvre les moyens possibles pour avoir en fin d’autre trous pour les différents service. Cela se marie avec ce que SMITON a proposé que les conditionnements des déchets, ne peuvent pas se remplir de peur que ça n’attirent différents animaux (SMITON).

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