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INTRODUCTION

La croissance de la population, la baisse des revenus et le coût élevé de l’énergie constitue un frein pour le développement agricole. Produire plus et mieux est à l’ordre du jour partout dans le monde.

L’insuffisance de l’approvisionnement de la population en denrées aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif constitue un problème délicat aux pays en voie de développement, une situation qui est due en partie à une répartition inégale des ressources (FAO, 2012).

Pour pallier  cette situation il convient de bien utiliser les ressources disponibles, de bien assurer leur régularité d’approvisionnement et de bien manipuler les facteurs techniques qui restent les seuls moyens à la disponibilité de l’ingénieur Agronome (Bosco B, 2002). Ces facteurs comportent entre autre les pratiques culturales, les méthodes de lutte antiérosives et surtout la recherche .Or, dans le domaine de la recherche, la zootechnie ou en général l’Agronomie est l’une des sciences bases de la nutrition et il n’y a pas de limites nettes entre elles comme ça serait le cas pour la nutrition et la géologie par exemple (Bosco B, 2002).

En Agronomie l’alimentation humaine est capitale. La réduction des ressources fait heurter les siècles présents à des défis que les agronomes tentent de relever par des méthodes particulières et des techniques appropriées. Ces techniques sont comme l’utilisation des variétés saines, des bonnes techniques culturales et l’utilisation rationnelle des produits agricoles par leur transformation par exemple .On sait bien que dans nos sociétés paysannes, la transformation du lait se fait par des processus très rudimentaires et aboutissant quelquefois à l’altération du produit final. (Cirhuza J., 2012). Au cours de leur transformation, certains produits changent complètement leurs caractéristiques (gout, couleur, odeur …) et d’autres non (Prescott et al, 1995). Des essaies menés en sciences prouvent avec suffisance qu’on peut obtenir du lait caillé (mashanza) à partir du lait de soja comme pour le lait de vache vue leur composition presque similaire.

A l’heure actuelle le lait de soja est encore quelque chose de nouveau dans la ville de Bukavu et y est commercialisé à petite échelle. La richesse spécifique et la demande croissante du mashanza sur le marché de Bukavu fait de celui-ci un produit de valeur énorme pour la population de cette ville en particulier (Bosco B, 2002).Cela étant, le lait caillé fabriqué à base du lait de soja comme pour celui de lait de vache mérite  une attention et des études particulières en ce qui est de  son appréciation par les consommateurs, tel est le but de cette recherche. Ce travail se déroule au laboratoire dans le cadre précis de l’agro-alimentaire.

Les résultats de ce travail permettront d’orienter sur le correctif à ce lait et seront d’importance capitale à sa technologie et à sa commercialisation. Ce travail comprend trois chapitres dont les généralités, matériels et méthodes, analyse et discussions des résultats et enfin une conclusion.

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