Dans le cadre de notre enquête, nous avons utilisé un questionnaire qui a été adressé à la population du groupement de Bugorhe en territoire de kabre.
C’est dans ce cadre qu’à l’issue de nos recherches, différents résultats ont été observés, et dont les détails vous seront présentés dans les pages qui suivent.
Cette enquête a été menée en vue de connaitre le degré d’utilisation de matières fertilisations ainsi que leurs impacts sur la production à Bugorhe.
Enfin, les enquêtes cherchent à travers et à mettre en place de nouvelle stratégies pour améliorer la production en vue d’une efficacité
Notre travail a fait un mois d’enquête, soit de la période allant du 01 avril jusqu’au 30 avril 2013. Nous avons procédé part l’interview en vue de remplir ou de compléter le questionnaire pour les personnes qui ne savaient pas lire, et par le questionnaire pour les personnes qui savaient lire.
Le questionnaire d’enquête nous a été très utile en ce sens qu’il a permis de recueillir les données fiables et exactes.
D’après DELANDESHERE, G (1985), l’échantillonnage est le fait de « choisir un nombre limité d’individus, d’objets, d’événement dont l’observateur se permet de tirer des conclusions applicables à la population entière à l’intérieur de laquelle le choix a été fait », pour déterminer notre échantillon, nous nous sommes référés à la formule de COCHRANG G, citée par ALAIN BOUCHARD ([1])
En effet, cette formule stipule que « quand la population mère faisant l’objet de l’enquête est inferieure ou égale à un million d’individu (1000000) on prend un échantillon de 93 individu avec marge d’erreur de 10%
C’est cette méthode qui nous a permis de trouver la taille de l’échantillon corrigé pour une population mère de 102351
La formule de l’échantillon corrige est la suivante :
N X
NC =
N X
102351 x 96 9825696
NC = = = 95,9 ≈ 96
102351 X 96 102447
M : taille de l’univers
N : taille de l’univers de l’échantillon fini 96
NC = échantillon corrigé
Ainsi, notre échantillon était de 96 personnes dans tout le groupement tire dans 7 localités dont 5 localités compte chacune 14 personnes et deux localités qui reste compte chacune 13 personnes enquêtées.
Taille de l’échantillon
Répartition de l’échantillon
N° |
Village |
Pop. 15-30 ans |
Pop. 31-60 ans |
Total |
||
Homme |
Femme |
Homme |
Femme |
|||
1 |
KAMAKOMBE |
1 |
6 |
2 |
5 |
14 |
2 |
CEGERA |
2 |
4 |
3 |
5 |
14 |
3 |
CIRANGA |
1 |
4 |
4 |
5 |
14 |
4 |
BISHIBIRU |
3 |
3 |
5 |
3 |
14 |
5 |
BUHANDAHANDA |
2 |
5 |
2 |
5 |
14 |
6 |
LWIRO |
3 |
4 |
4 |
2 |
13 |
7 |
NYAMAKANA |
2 |
4 |
4 |
3 |
13 |
TOTAL |
14 |
30 |
24 |
28 |
96 |
TABLEAU N°2 : Types de cultures pratiquées à Bugorhe
Culture Pratique à Bugorhe |
effectifs |
pourcentage |
Haricot |
13 |
14% |
Manioc |
30 |
31% |
Mais |
24 |
25% |
Soja |
16 |
17% |
Autres |
13 |
13% |
Total |
96 |
100% |
Les résultats de ce tableau nous montrent que la population de Bugorhe pratique la culture de manioc, car cette culture sert à la consommation en suite elle procure au paysan un peu de revenu pour satisfaire aux besoins secondaires et primaires. D’autres cultures qui reviennent en second comme le mais, soja, haricot sont pratiqués par la minorité des paysans de bugorhe ils sont préférables par les paysans suite à leur production mais qui est faible qui sert seulement pour la consommation. Lors des discussions avec les paysans ces derniers disent que leur sols sont vraiment assimilable à ceux cultures surtout celle du mais qui est produit en grande quantité plus que le soja.
Concernant des cultures comme le haricot et les autres cultures pratiquées, ils ne sont plus beaucoup productifs dans ce milieu, car elles n’assurent plus un bon rendement comme au paravent. Elles servent qu’à la consommation humaine seulement on y gagne rien par rapport au revenu.
Tableau n° 3 : Techniques de fertilisation pratiquées à Bugorhe
Technique des fertilisations les plus utilisées |
effectifs |
pourcentage |
Jachère |
3 |
3% |
Rotation des cultures |
37 |
38% |
Compostes |
23 |
24% |
Fumier de ferme |
20 |
21% |
Engrais vert |
13 |
14% |
Engrais chimiques |
00 |
00 |
Total |
96 |
100% |
Il ressort des nos résultats parmi toutes les techniques de fertilisations utilisées, les paysans ont l’habitude ou préfèrent la rotation des cultures par manque de lopin de terre. Ceux qui utilisent la jachère passent de grande des étendues alors que la majorité de la population a chacune un lopin de terre. Les paysans utilisent les fumier de ferme ont une difficulté car il est quasi introuvable en quantité souhaitable et la majorité n’élève plus des bétails alors la population se contente d’utiliser les engrais verts et personne n’utilise les engrais minéraux chimiques car de la part des paysans les engrais chimiques sont nuisibles à la plante.
Tableau n°4 : les contraintes rencontrées par les cultures à Bugorhe
Contraintes rencontrées par les cultures |
effectifs |
pourcentage |
Pauvretés des sols |
50 |
52 |
Attaque des maladies |
18 |
19 |
Attaque des ravageurs |
16 |
17 |
Pluies insuffisantes |
4 |
4 |
Vol des cultures |
8 |
8 |
Total |
96 |
100% |
Les résultats de ce tableau nous montrent que les paysans de Bugorhe ont un problème majeure car ils évoquent les problèmes de la pauvreté des sols, ils n’arrivent plus à produire une quantité souhaitée dans un champ, quant à eux au paravent leur sol était très fertilise mais aujourd’hui ils ne savent pas comment le sol n’est plus fertile.
Dans cette même analyse les paysans signalent les attaques des maladies, ils insistent aussi sur les attaques des ravageurs, la cause est le manque d’agronome qui peuvent les aider à diagnostiquer ces derniers.
Alors nous pouvons en déduire qu’à Bugorhe la contrainte majeure rencontre et la pauvreté de sol.
Les paysans évoquent aussi que la pluie tombe au moment où les cultures n’a plus besoins de l’eau alors ils ya destruction des cultures.
Tableau n° 5 : Techniques de fertilisation pratiques dans le milieu
Techniques de fertilisation donnant de bon rendement |
effectifs |
pourcentage |
compost |
25 |
26 |
Fumier de ferme |
17 |
18 |
Engrais vert |
9 |
9 |
Rotation des cultures |
40 |
41 |
Engrais chimique |
00 |
00 |
Jachère |
5 |
5 |
Total |
96 |
100% |
D’après ce tableau, il ressort que celui qui utilisent la rotation de cultures comme technique de fertilisant donnant un bon rendement arriver à obtenir un rendement un peut élever à travers cette rotation, ils pratiquent cette technique par ailleurs les paysans de Bugorhe confirme que le compost leur assure un rendement un peu élevé mais ils se heurtent aux manques de déchets nécessaires pour fabrique un bon regardant le résultat du tableau nous voyons que ce qui utilisent le fumier de ferme, reçoivent un bon rendement pour la fertilisation. Certains paysans continuent à recourir à la jachère, mais vu qu’à bugorhe la majorité des paysans n’ont pas assez de parcelles pour cultiver alors la dite pratique n’est pas effective. Certains paysans continus à utiliser les engrais verts par manque de matière fertilisante suffisant et consistant dans leurs champs. En fin, personne n’utilise les engrais minéraux ils disent qu’ils n’en connaissent pas grand-chose et manque de moyen pour leurs achats.
Tableau n°6 : Les causes de la pauvreté des sols après fertilisation
Causes de la pauvreté des sols après fertilisations. |
effectifs |
pourcentage |
Qualité insuffisante des M.O. |
38 |
40 |
Quantité insuffisante des M.O |
52 |
54 |
Erosion du sol |
6 |
6 |
Total |
96 |
100 |
Sur base de ce résultat ci-haut nous montrent que les sols restent pauvres parce que les paysans de Bugorhe n’arrivent pas à avoir une quantité de M.O suffisante pour la fertilisation du champ pour ce qui concerne les engrais organiques ils disent qu’il faut vraiment avoir un temps, et que les conditions nécessaires ne sont pas réunies pour mélanger tous les différents déchets, et malheureusement aussi l’élevage est envoie de disparition à Bugorhe alors qu’ils fournit que les sols reste pauvre est que ils n’ont pas une matière fertilisante de bonne qualité dans leurs milieux et certaines matières après fertilisation sont emporté par l’érosion.
Tableau n° 7 : Rendement après fertilisations
Rendement après fertilisation |
effectifs |
pourcentage |
Elevé |
6 |
6 |
Stationnaire ou moyenne |
90 |
93 |
Total |
96 |
100 |
Les résultats ci-haut nous montrent que bien qu’ils utilisent l’une des techniques des fertilisations, le rendement reste stationnaire ( moyenne) pas de changement par rapport à la production ; donc il va vraiment de l’improductivité des sols ; c’est que les sols sont pauvres et la quantité de la MO est très faible. La minorité parmi les enquêté précisent que le rendement dévient élevé après utilisation de l’une des fertilisations. Nous pensons qu’il peut y avoir aussi la non maitrise d’utilisation rationnelle de fertilisant pour certains.
Tableau n° 8 : connaissance des engrais chimiques.
Connaissance des engrais chimiques |
effectifs |
pourcentage |
Non |
3 |
3 |
Oui |
93 |
96 |
Total |
96 |
100 |
Les résultats de ce tableau nous montré que la majorité ne sont pas ignorant en matière d’engrais mais affirment avoir un jour entendu parler d’engrais chimiques, mais ils disent qu’il manque de moyen pour l’achat de 60T/h/an. Certains paysans en référant aux tableaux n’ont jamais entendu parler des engrais chimiques.
Tableau n°9 : utilisation des engrais chimiques
Accord à l’ |
effectifs |
Pourcentage |
Non |
5 |
5 |
Oui |
92 |
95 |
Total |
96 |
100 |
Les résultats ci-haut nous montrent que les paysans n’ont pas encore utilisés les engrais chimiques par manque de moyen des les achètent et aussi les paysans disent que les engrais chimiques sont nuisibles à la plante et que les fruits produits par ces derniers ne goûtent pas.
Partant du tableau du tableau, certains paysans ont dit ici, qu’ils en trouvent mais à une petite quantité mais quantité mais après fertilisation, la production est plus élevée par rapport à ce qu’utilisent les engrais comme compost, engrais verts, etc.
Tableau n°10 : accord pour l’utilisation rationnel des engrais minéraux chimiques pour augmenter le rendement
Connaissance des engrais chimiques |
effectifs |
pourcentage |
Non |
94 |
98 |
Oui |
2 |
2 |
Total |
96 |
100 |
Il ressort de ce tableau que 98% des paysans de Bugorhe sont d’accord à l’utilisation des engrais chimiques dans le cas où ils produisaient beaucoup et sans causés des conséquences sur leurs champs.
2% des paysans enquêtes disent non aux engrais chimiques car pour leur connaissance ils croient que les engrais chimiques peuvent détruire leur sol mais aussi ils sont très chers.
Nous pensons comme la majorité des paysans ont déjà des connaissances sur les engrais chimiques, il faudra qu’il y ait une autre sensibilisation et la vulgarisation quant à l’utilisation des engrais chimiques d’une manière rationnelle.
Nos enquêtés ont été menées dans le groupement de Bugorhe territoire de Kabare avec sujet d’étude « pratiques des matières fertilisantes et leurs impacts sur le sol. »
Il ressort de ces enquêtes que la plupart des parcelles cultivées dans le groupement de Bugorhe ne sont pas bien entretenus et ne sont pas aussi fertilisées à cause d’une quantité insuffisante des produits agricoles /unités de surface. Les résultats des nos enquêtés montrent que les sols restent toujours pauvres même-si les paysans y pratiquent certaines pratiques de fertilisation dont nous supposons améliorer la production.
Sur bas des résultats de nos enquêtes, nous voyons que nos hypothèses sont confirmées voire le tableau 4,6,7 et 10.
Ainsi donc, la population de bugorhe a le souci de voir son agriculture s’améliorer car elle constitue sa principale activité tant économique que socio-alimentaire. C’est ce qui va expliquer notre dernier chapitre ou nous avons pensé faire un projet de sensibilisation et la vulgarisation qu’ont à l’utilisation des engrais chimiques d’une manière rationnelle. Ce besoin résulte de besoin ressenti et exprime à la base et après nos enquêtés sur toutes la population du groupement de Bugorhe.
[1] DELANDESHERE G, introduction à la recherche ou éducation BUSHARD A, notes du cours du cours de méthode de recherche, inédit UNK